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Un coup d'oeil, ça va. Deux, ça passe, mais trois... ♣ Liora [PM]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Sam 28 Juil - 16:24.


Un coup d'oeil, ça va. Deux, ça passe, mais trois...
I was just watching you...

★ noms des participants: Liora J. MacElroy & Jeanne Brosac
★ statut du sujet: Privé
★ date: Milieu du mois de septembre
★ heure: A l'heure de déjeuner (entre midi et deux donc).
★ météo: Très ensoleillé, il fait presque trop chaud, en tout cas pour un mois de septembre.
★ saison: 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Intrigue globale 2x01 - Bouleversements
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Intrigue 2x01 - La rentrée
★ intervention de dominus: Non, je ne crois pas.
★ récompenses: Non





Dernière édition par Jeanne Brosac le Lun 6 Aoû - 12:12, édité 1 fois
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Message Posté Sam 28 Juil - 16:26.
C'était une journée normale. Une journée tranquille, une de celles qui fait du bien, parce que rien de particulier n'arrive. Je me laissai porter par la routine. D'abord, à 7h00, le lever. Le réveil magique avait sonné, mais je ne dormais déjà plus. J'attendais, les yeux ouverts, le son de cloche qui allait tout déclencher. L'instant presque irréel où Beauxbâtons allait se réveiller, où tous les élèves allaient se lever. Où la journée allait vraiment commencer. Ensuite, j'avais passé une heure à me préparer. Courir jusqu'aux thermes pour être dans les premières et ne pas faire la queue, se laver, frotter, ne laisser aucune saleté, aucun microbe sur la peau, se sentir quand même sale et recommencer, se sécher les cheveux, se les brosser, se coiffer, avoir les larmes aux yeux parce que ce n'est pas assez bien, recommencer, abandonner, réessayer une dernière et -oh miracle !- y arriver. Se regarder une dernière fois dans le miroir, et changer de vêtements, se regarder encore et encore, puis s'adresser un sourire satisfait : « Ça y est, c'est parfait ».

J'étais ensuite allée prendre mon petit-déjeuné. Là encore, c'était le même rituel que d'habitude. S'assoir, choisir, manger, discuter, puis partir ? Non, comme chaque matin, tout n'avait pas été aussi simple. J'avais pris des céréales, et un vers de lait, que je m'apprêtais d'ailleurs à vider d'un trait. Mais voilà qu'un serveur était passé. Dans ses bras, un panier rempli de croissants frais. J'avais regardé mon pauvre bol rempli à ras bord, puis à nouveau les viennoiseries. Sans que je ne puisse rien y faire, une foule de questions s'étaient pressées dans ma tête. Posant un dilemme que je connaissais bien. « J'en prends un ou pas ? D'un côté, un croissant, c'est pas bien méchant... mais si je veux une silhouette parfaite... qu'est-ce qu'on va penser si j'en prends un ? Que je mange trop ? Que je noie mon chagrin dans le gras ? Et si j'en prends pas, que je suis anorexique ? Trop maigre ? Est-ce que je suis trop maigre ? Ou bien trop grosse ? ». A ce moment là, j'aurais tout donné pour pouvoir lire dans les pensées de ceux qui m'accompagnaient. Pour savoir quoi faire. Savoir ce qui ferait qu'ils allaient m'apprécier. Connaître LA bonne réponse. Pendant ce temps, le serveur aux croissants en avait profité pour disparaître. Et tout d'un coup, la tempête sous mon crâne s'était calmée. Apaisée, j'avais dégusté mon léger petit-déjeuné. Finalement, on ne m'avait pas donné le choix, on m'avait enfin imposée une réponse, et cela m'allait très bien. C'était ainsi que je me sentais le mieux : paradoxalement, l'absence de choix me donnait l'impression de faire le bon. La même crise allait se répéter le lendemain, et le jour d'après, la semaine prochaine également. Je le savais, mais je ne pouvais rien y faire.

J'étais maintenant assise à la même table, et presque à la même place. Et je pensais à tout ça. Je me remémorais les cours de la matinée. Juste avant de venir manger, j'avais eu arithmancie, et je me rappelais avec une certaine délectation ce qu'on avait appris. Les chiffres me rassuraient. Ils étaient toujours fidèles à eux-même, on pouvait leur faire confiance. Ils ne me jugeaient pas, ne se préoccupaient pas de ce que je portais, de ce que je faisais, de comment j'étais coiffée... et c'était si agréable ! Les chiffres paraissaient complexes, tordus, peut-être même pervers pour certains, mais pour moi, ils n'était que des jouets. L'arithmancie m'amusait. Et elle m'apaisait. Penser à la perfection d'une équation à plusieurs inconnus me réjouissait. Et la résoudre calmait toutes les pensées contradictoires qui se bousculaient sous mon crâne. Les chiffres, les mathématiques et l'arithmancie agissaient sur mon cerveau à vif comme une pommade réparatrice.

