Le froid se fait de plus en plus redoutable, une chance en un sens pour elle, ainsi tout le monde est trop occupé à survivre qu'a regarder son apparence. Malgré son air frêle, sa peau écailleuse lui donne un avantage par rapport à tous les autres. Elle sert Aurore et Artémis contre elle, essayant de leur donner autant de chaleur qu'elle le peut même si ça ne fonctionne pas vraiment comme ça. Elle cherche une solution pour eux, elle se demande jusqu'où cela va les mener, ce qui va arriver. Elle sent Artémis et sa main tremblante, elle le regarde doucement, elle jette un oeil à Aurore aussi, malgré son air enfantin, elle comprends que sa meilleure amie s'inquiétait énormément et se demandait ce qu'elle fichait là. A vrai dire, Eva se posait la même question, elle savait qu'Au' et Arté n'étaient pas courageux pour un sous et qu'ils devaient sûrement être en panique totale avec une seule envie, faire demi tour. Elle connaissait ses hypnos malgré tout. "Faites attention à vos yeux !" Elle manipula sa baguette avec un peu de mal vu que chacun de ses bras étaient occupés, une chance pour elle Aurore ne tenait que son bras en captivité, mais pas sa main. "Lumos Solarem !" Une lueur assez intense arriva et les éblouit avant de diminuer en intensité et de les laisser s'accommoder. Elle espérait que cette lumière solaire les réchaufferait tous un peu, au moins partiellement même si ça n'avait rien de très folichon. Elle ne put s'empêcher de penser à Amadeus et Jacob, se demandant ce qu'ils faisaient, si tout allait bien, si l'autre groupe s'en sortait aussi...

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Saut dans l'inconnu

J'avais littéralement l'impression de congeler sur place et le lumos d'Evangeline me brûla presque les rétines vu que je ne m'y étais pas attendue. Je percutai, d'ailleurs, un mur dans un bang sonore, tête la première car j'étais penchée en avant pour lutter conter le froid. "Aye!" m'écriai-je, les yeux piquants de larmes de douleurs et d'éblouissement en me frottant un front douloureux d'une main pas moins douloureuse. Finalement, nous parvinrent à la pièce suivante dont l'odeur d'hôpital n'était pas sans rappeler Sainte Mangouste. En voyant une infirmière s'approcher de nous, je crus - bien naïvement - qu'elle allait s'occuper de nos engelures, mais non. Elle nous posa une nouvelle énigme. Je restai d'abord interdite, le temps que sa question monte à mon cerveau gelé avant de m'exclamer: "1 heure 45" je rougis vivement me rendant compte que je n'en avais pas discuté avant avec mes camarades. Et si c'était faux? Je me tournai vers eux, penaude et esquissant un "désolée" muet avec mes lèvres gercées.

Il fallait bien que son lumos solarem face une victime, elle grimaça en entendant le BANG sonore que provoqua la rencontre entre Rosalina et le mur. "I'm sorry..." Elle dirigea alors sa baguette droit devant eux, essayant de le plus faire de dégâts sur les autres ce qui au fond ne changeait pas grand chose niveau chaleur pour eux, mais au moins dans ses bas-fond, ils avaient un peu de soleil avec eux. Quelle ne fut pas la surprise d'Evangeline lorsqu'elle arriva à Sainte-Mangouste avec les autres. Décidément, les sous-sols de l'Académie ruisselait d'endroits imprévisibles. C'était si étrange. Elle grimaça en sentant l'odeur forte de médicaments qui régnait dans l'air, et lorsqu'elle se rendit compte que la clarté du jour la faisait luire comme pas possible, elle coupa son sortilège et se cacha contre Artémis, Tête baissée, main dans une poche avec celle de son compagnon du cercle des poètes, l'autre rentrée dans la manche de son manteau. Son coeur battait frénétiquement Elle essayait de contrôler son don et son instinct de survie afin de faire disparaître ses écailles au plus vite, n'écoutant même pas l'énigme ni la solution que Rosa s'empressa d'énoncer.Elle serra plus fortement la main d'Artémis.

