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Sauvetage du corps, mais non de l'esprit
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Mar 28 Fév - 21:36.
Souviens toi ...




STATUT DU SUJET :privé
NOM DES PARTICIPANTS : Abel Daniele Lasouche - Leonora Duval
DATE : Mai
HEURE : Durant la bataille des gradins
METEO : Nuageux
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : 010
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : 009
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non



Dernière édition par Abel D. Lasouche le Mer 29 Fév - 0:27, édité 1 fois
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Message Posté Mer 29 Fév - 0:20.

Le Destin. Le Destin est cette fameuse chose inconnue qui dicte notre vie du début à la fin. Qui régit tout ce que l'on fera, ou ce qui nous sera fait, de la moindre inspiration aux meurtres que l'on commettrait. Bon nombre de gens ne croient pas à une telle chose, préférant penser qu'ils sont eux-même libres de mener leur vie comme bon leur semble. Cependant ... Penser, et avancer ainsi n'est pas ce que l'on appelle grossièrement "être le destin d'une personne" ? Certains, appellent les manifestations de celui-ci "chance" ou encore "coïncidence". Mais, dans ce cas, comment expliquez-vous ces coïncidences qui s'enchaînent et s'emboîtent parfaitement pour atteindre un but? Comment expliquez-vous que certaines personnes réussiront tout dans leur vie quoi qu'elles fassent, alors que d'autres rateront tout? Le Destin de chacun est écrit, voilà tout. Enfin, écrit ... Il faut tout de même le dire vite. Imaginez ne serait-ce qu'un instant que tout ce que l'on fera dans notre vie est écrit à quelque part, imaginez si toute ces destinées sont conservées à un endroit. J'avoue être curieux de connaître ne serait-ce que la taille de cette bibliothèque.

Enfin ... Je m'égare.

Cela fait deux minutes que je vous embête avec le Destin. "Mais qu'est-ce qu'il nous veut ce con?" semble être une question qui pourrait fleurir dans bon nombre d'esprits. "Il est payé au mot ou quoi?" en est une autre, et, j'avoue que cela m'aiderait bien financièrement. Mais bon, de nouveau je m'égare.

Laissez-moi donc vous conter un court passage de la vie d'un jeune homme, élève à l'académie de sorcellerie de Beauxbâtons, répondant au nom d'Abel Lasouche. En cet instant précis, sa destinée s'est montrée être une fabuleuse alliée, et, si, dans ce cas-là vous pensez toujours à une simple coïncidence, je ne peux plus rien pour vous ....


Cela faisait pas mal de temps maintenant que la fameuse organisation malsaine avait attaquée l'académie du protagoniste principal de mon récit. Une grande bataille avait éclatée dans les gradins, causant rapidement des pertes des deux côtés. Les sorts fusaient, le sang giclait, les cris stridents n'arrêtaient pas, les insultes non plus d'ailleurs. Les corps tombaient du haut des fameux gradins, sans vie, avant de s'éclater violemment sur le sol. De rare malchanceux passaient par dessus les rambardes, éjectés par la puissance d'un sort, ou encore tout simplement poussés au corps à corps par un ennemi. La chute vertigineuse causait bien souvent d'horribles cris, signe que les malheureux sentaient leur mort venir, avant de s'éclater au sol, dans un silence retentissant. Vous remarquerez d'ailleurs que j'ai parlé de malchanceux, afin que tout le monde s'y retrouve.

Voilà donc le décor dans lequel se trouvait notre cher Abel, légèrement blessé de son dernier affrontement. Lui, faisait parti de l'organisation, mais, ne participait pas à la guerre, sa mission à lui, était plutôt d'assassiner stratégiquement certaines personnes, afin de faire arrêter ce stupide tournoi des trois sorciers, qu'il haïssait tant. Malheureusement, la confrérie qu'il avait rejoint était finalement bien loin de tout ce à quoi il avait pu penser. On lui avait parlé de simplement arrêter le tournoi, mais, le cerveau de tout cela, semblait disposer des intentions bien plus noires, et son but semblait à des années lumières de ce simple jeu, d'autant plus que, bon nombre de partisans semblaient bien plus intéressés par la destruction et le meurtre que des idéaux énoncés précédemment. Malheureusement pour lui, Abel l'avait découvert bien trop tard, et était bien obligé de poursuivre sa mission, en attendant de trouver quoi faire pour sortir du bourbier dans lequel il s'était lui même enfoui.

