La chasse à l'artefact _ Groupe 1 _ Couloir est

Saut dans l'inconnu

Etais-je stressée? Oui. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, même. Pourtant, je savais que je n'avais pas d'autre choix que de foncer, maintenant que je m'étais portée volontaire. Ouvrir la marche n'était, toutefois, pas vraiment ce que j'aurais souhaité faire, mais bon. Il en fallait bien un, de toute manière. Ma cousine avait été envoyée dans l'autre groupe, avec le professeur de potions, et je devais bien reconnaître que cela me soulageait plutôt de savoir qu'elle serait en sécurité avec un membre du corps enseignant. Nous, de notre côté, nous n'étions qu'une bande d'adolescents, même si l'un d'entre nous était étudiant en première année. Ouais, tout compte fait, cela ne relevait pas beaucoup le niveau... D'autant que les lieux étaient pour le moins inhospitaliers: froids, humides, sombres... Je refermai les pans de ma cape que je portai pour une fois sur le dos en plus d'un pantalon et d'un gros pull et voulus utiliser un lumos pour nous éclairer... Lumos qui resta sans effet, à ma grande inquiétude. Ca commençait mal... "Quelqu'un a pensé à prendre une torche?" demandai-je en me tournant vers mes compagnons d'infortune.

Elle était restée aux côtés d'Amadeus tout le temps, il avait ce ton grave, ce visage inquiet qui la faisait frissonner, elle avait bien compris que le temps presque doux et joyeux du bal était loin derrière eux alors que ce n'était que quelques jours auparavant. Comment croire que tout déclinerait ainsi ? Elle se disait que le monde magique devenait complètement fou. Que c'était impossible à suivre le mouvement dans de telles conditions, et elle se demandait si le Ministre avait réellement raison, et si il faisait quelque chose. Depuis le début, il envoyait des gens au casse-pipe sans même prendre le temps de se bouger lui-même. Elle détestait ce genre d'homme. Elle se disait : heureusement que mon père n'est pas ainsi. Elle se demandait si pour lui tout allait bien en Afrique. Elle avait si peu de nouvelles, c'était une véritable torture pour eux ils étaient si fusionnels. Elle avait l'impression d'être arrachée à une partie d'elle-même. Elle aurait voulu rester aux côtés d'Amadeus, mais elle comprit que ce n'était pas possible, aussi, dans le mouvement de masse, elle se rapprocha rapidement d'Artémis. Elle se sentirait un peu plus en sécurité avec son ami juste à ses côtés. Mais alors qu'elle commençait à avancer, elle sentit quelqu'un lui attraper le bras avec ferveur. Surprise, elle vit Aurore marchant à ses côtés en se cramponnant à elle. Sans un mot, elle attrapa sa main dans la sienne, baguette dans l'autre, prête à affronter le danger. Amadeus avait raison, le Ministère n'allait pas venir les sauver... c'était à eux de tenter quelque chose pour leur école. Elle tourna sa tête vers Rosalina dont le lumos ne fonctionna pas. Une torche... Oui c'est une bonne idée mais comment en avoir une... Elle soupira avant de se souvenir qu'il n'y en avait pas loin. "On est passé devant quelques une... Mais je n'ai pas pensé à en prendre...." Elle chercha, de sa main tenant la baguette, celle d'Artémis afin de sentir sa présence et d'avoir un peu de réconfort. Ils se lançaient dans la gueule du loup, ils le savaient tous, mais personne ne voulait reculer.

