VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
Merci à tous pour avoir pris part à cette formidable aventure.

en savoir plus
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

La rencontre d'un serpent et d'un phoenix [pm]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La rencontre d'un serpent et d'un phoenix [pm] Empty
Message Posté Mar 28 Fév - 19:51.
nouveau chapitre




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS :Thanatos maxim Chanfray et Clotilde Belgarde
DATE : début du mois de Juin.
HEURE : 20h
METEO : il fait nuit.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : 8
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : 9
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non merci

Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La rencontre d'un serpent et d'un phoenix [pm] Empty
Message Posté Mer 29 Fév - 20:53.
Je marche dans un des nombreux couloirs, la nuit est tombée sur le Château. Je suis enfin sortie du bureau de la Direction pour mon intégration ici. J'inspire un coup l'air est pesant, presque irrespirable de la chaleur de cet été qui s'annonce caniculaire. Je porte ma main à mon noeud de cravate, je tire dessus pour le défaire un petit peu. Je suis transpirant et j'ai horreur de ça, j'ai qu'une seule hâte c'est de rejoindre mon appartement pour prendre une douche. Mon attaché-case ce balance doucement contre ma cuisse. Une goutte de sueur roule sur le verre droit de mes lunettes. Je l'essuie d'un revers de manche. Voilà, c'est mon premier jour à Beauxbâtons, ma première nuit exactement. Et je sens qu'un jour on sera tous amenés à faire de grandes choses ici. Je passe devant plusieurs salles de classe et mon coeur loupe un battement lorsque je passe devant la mienne. Ma classe. L'endroit où je passerais le plus clair de mon temps et l'endroit où je prendrais un malin plaisir à torturer les mioches. J'esquisse un sourire presque invisible à l'évocation de ce nouveau passe-temps. Je continue ma visite nocturnes des couloirs. Lorsque devant moi j'aperçois une ombre éclairée par la seule lumière des torches qui traverse le couloir. Je souris, l'entrée en matière peut commencer.

J'avance rapidement à pas de loups suivants ma toute nouvelle proie devant moi. Je sais que les élèves n'ont pas le droit de sortir après le couvre-feu et je me demande bien à quelle maison je vais retirer des points cette nuit. Je suis discrètement l'inconnu et m'aperçoit qu'il est devant une porte qui mène à la salle de potions. Je me redresse et m'immobilise.

« Dit donc élève ! C'est une heure pour traîner dans les couloirs ? » dit-je d'une voix forte

Je m'approche de l'inconnu, car ma curiosité était décidément grande et je voulais voir la terreur dans les yeux de ma première victime. Lorsque je vis son visage éclairé par la lueur de la bougie j'arque un sourcil.

« Drôlement vieille pour une élève. »
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La rencontre d'un serpent et d'un phoenix [pm] Empty
Message Posté Ven 2 Mar - 22:57.
    La nuit est tombée depuis quelques heures, et pourtant le sommeil refuse de poindre dans mon esprit, j’ai besoin de marcher. Je sors de mes appartements, emmitouflée dans une grande cape noire, quelques pas dans les jardins, mon esprit a gardé les ecchymoses de la rageuse guerre bataille. Et pourtant je ne suis pas faible, ni encore moins vulnérable, mais certaines images ont fait ressurgir un passé que je pensais enterré à jamais. Je tire sur ma longue cigarette, recrachant par volutes la fumée blanche, je n’arrive pas à me défaire de son regard. Il me hante depuis une semaine, son regard vitreux, ce salopard, mort depuis des lustres, avait décidé de remonter à la surface, m’offrant le spectacle redondant de sa mise à mort, orchestrée par mes blanches mains. J’écrasais le mégot sous la pointe de mon escarpin, et me tournais, direction mon havre de paix, mon hameau de grâce. La salle de musique. Le pas léger, je traverse les couloirs silencieux et endormis de l’académie. Je me souviendrais toujours du contact de ma peau, avec le métal froid du fusil de chasse, cette sensation maline et malsaine à la fois, ressentie alors. Je passe le bout de mon index, sur le bout de mon nez, le frôlant, songeuse et évasive. Je sors doucement de ma transe spirituelle, de ma plongée lente vers le passé, lorsque j’entends derrière moi des pas. Pas un frisson, non, mais une méfiance, vague résonance des faits si peu lointains. Et pourtant, la vie a reprit, des élèves, beaucoup d’entre eux, ont été enterré dignement, des professeurs furent gravement blessés, et je revois tous les visages que j’ai eu à soigner. Je m’enveloppe de mes propres bras, soutenant mes coudes. Je m’arrête alors, attendant l’intrus, que voulait-il ? Qui était-il ? J’esquissais un vague sourire. Une voix forte résonna, un homme sans nul doute, je me pariais à moi-même qu’il s’agissait du nouvel arrivant dans l’école. « Dit donc élève ! C'est une heure pour traîner dans les couloirs ? » Encore un orgueilleux spécimen, persuadé d’être le futur grand manitou de la magie, un petit con probablement, je ne l’ai jamais croisé, sur le côté j’attends qu’il n’arrive à mon niveau, la lueur de la bougie m’éclaire légèrement, faisant danser sa lumière sur mon visage. J’arque un sourcil désapprobateur à sa dernière remarque, je me trompais que sur un point. C’est un vieux con. Mon regard s’ancre dans le sien, et je suis sûre que je n’ai pas besoin de révéler le fond de ma pensée sur le sujet de ma présumée vieillesse. Je pense même que le mot GOUJAT est écrit en lettres de néons dans mes prunelles. « Mr Chanfray je présume… » Lui dis-je les lèvres pincées. « Votre venue, nous… honore… » Dis-je en appuyant lascivement sur le dernier mot. Fausse sympathie, fausse joie, je me moque de sa venue comme de ma première dent de lait.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La rencontre d'un serpent et d'un phoenix [pm] Empty
Message Posté Dim 4 Mar - 14:54.
J'observe cette femme. Elle a dans le fond du regard une étincelle qui me parle, qui m'hurle au visage tout ce qu'elle n'ose dire à voix haute. Cette femme me déteste et j'adore ça. Elle me souhaita la Bienvenue, j'en avais vraiment rien à faire d'être honoré, mais le fait qu'elle soit obligée de le dire par politesse me ravi. Je sais que je suis un con, tout le monde sait que je suis un con, mais si je ne l'étais pas, que serais-je ? Je m'adosse au mur et prend le temps de la dévisager un sourire en coin se pointant sur mon visage. Je dois savoir qui elle est. Je dois savoir le nom de celle que je rabaisserais. C'est un besoin, une nécessité. Je croise les bras sur ma poitrine et demande en soupirant.