Quelques minutes plus tôt, l'élève avait rencontré son contact, bien à l'abri des regards indiscrets -du moins, c'est ce qu'il pensait- afin de recevoir les informations nécessaire à sa mission, qui, pour l'instant était simplement de tuer Ariel Augustin. On lui apprit aussi quelque chose qui le mit presque hors de lui, mais, bienheureusement, son contrôle de soi repris le dessus, et, de ce fait, ne se fit pas remarquer par son interlocutrice. Il avait apprit que son amie la plus chère, Jezabel avait été capturée, et allait être torturée. En plus d'une profonde amitié entre les deux jeunes élèves, Abel possédait -enfoui bien au fond de lui- des sentiments pour cette magnifique blonde bien plus fort que n'importe quoi. De ce fait, quitte à en mourir, il devrait la sauver. Après tout, avec un tel amour, qui pourrait supporter qu'on fasse du mal à cette personne?

Cependant, les deux personnes furent repérés par une certaine Prynce Pervensie-Blake, élève de Durmstang, et, anciennement en bon termes avec l'homme à la canne. Cette demoiselle était absolument contre l'organisation, et, suivi le boiteux jusqu'à la zone sinistré pour le combattre, folle de rage. Emportée par sa colère, et surpassée par le génie du français, la russe finit par tomber, dans un sale état, au sol, immobilisée par un sort. Le jeune homme l’appréciait grandement, et, malgré le fait qu'ils soient ennemis, il ne pouvait malheureusement pas se résigner à lui ôter la vie. La dangereux Abel qui avait torturé avec amour la dénommée Paula, devenait un agneau quand il s'agissait de personnes qu'il appréciait. C'est donc après ses mots d'adieux, que l'élève récupéra sa canne pour y enfouir sa baguette, avant de récupérer le couteau légué par son père, bien enfoui dans la chair de la belle demoiselle, avant de se diriger, alerte, vers la zone de conflit qu'il se devait de traverser.

C'est à ce moment précis que sa destinée montra le bout de son nez.

A cause, ou grâce à la dénommée Prynce, handicapé fut forcé d'aller vers cette zone, afin de lui tendre un piège, et que, personne ne se rende compte de qui combattait qui, histoire de rester dans l'anonymat le plus complet dans toute cette pagaille. Mais, l'exposition au danger eut du bon, et, une rencontre eut lieu. Ou plutôt devrais-je dire des retrouvailles. Leonora Duval, était là au sol, blessée au visage, inconsciente. Leo était ... L'ange qui avait veillée sur Abel de longues années, au début de sa scolarité, lorsque tous se moquaient de lui, elle, le protégeait et faisait fuir ceux qui se sentaient si supérieur. Elle a toujours eu du caractère, et s'avéra être une merveilleuse amie jusqu'à lors, et semblait apprécier grandement Abel, même si, son côté charmeur la dérangeait outre-mesure. Côté que le jeune homme ne cachait absolument pas en sa présence afin de la taquiner avec amour. Le sorcier n'a jamais su comment exprimer ses sentiments aux personnes qu'il appréciait vraiment, de ce fait, il ne trouvait rien de mieux à faire, avant de rigoler de bon cœur en sa compagnie. C'était une personne tellement formidable ... Des personnes avaient essayés de lui nuire durant sa scolarité, mais, depuis que le démon en Abel s'était réveillé, rien n'arriva à la miss, se débrouillant à chaque fois pour tuer le mal dans l’œuf. Bon nombre de prétendants voulaient tenter leur chances, mais, de nouveau, le fils d’assassins frappa, dissuada le tout venant de faire quoi que se soit, avec des mots bien choisis.

Voir cette personne qui avait tant fait pour lui être dans cet état, ensanglanté au sol, fut trop dur à supporter pour le boiteux, si bien qu'un énorme cri de rage s'échappa de sa bouche, et ses yeux, semblaient ceux d'un fou furieux, tellement l'on pouvait y lire cette colère, et cette soif de vengeance. Le jeune homme se retourna alors pour tenter de retrouver qui avait pu faire ça, mais, dans le chaos de la bataille, impossible à deviner. La seule chose qui attira son attention fut Mathéis, le petit ami de la belle. Qui, éprouvait une certaine jalousie pour l'homme à la canne. Jaloux de voir si souvent sa dulcinée aux côtés d'un autre. Bien qu'il tenta de lui expliquer que jamais il ne ferait quoi que ce soit dans cette direction -si ce n'est pour rigoler avec elle- ce dernier n'était pas vraiment rassuré. Cet homme semblait lui aussi fou de rage, fou de voir son être aimée blessée. Il cria pour donner des ordres, tentant de trouver quelqu'un pour s'occuper d'elle.