Je regardai le reste de l'assemblée. Certains parlaient, d'autres mangeaient en silence. Il y avait même quelques retardataires qui faisaient leurs devoirs, une fourchette à la main, l'autre tenant un parchemin recouvert d'une écriture plus ou moins lisible. Et je vis Liora. Elle était assise non loin de moi. Comme à chaque fois que je la voyais, j'avais envie d'aller la voir, et de lui dire à quel point j'étais désolée pour son cousin. Pour son père. Je la connaissais peu, mais je me sentais le devoir de le lui dire. En même temps, elle me terrifiait. Et je savais que si j'allais la voir, elle me rejetterait et m'humilierait. Le choix était difficile, et comme d'habitude, je préférai ne pas avoir à le faire. Il était maintenant l'heure d'aller en cours -métamorphose pour moi. Je me levai, et attendis que la sortie se désencombre un peu. J'espérais avoir le temps de partir avant de croiser à nouveau le regard de Liora. En effet, j'avais l'impression que, plusieurs fois, alors que je l'observais, indécise, elle m'avait elle aussi regardée. Et même si je m'étais dépêchée de baisser les yeux ou de regarder ailleurs, je craignais qu'elle se pose des questions.
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Message Posté Mer 15 Aoû - 15:33.



cause' nobody can choose
your futur, your present or your past.




Un stylo entre les doigts, le regard dans le vide, ses longs cheveux frisés retombaient sur ses fines épaules. Elle rêvassait, comme souvent en ce moment. Perdue dans ses pensées, elle laissait son carnet noir tomber sur le sol, ce qui faisait un bruit sourd. « Rah ». Léger soupir poussé par Liora, elle ramassait son carnet regardait l’étendue de son talent. Aucune autre hébé n’était dans la chambre, pas de Sélène en vue, ni même Micaëla ou Rosalina. Elle était seule et c’est ce qu’elle recherchait depuis la bataille. Ne pas être avec les autres, ne pas avoir ces regards braqués sur elle. La bête noire de Beauxbâtons. Elle avait tout de même pris la vie sans même le savoir. Les yeux braqués sur les dessins de l’an dernier, elle esquissait un sourire avant de reprendre son air sérieux. Jericho immortalisé sur une feuille de papier, les cheveux de Jezabel dessinés par ses doigts fins, l’un des rares sourires qu’Amadeus sortait et les notes de musiques qu’il avait dessinées sur une feuille lors d’un moment passé avec Hugo et elle. Ce temps-là semblait si loin, presque irréel, comme si une vie heureuse était impossible à imaginer pour elle. Tout avait basculé. Son père, son cousine, son adoption, sa cousine qui partait à l’autre bout du monde pour se reconstruire, finalement elle aurait dû suivre Gabrielle, ne plus regarder en arrière et avancer, enfin. Sa vie avait toujours été ennuyeuse, c’était probablement l’une des raisons qui la poussaient à être aussi méchante et à s’amuser avec les sentiments des gens. Elle s’ennuyait terriblement. Hugo passait son temps à faire des magouilles et à parler de Sélène, Jezabel était en Russie, Amadeus ne donnait plus signe de vie et encore heureux pour elle, elle n’imaginait pas encore que leurs retrouvailles n’allaient pas être à son goût.