« Vous êtes ?»

Je ne suis pas poli, je ne suis pas un gentleman et franchement j'en ai rien à faire. Je sais qu'elle me reparlera de son air dédaigneux. Elle à l'air si fragile emmitouflé dans sa cape, grelottant devant cette salle. Mais à contrario, la façon dont elle parle et son regard montre qu'elle peut tuer en remuant les lèvres. C'est une prédatrice tout comme moi. Je replace une mèche de cheveux qui tombe sur mon visage et plante mon regard au loin dans la noirceur du couloir. Je devrais dire quelque chose, je devrais paraître gentil. Mais je suis Thanatos, je ne peux pas. Je suis vil et mesquin, mais pas hypocrite. Je lance un regard en coin à cette femme. Je n'arrive pas à la cerner et ça m'énerve.

« Beaubâtons a perdu beaucoup de ses élèves n'est-ce pas ? Ils sont moins doués que les Grecs c'est pour ça. »

L'attaquer, la plus belle entrée en matière que je connaisse. C'est aussi le meilleur moyen de me défendre.

Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La rencontre d'un serpent et d'un phoenix [pm] Empty
Message Posté Dim 4 Mar - 16:34.
    Il était l’archétype même de l’homme. Dans toute sa splendeur. Qu’attendait-il d’une telle rencontre ? Un quelconque faire valoir, pour se positionner en force dans l’académie, dès son arrivée ? Une Amit… je ne peux même pas penser à ce mot qui me révulse au plus haut point ! Je ne suis pas amicale, je ne sais pas faire, ce n’est pas dans mes cordes, et si son esprit de mâle souhaite plus que cela, l’attachement sentimentale, mielleux et autres parties charnelles, je ne pourrais pas non plus faire quoique se soit. Mon aversion pour la gente masculine dépasse l’entendement. Par contre, s’il souhaite de la cruauté servie sur un plateau d’argent, et du mépris enrubanné, ça je peux y concéder sans un souci ! Je le détaille, il a quelque chose d’étincelant dans le regard, ne dit on pas que les yeux sont les fenêtres de l’âme ? Et bien, la sienne est d’une noirceur sadique, qui me sembla presque appréciable. Presque. Il me demanda alors qui j’étais, ce à quoi je répondis naturellement avec un sourire faux. « Peu encline à vous dire quoique se soit. » J’annonçais les prémisses d’une tremblante et troublante férocité à son égard. Tout un gardant, la courtoisie fausse, des personnes au dessus du lot. Il s’installe contre le mur d’en face en me détaillant, il doit penser pouvoir me transpercer à jour d’un regard, et cela me fait sourire, sa condescendance n’a d’égale que sa classe, c'est-à-dire avoisinant zéro. Il reprend la parole, et là j’ai une forte envie de rire, celui-ci est tranchant et moqueur. « Veuillez excuser cet éclat… voyez vous… » Je fais un pas, puis deux vers lui. « Votre pays doit être votre fierté, ce que j’entends, oui, mais… Par de là l’histoire de l’Europe, de la vieille Europe, n’est ce pas votre petit pays qui a dut être sauvé à maintes et maintes reprises par d’autres pays fortunés ? Qui a du être remit à flots par d’autres moldus et d’autres sorciers ? » J’esquisse un large sourire de contentement. « Ne venez pas interférer dans des affaires qui vous dépassent, et dont vous n’êtes pas amène à gérer ou même à exprimer. » Je tapote mon index sur ma bouche en une minute de silence prompt. « Et puis, si votre pays est si glorieux, que faites vous ici ? » Je recule de deux pas, reprenant ma place initiale. « Je comprends tout à fait, l’attaque ou du moins les attaques que vous faites en ces lieux, devant des personnes que vous ne connaissez pas, doivent vous donner une certaine assurance et presque la satisfaction de rester vous-même, de vous présenter comme un homme fort, aux croyances tangibles… mais honnêtement, Monsieur Chanfray, votre attitude à l’éclat de celle d’un petit adolescent apeuré de la nouveauté. »
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La rencontre d'un serpent et d'un phoenix [pm] Empty
Message Posté Lun 12 Mar - 1:19.
J'éclate d'un rire franc. Elle avait une hargne d'enfer, c'est jouissif de la voir répliquer ardemment. Elle veut ma peau, elle veut que je tombe à genoux. Mais ses attaques font de moi un homme plus fort. Je la regarde dans les yeux en frottant mon pouce contre ma lèvre supérieure.