En arrivant dans la pièce suivante, Wade était rassuré. Au moins ici, rien de mal ne pouvait leur arriver et il sentait déjà ses mains se réchauffer. Ils étaient à « Sainte-Mangouste » ou du moins c'est ce que les entrailles du château de Beauxbâtons voulait leur faire croire et ici, l'écossais se sentait en sécurité. Beaucoup de personnes détestent les hôpitaux mais ce n'était pas le cas de Wade... Heureusement pour lui en même temps. En Médecine Magique il devrait faire des stages là-bas et ça aurait été dommage qu'il haïsse cette odeur si spécifique au milieu hospitalier. Lentement une infirmière leur posa une nouvelle énigme.
Le garçon n'entendit même pas la fin de la question, en se pétrifiant en entendant le nom de Willow... Est-ce que quelqu'un était au courant ?!
Heureusement, Rosa répondit tout de suite et ne se retourna qu'ensuite pour s'excuser d'avoir donné la réponse sans concerter le reste du groupe.
En faisant, comme s'il avait réfléchi aussi, Wade acquiesça d'un signe de tête avec un petit sourire comme pour dire qu'il avait eut la même idée qu'elle... Finalement, le garçon n'avait qu'une envie, s'en aller le plus loin possible de cette salle et de cette infirmière...

Aurore M. Boissier a écrit:

C'est drôlement dangereux de partir à l'aventure. Mais parfois, si c'est ça qui est nécessaire pour réparer une amitié, pourquoi pas? Et puis avoir peur, ça nous rapproche des garçons, non? Hihi!

artéfact, où es-tu?

Le nez caché dans la manche d'Eva, j'eus la chance de ne pas être trop aveuglée par son lumos. Une chance, parce que le petit soleil éclairait beaucoup! Même si bon, mes doigts étaient encore complètement gelés. Peut-être allaient-ils bientôt coller sur la manche d'Eva, si ça continuait. Laissant mes yeux s'accoutumer à l lumière de la nouvelle pièce qui nous accueillait, moins froide que la précédente mais tout de même moins accueillante que la première, j'ai la surprise d'avoir des odeurs connues qui me sont venues au nez.Ça sentait Chris! Ça sentait mon frère! Peut-être qu'il est là, quelque part, derrière l'infirmière qui parle à Rosa? Regardant autour de moi, je ne le vois pas. C'est certain, nous sommes dans les sous-sols de Beauxbâtons, mais qui sait, peut-être que ça aurait pu être un miroir de la réalité, non? Bougeant les doigts, j'essaye tant bien que mal de réchauffer mes doigts. Peut-être que l'infirmière va nous offrir quelque chose pour nous réchauffer? Et nous dire si le trésor perdu est encore loin! Ça serait bien ça, oui oui! Parce que bon, j'ai l'impression que mes oreilles vont bientôt tomber. "Elles sont encore là, Eva, mes oreilles?"

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Saut dans l'inconnu

Pourquoi l'infirmière n'était-elle pas contente que j'ai donné la bonne réponse? Je n'y comprenais plus rien. L'hôpital, jusque là lumineux, se mit à devenir sombre, presque aussi ténébreux que les couloirs que nous avions parcourus jusque là et, tout à coup, des inferis surgirent. Après un sursaut et un mouvement de recul dus à la peur, je me ressaisis et criai à mes camarade: "Le feu! Ils ont peur du feu!" Après tout, j'avais enquêté sur eux avec ma cousine... Je savais donc parfaitement - en théorie du moins - comment nous en débarrasser...

Mais les choses étaient parfois plus faciles à dire qu'à faire. Croulant sous le poids, mes incendio peinaient à faire refluer ceux qui se jetaient sur moi et je ne pouvais qu'espérer que mes camarades aient plus de chances. Une douleur intense m'envahit tout à coup et ma jambe lâcha sous mon poids. Je me retrouvai soudainement sous un inferi qui venait de planter ses griffes et ses dents dans la chair tendre de ma cuisse et qui semblait décidé à me dévorer vivante. Je hurlai, littéralement, essayai de me débattre, ne pensant plus sur le coup à rien d'autre, et encore moins à la magie. Je lui donnai des coups de pied dans la tête avec ma jambe indemne, mais rien n'y faisait. Je sentais ses griffes me lacérer, ses dents fourrager dans ma chair et étais à deux doigts de tourner de l'oeil.