Besoin de prendre l’air. Liora sortait enfin de sa chambre pour aller vers les jardins, avant de prendre son repas. Elle étouffait au sein de l’académie. Sa prison éternelle, tant les années ne passaient pas vite, et avec la nouvelle université, elle savait déjà où elle allait passer ses prochaines années après l’académie. Elle rêvait de faire des études dans la médecine. Etrange pour une fille qui n’avait rien de doux et de généreux, mais c’était comme ça, elle avait cette idée en tête et ne comptait pas la lâcher d’aussitôt. Alors elle se pavanait dans les jardins de Beauxbâtons, ceux qui respiraient le romantisme, l’amour, la délicatesse et le luxe, tout ce qu’elle blâmait. Perdue dans son histoire avec Jezabel, elle préférait ne même pas penser aux bons moments que les autres pouvaient passer ici, à se bécoter, sans aucun respect pour ceux qui voulaient passer un moment tranquille, à dessiner ou lire. Les couples la gênaient. Elle se rappelait combien elle était seule et perdue dans ce domaine. Jezabel allait rentrer en Russie, et allait probablement connaitre d’autres filles, d’autres garçons et très vite oublier sa meilleure amie qui l’attendait dans sa prison dorée. L’académie semblait si vide sans sa meilleure amie, elle en était malade. Passer sa dernière année puis les suivantes à l’université seule alors qu’elle se voyait déjà passer sa vie avec elle, main dans la main, comme elles l’avaient toujours fait depuis ce serment inviolable. Mais tout avait changé, Jezabel était toujours la même mais pas Liora. Devenue plus sensible avec ses proches mais encore plus mauvaise avec des inconnus. La plupart des élèves ne savaient plus comment réagir, comment se comporter avec elle tant elle était imprévisible et incroyable. Le ventre qui criait famine, la tête posée contre un arbre, les genoux contre sa poitrine, elle ne voulait pas se mêler à la foule, même si Hugo devait l’attendre pour manger. Elle regrettait son ancienne vie, elle enviait celle des autres. Elle ne voulait plus être elle et avoir son existence.

La brune entrait dans la salle à manger et s’installait seule, après qu’Hugo soit parti en cours. Alors, elle terminait son repas, évitant de regarder les passants. Ses doigts dessinaient ce qu’elle pensait, bizarrement le dessin était très sombre, comme tous ceux qu’elle faisait depuis la guerre civile. Elle détestait les dessins clairs. Ce qui était étrange sur ses dessins, c’est qu’elle dessinait avec un crayon blanc, mais cela n’empêchait pas qu’ils soient si sombres et déprimants. Elle arrivait à faire ressortir les côtés sombres avec du blanc, ce qui pouvait être surprenant. Liora buvait une gorgée d’eau et levait enfin le regard vers les autres élèves. Il y avait cette blonde, celle qui la fixait constamment. Jeanne si ses souvenirs étaient bons. Elle n’éprouvait aucune sympathie pour elle, cela étant empiré par les regards qu’elle lui lançait constamment. Encore une fois, la blonde la regardait puis baissait le regard. Liora détestait ce genre de comportement. Elle préférait quelqu’un qui la fixe droit dans les yeux, qui viennent et lui crachent les pires horreurs au visage, mais la blonde semblait trop lâche, ou trop intimidée pour le faire. Alors, Liora allait le faire à sa place. Elle refermait son carnet noir, et d’un pas ferme se plaçait devant la blonde. « Il y a un problème ? ».






codes par meijy.
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Message Posté Dim 2 Sep - 17:53.
Il était déjà trop tard. Je n'avais même pas besoin de me retourner pour savoir qu'elle s'était levée, elle aussi, et qu'elle marchait à grands pas vers moi. J'avais l'impression d'entendre ces pieds frapper sur le sol, de façon décidée. Provocante peut-être. Comme pour me montrer, déjà, avant même qu'elle ne soit arrivée à mon niveau, que j'allais passer un sale quart d'heure. J'imaginais tout cela bien sûr. Je n'avais pas l'ouïe particulièrement fine, et j'étais bien incapable d'identifier quelqu'un au bruit que faisait ses pas. Et encore moins dans un tel brouhahas. Mais je le savais. Comment aurait-il pu en être autrement ? Je sentais ses yeux me lancer un regard noir. Ma nuque me brûlait, et je ne pouvais pas m'empêcher de passer ma main dessus, pour effacer cette sensation très désagréable. Mais rien à faire, elle persistait. Elle s'intensifiait même, au fur et à mesure -du moins, c'est ce que je pensais- qu'elle s'avançait vers moi, que la distance entre nous deux s'amenuisait. Dangereusement. J'avais déjà éprouvé cette sensation des dizaines de fois : l'impression qu'on me fusillait du regard, qu'on s'approchait de moi, qu'on allait m'insulter, me railler, m'humilier. A chaque fois, je m'étais trompée, il ne s'était rien passé. Hier encore, j'avais cru que Nathaniel me regardait avec méchanceté et allait me lancer, une nouvelle fois, une de ses petites piques mesquines. Cependant, il s'en était pris à une autre fille, située non loin de moi, d'où ma méprise. Cette fois-ci, c'était différent. J'étais sûre et certaine que Liora me détestait et qu'elle venait me le dire. Elle avait surpris mes regards, et elle venait me punir, me ridiculiser devant les autres élèves. Je respirai un grand coup. Je savais me défendre, n'est-ce pas ? Je connaissais bien quelques sortilèges qui me permettrait de... survivre. Je la sentis me contourner, et se placer face à moi. Elle me regardait droit dans les yeux, impossible pour moi de détourner le regard. De faire comme si je ne l'avais pas vu. Comme si elle ne me barrait pas le passage. Comme si, soudain, quelqu'un m'appelait. Comme si je me rappelai de quelque chose à faire, loin, très loin d'ici. Impossible. Je l'avais vue, je savais qu'elle venais me parler. Et elle, elle savait que je le savais.