Quand il apprit qu'une chasse à l'artefact allait être organisée à Beauxbâtons, Wade ne réfléchit même pas plus de deux secondes avant de décider d'en faire partie. Il n'arrivait pas à rester les bras croisés quand il savait que quelque chose était en train d'arriver. Il n'arrêtait pas de se demander ce qu'ils allaient affronter et ce qu'ils découvriraient pendant cette quête. Quelques semaines plus tôt, le garçon s'était rendu à Londres pour assister au discours du Ministre et il n'avait pas été très convaincu... Il était persuadé que le Ministre ne leur disait pas tout et il savait que tout ce qu'il avait dit n'était pas entièrement vrai. January. William. Et tant d'autres qui étaient obligés de se cacher pour rien. Il fallait agir rapidement et cette recherche de l'artefact de Beauxbâtons était quelque chose à faire dans les plus brefs délais.
Il arrivait au point de rendez-vous pile à l'heure et déjà presque tous les participants étaient présents. Il connaissait la plupart de ces derniers mais quand il fut question de faire des groupes, Wade décida qu'il valait peut-être mieux qu'il se rende dans le groupe où il connaissait le moins de personnes. Avec Micaëla, Maxence, Jeanne et Zeppelin à ses côtés il aurait plus pensé à leur sécurité qu'à la chasse elle-même et il n'avait pas envie de ralentir le groupe. Il les laissait donc avec son mentor, le professeur de potion de l'Académie et partait plutôt soulagé pour eux. Normalement, il ne se ferait pas trop de soucis pour eux... Du moins il l'espérait.
Rosalina n'avait pas l'air particulièrement réjouit de le voir dans son groupe mais pas non plus dépité ce qui le rassura. Ils n'étaient clairement pas partis sur de bonnes bases tous les deux quand il était question partir à l'aventure dans les entrailles du château, heureusement qu'ils laissaient leur « différent » de côté. Il salua poliment Evangeline et adressa un signe de tête aux autres membres du groupe qu'il ne connaissait que de vu.
Il faisait froid et de plus en plus sombre. Quand Rosalina essaya un Lumos et que rien ne se passa, l'écossais eu une boule au ventre. Si la magie était inefficace ça allait clairement leur compliquer la tâche, m'enfin. Maintenant qu'il était là, il n'était plus question de faire demi tour. A la question de Rosa, le garçon fit non de la tête et se tourna vers ses camarades.

Il observa longuement les élèves, étudiants et professeurs qui s'étaient portés volontaires pour cette chasse éperdue de quelque chose qui les dépassait, puis échangea un regard avec Amadeus. Il fallait bien qu'un d'eux y aille, et Artémis avait choisi d'y aller, pour une raison qui lui paraissait étrangement obscure. Il n'avait jamais été courageux, ni même téméraire ou fondu d'aventure. Il savait seulement qu'il devait le faire ; parce qu'en tant que membre du Cercle, en tant que Bras-droit, il savait tout ce qu'impliquait cette recherche pour leur avenir. C'était sans doute trop grand pour le gamin qu'il était encore - il n'avait que dix-huit ans, à peu de choses près comme la grande majorité des personnes qui avaient décidé de se jeter dans la gueule du loup. Ce serait dangereux, et rien n'indiquait qu'ils seraient en mesure de parvenir au bout de leur entreprise. La peur lui nouait le ventre, la terreur lui grignotait les entrailles, et l'obscurité qui régnait dans les sous-sols ne lui étaient jamais apparues aussi oppressantes. De souvenir, il n'avait jamais eu peur du noir - il n'était, de toute évidence, jamais trop tard.

Zeppelin partit avec l'autre groupe, tandis qu'Artémis restait avec Evangeline et Rosalina. Il avait entr'aperçu l'étudiant lors du bal, avant qu'il ne le quitte prématurément avec Lena, et connaissait Aurore pour être dans la même écurie et la même année qu'elle. Il se demanda ce qui les motivait à se trouver là et s'enfoncer avec volonté dans les secrets de l'Académie. Sans doute, comme lui, par une pulsion incomprise qu'ils avaient hérité des horreurs qu'ils avaient vécu l'année passée : l'Organisation secrète, les batailles incessantes et infernales, le doute, la peur, la douleur. Artémis restait un gamin naïf, parce que sa nature était chevillée à son âme, mais il avait grandi, et perdu ce qu'il avait de candeur enfantine. Celui qu'on moquait pour son optimisme désarmant, presque utopique, avait grandi. Il resterait toujours ce garçon pas bien doué, mais au moins prenait-il désormais les devants, risquant sa peau. C'était sans doute inconscient, mais de toute évidence, à part des jeunes de son âge, il n'y avait plus grand-monde sur qui compter. Il salua d'un hochement de tête Amadeus avant de s'éloigner, priant, au moins, pour revenir vivant - dans quel état, c'était une autre histoire. Et puis, il aurait tout le temps de regretter son acte de bravoure sans doute inconsidéré.