Ils avaient eu bon enfin ! Mais comme à chaque fois rien n'aller se passer comme ils l'auraient tous souhaité...L'horreur se produisit devant leur yeux. Eva ne s'avait plus où regarder. Elle avait lâché la main d'Artémis et le bras d'Aurore pour se reculer. Complètement paniquée. Sa peau écailleuse venait de s'en aller à son plus grand soulagement, mais lorsqu'elle vit les inféris avancer vers eux, elle eut peur. Pas peur d'eux non... même si ils étaient tout bonnement terrifiants. Non. Elle avait peur des sortilèges de feu qui allaient être utilisés. Les premiers furent lancer même si ils étaient faibles, elle essaya d'appliquer les conseils du professeur Houdini, et de vaincre se tressaillement qui la prenait au corps, cette sensation de mort certaine pour elle. Elle avait l'impression d'être dans un four. Par bravoure et parce qu'elle ne voulait montrer sa faiblesse, elle attrapa sa baguette et la pointa vers un inféri qui allait s'en prendre à Wade et Artémis. "Incendio.." La flamme jaillit faiblement, assez pour faire fuir le monstre mais trop pour la jeune sorcière. Elle se retint au premier bras qu'elle trouva, tête vers le ciel, elle étouffait comme si les flammes l'embrasaient elle et que la fumée noyait ses poumons. Elle happait l'air avec grand difficulté, blanche comme un linge, on pouvait voir des perles de sueurs couler le long de son visage. Le tourment cessa lorsque son coeur bien trop angoissé lui fit faire un malaise. L'inconscience arriva durant la chute qui la fit tomber comme une feuille morte.

Une nouvelle fois, il s'avéra que le groupe avait vu juste. Ils avaient donné la bonne réponse à l'infirmière mais, tout comme la dernière fois, on aurait dit que la jeune infirmière aurait préféré entendre une mauvaise réponse. L'hôpital si lumineux et paisible s'assombrit soudainement et Wade ne s'y sentait plus du tout en sécurité. Les yeux de l'écossais passaient tour à tour entre l'infirmière, le personnel de l’hôpital et ses camarades. Il cherchait désespérément la porte qui leur permettrait d'atteindre la prochaine salle mais avant qu'il ait pu trouver une solution, tous les gens autour d'eux se transformèrent en inféris.
Il en avait vu tellement qu'au lieu d'afficher de la peur le garçon avait l'air près à exprimer toute sa haine.
Baguette levée, Wade était près à combattre. Rosalina leur cria de lancer des sortilèges de feu ce qu'ils essayèrent tous de faire... Malheureusement ce n'était pas assez et Rosalina se fit attaquer. Wade lança un sortilège sur l'inféri qui était en train de lui mordre la jambe et essaya de l'aider à se relever.
Dans son dos, il sentit une forte chaleur et en se retournant compris qu'Eva venait de lui sauver la mise au péril de sa santé... Contrairement à la plupart des gens présents, Wade était au courant de la condition d'Eva et il savait qu'il fallait qu'elle sorte d'ici rapidement...

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Saut dans l'inconnu

Je n'aurais jamais pensé devoir un jour la vie à Wade, et pourtant... l'Incendio qu'il lança fit littéralement fuir l'inferi qui voulait me dévorer vivante, à mon grand soulagement. Je le laissai m'aider à me relever mais manquai de m'écrouler lorsque je voulus m'appuyer sur ma jambe. Instinctivement, je voulus regarder les dégâts mais m'en empêchai. Elle était encore accrochée au reste de mon corps, c'était tout ce qui comptait et je savais pertinemment que, si je regardais, je tournerai de l'oeil. La douleur était déjà difficilement supportable. "Merci, Wade..." sifflai-je entre mes dents, non par ressentiment ou quoi que ce soit d'autre mais bel et bien parce que c'était le seul moyen de ne pas hurler de douleur. Mes traits tirés, les larmes qui roulaient sur mes joues devaient pourtant indiquer la souffrance que je ressentais à l'heure actuelle.