« Il y a un problème ? »

Clair, net, précis. Une simple question, qui, pourtant, me fit paniquer. Une simple question qui montrait toute sa détermination. Une simple question, dans laquelle elle avait mis juste assez de colère, juste assez de mépris. Non, bien sûr, il n'y avait pas de problème. Pourquoi il y en aurait-il un ? Voilà ce que j'aurais du lui répondre. Mais à la place, je restais les bras croisés (peut-être était-ce une dernière tentative pour me protéger), figée, la bouche fermée. Je finis par me rappeler qu'il fallait que je respire, et bougeai un peu. Je jetai un coup d'œil aux alentours m'assurant que personne ne nous regardait. Je constatai avec soulagement qu'aucun cercle ne s'était formé autour de nous : cela aurait été pour moi insupportable. J'allai déjà avoir du mal à me « disputer » avec Liora, mais si il fallait le faire devant d'autres personnes hilares... ce n'était même pas la peine d'essayer. Je regardai à nouveau devant moi, et remarquai l'impatience de la brune qui me faisait face. Il fallait que je parle, bien sûr. Elle m'avait posée une question. Nous n'allions pas nous éterniser là, d'autant plus que nous étions en plein passage. Je pris une nouvelle inspiration. Une grande bouffée d'air, comme si je m'apprêtais à plonger en apnée. C'était presque le cas. J'allais entrer en plein conflit, et je détestais ça.

« Non, aucun problème. Bien sûr que non. Pourquoi... pourquoi un problème ? Je veux dire, on ne s'est jamais parlé... ni rien... On se... on se connaît à peine, non ? »

Pendant tout ce temps, je n'avais pas osé la regarder en face. Mes yeux s'étaient promenés un peu partout, observant les autres élèves, s'arrêtant sur un visage, un sac, une table. Ils n'avaient enregistraient que quelques détails : une tâche de rousseur, une fleur brodée, un tas de miettes. Juste avant que je continue, ils se fixèrent sur elle.

« Tu... tu penses qu'il y a un problème, toi ? »


Tout en parlant, je l'entraînais l'intérieur de la salle à manger. Enfin un peu éloignée du flux d'élèves se dirigeant vers la sortie, je repris mon souffle. J'avais peu parlé, mais j'étais essoufflée. Franchement, je faisais peine à voir. En tout cas, je me faisais de la peine, à moi. Incapable de tenir tête à quiconque. Incapable de me défendre un tant soit peu. Je rougis rien que d'y penser. Quelle honte. Il ne manquait plus que je ne me mettre à pleurer. Mauvaise idée : penser à cette éventualité me fit venir les larmes aux yeux. Fichue émotivité.

« Ecoute, je ne sais pas quoi te dire. Je suis désolée si j'ai fait quoi que se soit qui t'ait perturbée, gênée, énervée, ou je ne sais quoi d'autre. Dans tous les cas, je ne pensais certainement pas à mal, je peux te l'assurer. On peut en parler si tu veux mais... je... je pense pas que ce soit nécessaire. Et puis, je ne voudrais surtout pas que tu arrives en retard à ton cours à cause de moi ! Là, ce serait vraiment un problème si je te retardais comme ça, alors... »


Bon. J'avais épuisé tous mes arguments pour arrêter ici cette mascarade. Pour tout arrêter tant qu'il était encore temps. Tant que je ne m'étais pas encore ridiculisée. Tant que j'avais résisté à mon irrépressible envie de fuir. Si tout se passait bien, si, pour une fois, j'avais agis comme il le fallait, dit les bons mots, alors elle allait regarder sa montre, constater qu'elle était en retard et partir. Ou alors, elle me dirait qu'il n'y avait pas de problème. Ou qu'elle acceptait mes excuses, tout simplement. Et on en reparlerait plus. Du moins, jusqu'à la prochaine fois...
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Message Posté Sam 15 Déc - 16:53.
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