Rosalina avait pris la tête ; il reconnaissait bien son tempérament volontaire. Il sentait Evangeline marcher à ses côtés, jusqu'à ce que sa main se glisse dans la sienne ; d'instinct, il la lui serra. C'était tout ce qu'ils pouvaient espérer de réconfortant dans cet endroit glauque, après tout. La lueur qu'émit la baguette d'Aurore était faible, malgré la puissance du sort ; et à en juger par l'échec de celui de Rosalina, il n'y avait, encore une fois, pas à espérer quelque chose de meilleur. Il respira longuement, refoulant la vague d'appréhension. C'était prévisible ; enfin mieux valait s'en convaincre. Il haussa les épaules à la question d'Aurore. De son avis, là, maintenant, tout de suite, il aimerait bien qu'il soit interminable, ou alors que ce soit un cul-de-sac, histoire qu'il puisse revenir en arrière et se planquer sous sa couette. Il le sait bien : il n'est pas courageux.

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Saut dans l'inconnu

J'étais définitivement horriblement trop stressée. Si mon sortilège avait lamentablement échoué alors que j'étais en général plutôt bonne à cela, celui d'Aurore, lui, avait fonctionné. Qu'à cela ne tienne, je ferais mieux la prochaine fois. Je pris une grande inspiration pour me reconcentrer et relançai mon sortilège, qui, cette fois, fonctionna, ce qui nous permettait d'avoir de la lumière à l'avant et à l'arrière de notre convoi. Nous finîmes par arriver dans une première pièce tellement lumineuse que je dus fermer les yeux, et éteindre ma baguette. Etait-ce simplement le contraste de l'obscurité complète et de la lumière qui me faisait cet effet? Difficile à dire... Quoiqu'il en soit, lorsque mes pupilles se furent enfin habituées à la soudaine clarté, je n'eus que le temps de m'incliner en face de l'hypogriffe qui s'approchait de nous pour le saluer à mon tour. Toutefois, je n'eus pas le temps de me demander ce qu'il faisait là ni quoi que ce soit d'autre, puisqu'il nous posa une première colle. Hein? J'écarquillai les yeux, avant de me tourner vers mes camarades pour voir ce que eux en pensaient, je n'en avais, quant à moi, pas la moindre idée. Nous discutâmes la question quelques instants avant qu'ils ne me désignent pour être porte-parole grrr. Je répondis donc à l'énigme d'une voix timide, avec un ton interrogatif qui me dérangeait particulièrement: "Euh... 3?" Et s'il fallait expliquer le raisonnement, je laissai le soin à mes comparses de s'en occuper...

Aurore lui tenait toujours le bras, elle était fière de voir que sa meilleure amie avait réussi à faire un sortilège là ou d'autre avait échoué, mais elle ne dit rien, sachant que par stress, elle aussi aurait sûrement des ratés. Elle sentit la main d'Artémis se resserrer sur la sienne, malgré l'obscurité, elle tourna son visage vers son ami, elle avait l'impression de sentir son coeur qui pulsait à toute vitesse, d'une légère pression de son pouce, elle fit une caresse sur la peau frissonnante de son ami, voulant lui donner un peu de courage dans ce simple geste qu'elle voulait rassurant. Ils arrivèrent enfin dans une pièce incroyablement lumineuse, elle cacha son visage contre l'épaule d'Artémis par réflexe ayant les deux mains de prises, et lorsque que la luminosité ne devint plus vraiment une gêne, elle soupira de bien-être. C'était étrange de ce sentir si bien dans de telles circonstances, mais la pièce lui apportait une plénitude incroyable. Elle vit alors l'hyppogriffe majestueux arriver, elle avait un regard de petite fille. Admirative et émerveillée, elle aurait voulu aller le caresser et l'observer, à la place, elle s'inclina respectueusement pour lui montrer l'admiration qu'elle pouvait avoir, et dans sa courbure, elle n'oublia pas d'entraîner Artémis et Aurore, se redressant enfin, elle fut surprise de l'entendre parler et prononcer une énigme. "Trois...." Elle tourna sa tête vers Rosalina qui avait eu la même idée qu'elle. Si seulement ça pouvait être la bonne solution...

Wade avançait avec ses camarades dans les entrailles du château. Il faisait froid et les parois humides n'aspiraient pas confiance... Au bout de quelques minutes, la petite troupe pénétra dans une pièce avec une lumière intense. Wade n'en croyait pas ses yeux... A Poudlard, il était déjà aller dans la salle sur demande qu'il avait trouvé incroyable mais il ne pensait pas qu'un jour il rentrerait dans une pièce qui abritait une forêt et des créatures magiques... Le garçon souriait, il était rassuré. Les lumières qui émanaient de la pièce avaient don de le soulager et de le faire se sentir en sécurité.
Bien entendu, il n'oubliait pas où ils étaient et préférait rester sur ses gardes malgré l'envie de rester ici jusqu'à ce que tous les événements du monde magique se tassent.
Pendant ce temps, un hypogriffe s'était avancé et avait posé son énigme. L'écossais le salua avec respect et acquiesça lorsqu'ils se concertèrent pour trouver la réponse à la question de l'hypogriffe...