Alors que nous commencions à avancer, moi m'appuyant sur lui, je pus constater à quel point je les ralentissais. Une partie de moi voulut leur dire de partir devant, que je les rattraperai plus loin, mais j'en étais incapable. A peine cette pensée m'avait-elle effleuré l'esprit que je m'agrippais plus fort à Wade, craignant qu'il n'ait la même idée et ne propose de me laisser là. "Me laisse pas là.. S'il te plait..." lui dis-je d'une voix implorante en levant vers lui un regard affolé. Je ne me rendis compte qu'après qu'Artemis portait Eva dans ses bras et me souvins que mon amie ne supportait pas le feu. Je me mordis la lèvre, partagée entre la culpabilité d'avoir rappelé que les sortilèges de feu étaient le seul moyen de se débarrasser des inferis et le soulagement de ne pas être la seule à "être un poids pour les autres" en cet instant.

Finalement, nous atteignîmes tous vivants une nouvelle salle. Cette fois, je craignais ce que nous allions y trouver, ce qu'on pourrait nous demander et ce qui en résulterait. Pour autant, la douleur m'empêchait de me concentrer sur quoique ce soit qui pourrait être dit et c'est toute surprise que j'entendis quelqu'un prononcer le mot "dictionnaire" près de moi.

Le noir, le chaos, l'impossibilité. Elle était devenue une poupée de chiffon et n'entendait plus rien, plus rien de ce qu'il se disait. Elle était prise dans un rêve. Dans un cauchemar plutôt où elle ne pouvait absolument rien contrôler. Prise dans une cage de verre, elle voyait de l'eau partout autour d'elle mais pas avec elle. Amadeus était plus loin comme Aurore et Jacob et ils s'éloignaient d'elle. Elle tentait bien de crier et de frapper contre les vitres mais rien ni faisait. Elle se sentait comme dans un four et suffoquait jusqu'à ce que la cage ne se brise d'un coup sans qu'elle ne comprenne rien et qu'elle ne retrouve alors l'océan. Elle revivait. Faiblement, elle ouvrait ses yeux alors qu'ils marchaient ou même courraient vers une autre salle. Eva fut éblouit par la luminosité, elle ferma ses paupières pour les mouvoir faiblement quelques secondes après. Elle sentit l'odeur d'Artémis dans ses narines et redressa un peu son visage pour enfin apercevoir sa mâchoire. Elle sentit aussi Aurore accrochée à eux qui semblait inquiète elle avait pleuré, les traces se voyaient sur ses joues. Evangeline commença à remuer et à faire quelques petits bruits qui attira l'attention de ses camarades alors qu'elle écoutait le professeur parler. Enfin l'homme du moins, sa vision était encore brouillée elle n'arrivait pas voir ce qu'il se passait. L'énigme lui trottait dans la tête et s'entrechoquait dans sa matière grise comme un boomerang, elle pensa presque immédiatement à un dictionnaire mais fut incapable de le dire à haute voix essayant par dessus de reprendre le contrôle de son corps et de se redresser mais elle se sentait faible et molle....

Enfin ils étaient sortis de cette pièce. Aidant Rosalina à avancer il lui adressa un petit sourire de soutient, il n'était pas question qu'il la laisse là. Il n'était pas question qu'un des membres du groupe restent derrière aussi amoché soit-il. Déjà qu'il était difficile de rester en vie dans les entrailles du château en groupe alors tout seul... C'était du suicide.
Wade espérait qu'ils en avaient bientôt terminé et qu'après avoir trouvé l'artefact il leur serait plus facile de rentrer car il commençait à se dire qu'ils seraient bientôt tous KO. Rosalina ne pouvait plus se déplacer sans s'appuyer sur lui, Evangeline était évanouit dans les bras d'Artemis et Aurore n'avait pas vraiment l'air d'attaque... Lui-même ne savait pas encore combien de temps il allait réussir à tenir mais il n'envisageait même pas de rentrer si proche de l'artefact.
Ils pénétrèrent dans une nouvelle pièce, la bibliothèque de Beauxbâtons. Encore un lieu qu'il aimait et dans lequel il se sentait rassuré mais après ce qu'ils avaient vécu dans les autres pièces, le garçon resta sur ses gardes. Un homme les interpella et leur posa une nouvelle énigme... Wade se tourna vers ses camarades :

W a d e – « Dictionnaire ? Dictionnaire »

En attendant la réaction de ce qui semblait être un professeur, l'écossais posa une main sur sa baguette. Il savait à quoi s'attendre maintenant et il ne voulait pas être pris de vitesse.