Abel, eut un début de larme en voyant cela, et, sa rage se dissipa petit à petit, avant que son regard ne se pose sur le corps au sol. Ainsi, ce n'était pas son destin de la venger, mais, c'était à lui de lui sauver la vie, et de la protéger. Ainsi, avec la plus grande délicatesse que Mère Nature lui ait offerte, le jeune homme se baissa pour récupérer le corps inerte de son amie, afin de la déposer sur son épaule droite, la tenant fermement de la main. Leonora avait toujours été une très belle femme, aux magnifiques proportions, gardant une ligne de rêve, de ce fait, elle n'était pas très lourde, d'autant plus que, le sorcier avait des bras puissants, offerts par de longues années en fauteuil roulant.

Le sauveteur s'avança alors en direction de l'homme criant pour lui poser une main chaleureuse sur l'épaule. Ce dernier se retourna enragé, mais, le sourire de sa connaissance, et la vision de sa belle sur son épaule sembla le calmer. Abel soupira longuement avant de prendre la parole.

"Je m'en occupe. Sois sûr qu'il ne lui arrivera rien, je ... Ne pourrais l'autoriser. Cependant ... Fais quelque chose pour moi ... Défonce-les tous. Venge-là, montre à tout le monde qui tu es ..."

Sa main droite se resserra violemment sur l'uniforme de Mathéis, dans son regard l'on pouvait encore y lire une envie de sang, alors que, ses dents se resserraient sur sa lèvre inférieure avec puissance, tentant de dissiper cette rage, mais, à part le faire saigner, cela ne fit pas grand chose.
Abel remis la main sur sa protégée avant de partir en direction de l'infirmerie dans un ultime "Bousille-les" oral.

Le chemin fut compliqué, marcher avec cinquante kilos sur l'épaule, alors que l'on est infirme, et que l'on s'aide d'une canne pour avancer, est une tâche compliquée en soit, mais, quand en plus, le terrain est plus que boueux, et que l'on doit éviter des sortilèges fusant de toute part, cela devient ... Très compliqué. Mais, il y a pire que cela encore ... Le fait de se sentir observé, et suivi. Et, que, lorsqu'on vient à se retourner, rien de suspect à l'horizon, un peu comme dans ces dessins animés pour enfants, où les protagonistes sont capables de se cacher derrière n'importe quelle partie du décor. Cette impression qui fait que, à n'importe quel moment l'on peut être prit pour cible. Sentiment à mi chemin entre la peur et la paranoïa, se sentant doucement basculer vers la folie. Le tout rendait donc, le chemin ... Compliqué. Et, je pèse mes mots.

Ce fut à l'entrée de la Violette, que se sentiment, cette peur, devint réalité, pour empirer les choses. Des bruits de pas se firent entendre dans son dos, et, Abel finit par se retourner, pour voir deux hommes, des adultes, semblant vouloir bien des choses, mais dont, le combat semblait une priorité. Sentant qu'il ne couperait pas à l'affrontement, et surtout, se trouvant heureux de tomber sur quelqu'un sur qui passer ses nerfs, l'étudiant fit quelques pas vers le bâtiments afin de déposer avec grande douceur la "belle aux bois dormants", avant de retourner à sa position d'origine. Là, Abel dégaina sa baguette bien à l’abri dans sa canne, et balança au loin sa troisième jambe, pour sortir de son fourreau le couteau de combat qui était dans son dos pour le lancer avec précision et rapidité vers l'un des deux hommes qui s'apprêtait à lancer un sort pour se protéger, mais, alors qu'il incantait sa protection, un sortilège fut lancé par Abel, son sortilège favori : le Waddiwasi, ce fut le tout premier sort qu'il apprit au sein de l'académie, mais, associé à son couteau, ce simple sortilège devenait meurtrier. Et, grâce à ce sort, la lame changea subitement de direction pour partir à une vitesse proche aux 1000m/s dans la gorge du second homme qui ne put absolument rien faire. Le temps que celui-ci tombe, le survivant tenta un sortilège de Bombarda sur la jambe fragile de son adversaire, qui, esquiva comme il put par un saut, mais, dont la jambe fut sévèrement touchée tout de même. Malgré la douleur inouïe, durant le saut, le sorcier réussit à effectuer un nouveau Waddiwasi, afin que la lame vint se loger dans la gorge de ce dernier.