La lumière crue et soudaine l'éblouit. Gémissant, il ferma les yeux, baissant la tête et appuyant son pouce et son index sur ses paupières closes, grimaçant sous les maux de tête fulgurants qui enserrèrent son crâne dans un étau douloureux. Il sentit Evangeline se cacher dans son épaule et entendit les autres râler de concert. Le temps qu'il s'habitue à la nouvelle luminosité, son amie l'avait déjà entraîné dans son inclinaison, qu'il ne comprit qu'en relevant la tête. Un magnifique hippogriffe, de toute évidence d'une race supérieure, se tenait majestueusement campé sur ses jambes, le regard étincelant et impérieux. Avant que l'un d'entre eux n'ait pu dire quoi que ce soit, une voix gutturale s'éleva dans le silence léger qui avait terminé par envahir Artémis d'une vague de bien-être, sous la douce chaleur que diffusait la lumière inondant l'endroit. Emerveillé, l'Hypnos n'écouta pas attentivement l'énigme qui brisa le silence, observant les lieux comme un enfant découvrirait un sapin de Noël au pied couvert de cadeaux. Ce n'est qu'en entendant Evangeline murmurer trois qu'il reprit pied dans la réalité.

Il se fit la réflexion qu'il n'était peut-être pas indiqué de demander à quoi répondait Evangeline, aussi il resta silencieux en espérant que l'hippogriffe ne s'intéresse pas à lui.

Le coeur au bord ses lèvres elle serrait la main d'Artémis dans la sienne alors qu'Aurore comme à son habitude semblait flotter sur un nuage de barbe-à-papa rose comme si tout cela n'était pas important. Elle soupira faiblement se disant qu'un jour elle devrait avoir une vraie discussion avec sa meilleure amie, que ça n'allait pas tout ça ! L'hippogriffe s'inclina majestueusement, Eva ne pu s'empêcher de lui faire une autre révérence gracieuse par respect. Ils empruntèrent enfin un nouveau couloir, sinueux, longs, étroits. Les trois hypnos avaient du mal à passer tous ensemble dedans mais Evangeline ne voulait pas en lâcher un. Qui sait ce qui allait se passer après. Le froid les envahit alors. Elle claqua des dents. C'était intense, leurs respirations pouvaient ses dessiner dans les airs. La sirène en elle décida de se protéger sans qu'elle ne puisse rien y faire, et toute sa peau se recouvra de fines écailles. Son coeur se mit alors à paniquer lorsqu'elle sentit le changement sur sa peau. Ses mains étaient devenues plus lisses, plus glissantes, luisantes. Elle se mordit la lèvre anxieuse à l'idée que les gens ne s'en aperçoivent, elle priait pour qu'Artémis ne confonde ça avec la moiteur, elle n'osait même pas bouger à vrai dire.

Lorsque l'hipporgriffe s'inclina pour les laisser passer, Wade esquissa un sourire. Il était content que le groupe ait réussi à trouver la réponse de l'énigme mais d'un autre côté il ne voulait pas quitter cette pièce... Depuis un certain temps, on était à l’abri presque nulle part et ça faisait un certain temps qu'il n'avait pas ressenti un bien-être pareil.
A peine avait-il mis un pied dans le couloir suivant, qu'un frisson envahit tout son corps. Le couloir était encore plus sombre et effrayant que le premier. Il avançait de plus en plus dans les entrailles du château en aillant l'impression qu'il lui serait impossible de faire demi-tour. Alors qu'il marchait en espérant bientôt arriver à une nouvelle pièce, il se mit à penser à l'autre groupe où se trouvait ses amis... Finalement, il aurait peut-être préféré les voir pour s'assurer de leur sécurité mais il fallait continuer sans penser à la sécurité.
Maintenant, il était question de découvrir des secrets et d'avancer. De changer le futur de l'Académie...

Il soupira. Ce n'était peut-être pas très discret, mais de toute évidence, l'hippogriffe avait eu la réponse qu'il attendait. Quant à savoir à quoi... L'instinct d'Artémis lui souffla qu'il ferait mieux de ne pas s'attarder sur la question, ni même de s'éterniser dans cette pièce. Quelque chose s'insinuait dans l'air, subtil, sourdait la douce chaleur qui émanait de cette lumière surnaturelle, comme un vieil écho de l'éclat inquiétant creusé dans le regard de la créature. C'était peut-être un tour de son imagination, exacerbée par la peur qui le tenait au ventre, une angoisse persistante de croire, pour une fois, que tout ne devait pas se passer aussi bien. Appréhension légitime, s'il en est ; ils n'avaient jamais été aussi loin dans l'Académie pour retrouver quelque chose censé représenter une force infinie et la mettre en lieu sûr. C'était trop beau pour être vrai - de même que son nouveau pessimisme le laissait songer au pire.

Le froid lui mordit la peau et pénétra jusque dans ses os alors qu'ils s'engouffraient dans un nouveau couloir ; un dur retour à la réalité. Artémis n'avait jamais été vraiment frileux - il avait bien survécu au froid écossais, il pouvait bien supporter celui de France - mais de manière curieuse, celui-ci était beaucoup plus pénétrant, beaucoup plus intense. Il inhiba toutes ses sensations - et comme la lumière lui était apparue surnaturelle, cette ère glaciaire lui laissait à penser qu'elle était toute aussi peu naturelle, et ça ne le rassurait pas plus que ça. Il songea à l'extérieur, à la véritable lumière et la véritable morsure de l'hiver, et tenta de s'imaginer de nouveau dans ces conditions, pour éviter d'avoir à penser à ce qui les attendait encore devant. Pourtant, malgré tout, il continua d'avancer, aussi certain qu'il pouvait se montrer ; il ne sentait plus la main d'Evangeline dans la sienne, mais le fait de savoir qu'elle était toujours là lui suffisait.

Le froid lui mordait de plus en plus la peau, jusqu'à ce qu'elle ne se sente totalement soulagée. Elle avait peur que les gens ne remarquent ses écailles, à vrai dire, maintenant que la lumière était revenu, ils verraient sûrement que sa peau luisait plus que d'ordinaire. Elle serra fortement la main d'Artémis et la rangea avec la sienne dans la poche de son manteau, la cachant ainsi, l'aidant à se réchauffer aussi lui... Le pauvre, il semblait congelé comme le reste de la troupe alors qu'elle ne craignait plus rien. Elle tira avec son autre main sur son pull afin qu'il ne dépasse un peu et ne recouvre sa peau. Enfin son cou était sous une écharpe dense et sa chevelure, il ne restait que son visage qui pouvait la trahir, mais elle gardait au maximum la tête basse, faisant semblant d'être gênée par la luminosité. Un fantôme arriva, Fantôme qui lui rappela brusquement sa mère et un long frisson la parcourut alors qu'elle se cachait presque derrière Artémis pour se protéger de cette vision rouvrant toutes les cicatrices de son agression. Elle tenta tant bien que mal de faire bonne figure en ne posant pas son regard sur la Dame Blanche. Elle avait peur pour le groupe, peur pour ses amis... Elle rapprochait Arté et Au' d'elle au maximum de peur de les perdre. Cette énigme était une véritable épreuve pour elle. Malgré tout, elle tenta de visualiser la chose et de comprendre. Elle entendit alors Aurore murmurer à voix basse la solution probable. Elle devait avoir raison. Malgré son air déluré, et son côté rêveuse qui ne s'occupe de rien, sa meilleure amie savait réfléchir mais ne le dirait sûrement jamais au fantôme, trop occupée à regarder tout autour d'eux sans se soucier des conséquences. "Parce qu'il est deux fois plus grand que l'autre..." Elle prenait sur elle de donner une bonne ou une mauvaise réponse. Elle s'accrochai à la main d'Artémis par peur.

Dominus Tenebrae a écrit:

La chasse à l'artefact

event 001

L'union fait la force

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Pièce 2: Bravo, c'est bien cela ! Malheureusement , le fantôme n'est pas heureux de vous savoir si malins. Il ne veut pas vous laisser passer, oh que non !