C'est là que, le jeune protecteur chuta violemment au sol, dans un horrible cri de douleur, et un bruit sourd lors de l’atterrissage. Il resta là un bref instant à se tenir la jambe, versant une larme de douleur, avant que son regard ne vienne se poser sur celle qu'il avait promis de protéger. Là, il trouva la force de se relever, après avoir récupéré sa canne d'un coup de baguette. La douleur était horrible, mais, surmontable grâce à sa mission. Avec grande difficulté, il alla récupérer sa lame, et la nettoya de son sang avant de la ranger dans son fourreau. Avec tout autant de difficulté il alla récupérer le corps de son amie, pour la remettre sur l'épaule, puis, avant de rentrer dans le bâtiment, il se retourna vers ses deux victimes, pour leur balancer quelques mots, même s'il savait qu'ils étaient morts.

"En ce jour, je monte la garde, les démons, et les Dieux ne sauraient me détourner de ma mission. Je suis le bouclier de Zeus, inébranlable, et imperturbable. Je suis le Cerbère, le protecteur infaillible. Qu’Hadès puisse récupérer vos âmes, si vous avez de quoi payer le passeur."

Les pas qui le séparèrent de l'infirmerie furent les plus douloureux jamais effectués par Abel. La douleur était atroce, sa jambe le déchirait à chacune de ses avancées, le sang ruisselait, les plains le brûlait, et, le poids de son ami n'arrangeait rien. Pour couronner le tout, l'infirmerie n'était ni au Rez-de-chaussée, ni au premier étage. Il lui fallut une bonne dizaine de minutes pour arriver jusqu'à l'infirmerie, à peine eut-il passé le pallier de la porte qu'il s'effondra, faisant partir sa canne au loin, se rattrapant douloureusement sur un genoux fatigué. Derrière lui, l'on pouvait apercevoir une trainée de sang, démontrant l'épreuve traversée par le jeune homme. L'infirmière arriva bien vite jusqu'à lui pour l'aider à se relever, mais, avec un regard empli de douleur et de rage, il détourna la main bienveillante de celle-ci.

"Occupez-vous d'elle, je ... Je n'ai rien."

Rien ... Il fallait pas déconner quand même. Mais, comparé à l'état de Leonora, il est vrai que ce n'était guère. Surprise, l'infirmière resta stoïque quelques instants avant d'accomplir les volontés du jeune homme. Celle-ci prit la jeune élève et l'emmena sur un lit non loin de là. Abel la suivit quasiment en rampant, pour se hisser sur le lit juste à côté de son amie, faisant rougir à grande vitesse le drap maculé. Il soupira longuement, dans un sourire béât. Il avait accompli sa mission. Afin de cacher sa douleur, il fit tomber ses bras sur ses yeux, et lança une petite blague, espérant ne pas passer pour un faible.

"Par contre, je suis désolé mais ... J'vais dégueulasser votre lit m'dame."
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Message Posté Jeu 8 Mar - 19:48.