Le fantôme ricane grassement avant de disparaître dans un tourbillon qui entraîne une violente tempête de neige. La porte se referme alors derrière vous, et vous êtes condamnés à mourir de froid. Vous êtes visiblement condamnés à mourir ici, congelés. Wade aperçoit néanmoins dans le mur derrière vous un levier, avec gravé sous ce dernier et dans la pierre, une citation en latin : Accipe quam primum, brevis est occasio lucri (Agis de suite, les chances de réussite durent peu). Wade l'a à peine effleuré que le levier s'enclenche.

Wade, c'est à toi de lancer le dé afin de connaître la suite de votre aventure.

***

RAPPEL HJ :
Dominus est intervenu volontairement durant votre tour afin de faire avancer l'action.
C'est donc à Wade de lancer les dés suite à ce post, Dominus interviendra juste après. Vous n'avez pas à écrire de rp.

Le staff de Beauxbâtons.

La chasse à l'artefact _ Groupe 1 _ Couloir est

Saut dans l'inconnu

La réponse était bonne. Le soulagement qui m’envahit fut tellement fort que je flageolai un instant sur mes jambes et manquai d’oublier de m’incliner à nouveau devant l’hyppogriffe pour marquer mon respect. Finalement, ce ne fut pas moi qui reprit la tête de la course, mais bel et bien Evangeline, ce qui, au fond, m’arrangeait bien. Je rallumai ma baguette à la sortie de la salle tant l’obscurité me semblait intense. Le couloir était humide, sinueux et particulièrement glacial. Si ça continuait comme ça, nous allions geler sur place. Je ne savais pas encore à quel point c’était vrai, d’ailleurs…

Nous finîmes par entrer dans une nouvelle salle, froide et enneigée et je resserrai mes bras autour de mes épaules. Mon jean et mon pull ne me protégeaient définitivement pas assez du froid. !le paysage était littéralement magnifique et je ne pus que me perdre dans sa contemplation, regrettant de ne rien avoir pour le croquer. J’étais tellement absorbée par ma contemplation que je ne vis pas l’apparition approcher ni ne l’entendis. Je ne me rendis compte que quelque chose clochait qu’en entendant son rire encore plus glaçant que l’air et en entendant la porte claquer. Je sursautai violemment et me retournai vers les autres pour demander ce qu’il se passait lorsque je vis Wade bouger pour actionner un levier. Je n’étais pas certaine que ce soit la chose à faire, mais le froid m’empêchait de parler. Pourtant, le levier actionna la porte, nous permettant ainsi d’avancer, laborieusement, vers la sortie.

J’étais littéralement congelée. Je grelotais, mes doigts me faisaient mal. Pourtant, courageusement, j’allumais à nouveau le bout de ma baguette pour éclairer notre chemin, pressée de passer à la suite en espérant que, cette fois, nous ne mourrions pas de froid…

Ils avançaient, avançaient, avançaient... L'écossais avait l'impression qu'ils ne verraient jamais le bout du tunnel.
Mais, il suffit qu'il y pense pour qu'une porte se dessine devant eux. Ils pénétrèrent une nouvelle fois à l'intérieur d'une énorme pièce et Wade se demandait comment un tel lieu pouvait être abrité par des sous-sol... Contrairement à l'autre pièce, il faisait froid. Il avait l'impression que la pièce n'avait pas de porte, des montagnes se dressaient à perte de vue.
Tout comme dans la première salle, ils n'eurent pas à attendre longtemps avant qu'une énigme retentisse. Cette fois-ci, c'était un fantôme, une femme. Elle était magnifique et effrayante à la fois. Wade la regardait et n'écouta même pas sa question.
Heureusement, les autres se concertèrent et Eva lança la bonne réponse au spectre. Malheureusement, la femme ne l'entendait pas de cette oreille et avait l'air plutôt dépité que le groupe ait trouvé la bonne réponse. La neige se levait, commençait à tourbillonner autour d'eux. La porte par laquelle ils étaient rentrés se claqua et il n'y avait plus moyen de l'ouvrir...
En cherchant une solution à leur problème alors que tout le monde avait l'impression qu'ils allaient mourir de froid, Wade vit un levier non loin de lui dont la phrase inscrite en latin le convint de l'enclencher...
Même si la tempête redoubla de puissance, des portes s'ouvrirent et le petit groupe pu s'échapper de la salle.
Une nouvelle fois, ils se retrouvaient dans un couloir noir et froid. Wade avait les mains gelées et, tout en mettant ses mains dans ses poches, il espérait que la prochaine salle serait plus sympathique...