    Je suis dans un grand espace, qui semble ouvert, mais il ne l’est pas vraiment, je ne peux sentir ni l’air, ni quoique se soit de naturel. Je suis enfermée dans un espace qui ne me rend pas claustrophobe, mais qui me déstabilise un peu. Qui suis-je ? Ou vais-je ? Je suis seule ici bas, ou ici haut, je n’arrive pas à me repérer dans l’espace, ni dans ce que nous appelions temps. Je lance un éclat de voix, et ça résonne, me renvoyant en vague d’échos mes propres mots. C’est étouffé, c’est étrange, et je ne sais pas trop quoi faire, je suis vêtue d’une grande robe noire, avec une grande traine en dentelles, les cheveux lâchent, on dirait un ange de la mort. Suis-je morte ? Cette pensée me hante, mais je ne peux y répondre. D’une manière ou d’une autre, quelque chose de terrible a du m’arriver, j’avance lentement, prenant garde à ne pas marcher sur la robe qui traine par terre. J’arrive contre ce qui semble être une bulle, je touche, j’effleure la matière, ça ressemble à de l’eau, sauf que ma main est sèche. Aussi étrange que cela puisse paraitre, je ressens l’envie de toucher, de caresser encore cette matière, sous mes doigts c’est une sensation divine. Je pose mon dos contre la paroi et je ferme les yeux au contact frais sur mon dos nu. D’un coup, je peux sentir comme une onde de choc, à travers la paroi, quelque chose au loin bat contre la paroi. Je tends l’oreille, bruit sourd de battement, je vois alors la paroi se déformer sous l’onde, comme si la surface d’un lac était troublée par un tremblement de terre sous terrain. Ça vibre de partout autour de moi, et je sens le sol frémir sous mes pieds nus, j’attends, mais rien ne change. Les vagues m’hypnotisent, m’apaisent, me troublent encore plus. J’ai envie de plonger au travers de la paroi, pour sentir l’eau, la vraie, l’humaine, la naturelle, la folle, la bouleversante. Je prends alors mon élan, je saute, contre toutes attentes je me retrouve sous l’eau en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. La sensation est céleste, et je me laisse porter par le courant, je manque petit à petit d’air, je bouge imperceptiblement mes membres pour remonter à la surface, qui se fait attendre et désirer. Je suis ancrée dans un tourbillon, manquant à plusieurs reprises de boire la tasse et de me noyer tout simplement, quant une vague, une vraie, me dépose sur un rivage, qui ressemble à la berge d’une clairière. Un ciel incrusté de diamant noir scintille au dessus de moi, et quelque chose d’autre bouge près de moi. Je tourne la tête vers lui, je reconnais ses yeux, son regard moqueur et sombre à la fois, il est tout proche de moi et me tends sa main. Que je prends, je prends sa main et m’y cramponne, de peur qu’il ne m’abandonne, la solitude a quelque chose de terrible, je ne veux pas être seule. Il m’aide à me relever et je remarque qu’il porte un uniforme, comme s’il était tout droit sortit d’une grande école privée anglaise. Je plonge dans ses yeux et je n’y vois aucune espèce de haine, ni de regret d’être là.

    Je sens pourtant au fond de moi, que rien de tout ce que je vis actuellement est réel, et j’en ressens presque un brin de tristesse. Je ne me sens pas souvent en sécurité, mais là, je suis complètement sereine. Le vent souffle, caressant alors ma peau, je le quitte du regard et je me retourne pour apprécier cet air délicat sur mon visage. Ma main toujours dans la sienne, je vois une lumière blanche, se frayer un chemin entre les diamants noirs, était elle là pour moi ? Je prends conscience que tout autour de lui, l’obscurité est tombé, l’enveloppant lui en entier, et que de l’autre côté, il y a cette voie lactée lumineuse et paradisiaque qui m’appelle. Je pense vainement avoir le choix, mais je ne l’ai pas, sa main même irréelle, est pourtant plus que présente et je ne peux pas ignorer la force avec laquelle il me tient la main. J’oscille, j’hésite et une pression sur ma main là, me semble être un rappel, un signal, je dois le suivre, je dois aller avec lui. J’embrasse du regard la lumière éclatante et me tourne vers lui, un léger sourire sur les traits.

    Les effluves de rêves s’estompent lentement, je quitte ma soudaine sécurité, pour ouvrir les yeux. Un plafond, j’ai ouvert les yeux sur un plafond en pierres grises. Je pousse une expiration, qui ne me déclenche aucune espèce de douleur, non je suis juste allongée dans un lit, avec... je tourne lentement la tête vers la pression que je sens sur ma main. Un garçon en est la cause, je le détaille, fronçant les sourcils, qui est il? Encore plus que de ne pas le reconnaitre, je me rends compte que je ne reconnais pas non plus l'endroit où je me trouve. Je suis rapidement prise de panique, faisant rougir mes joues d'un coup. "Ou suis-je?" Prononçais-je alors d'une voix que je ne reconnus pas non plus.

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Message Posté .

Sauvetage du corps, mais non de l'esprit

T H E . H A I R . O F . A . U N I C O R N  :: reliques pré jean-paul

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