« Mais ma chère, la Grèce a pendant des millénaires montrés le bon exemple sur votre quelconque Etat. Vous nous devez la démocratie, le théâtre et j'en passe. »

Je souris en coin. Je sais que les femmes qui pensent détenir le pouvoir détestent ça.

« L'économie n'est rien. ça ne montre en rien la grandeur de cet Etat. Et de plus si seul l'argent vous intéresse vous êtes encore moins intéressantes que je le pensais. »


Je la regarde en plissant les yeux, cette femme a dans le regard un je-ne-sais-quoi. Elle me rappelle une des sorcières que je connaissais à Athènes. Une sale sang-de-bourbe, ancienne élève de Poudlard. Une Poufsouffle je crois bien. Je la haïssais ! Je me recule d'un pas et croise mes bras autour de mon corps.

« Vous pouvez m'insulter ou même essayer de me rabaisser, ma chère. J'ai peut-être l'attitude d'un adolescent, mais je préfère cela a l'attitude austère d'une sorcière datant de Salem ! »

J'arque un sourcil. J'aime ce côté malsain de cette nouvelle relation, ce côté « je t'aime, moi non plus » me mets l'eau à la bouche. Je suis mordu de tout ce qui est hors-normes et cette femme en fait partie au plus haut point. Elle est sarcastique, cynique, mesquine et surtout franche. Si j'avais un coeur je crois que je pourrais l'admirer. Je reprends ma mallette et invite ma collègue à poursuivre cette visite nocturne du château. Je marche lentement, me perdant dans mes pensées. Une phrase qu'elle avait prononcée m'avait marqué. Que faisais-je ici ? Pourquoi avoir choisi la France ? Surement un morceau de mon passé qui me le de force à ce pays. Maintenant que j'y suis arrivé, je sais d'autant plus pourquoi, elle et moi nous avons la même force de caractère. Elle et moi, c'est une alchimie. Je tourne ma tête vers elle et reprend la voix plus basse. « Les combats font rage ma douce, vous devriez vous réfugier c'est trop dangereux pour une femme. »
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La rencontre d'un serpent et d'un phoenix [pm] Empty
Message Posté Jeu 15 Mar - 21:28.

    Il éclate de rire, tellement vu et revu, il me déçoit sur le coup. Mais je l’écoute parler de ce que la Grèce a apporté au monde, en hochant la tête, la bouche fermée. Il continu avec une phrase qui a le mérite de me faire éclater de rire à mon tour. Moi, vénale… Décidément il n’a peur de rien, ni de paraitre stupide ou impulsif, mais en tout cas il ne manque pas d’intérêt, ce petit pion que je vais avoir plaisir à faire rager. Enfin un bonheur, depuis que Mr Amasyan, ne fait plus parti des professeurs bourrus et hargneux, je dois dire que je m’ennuie copieusement, allant même jusqu’à rentrer en collision avec le gardien de l’école, qui pour le coup manque cruellement de charisme. Il finit de me « mettre à mort » (selon lui) en m’insultant, sorcière de Salem, j’esquisse un sourire épaté de sa goujaterie grandiloquente, la bouche tantôt ouverte, tantôt fermée, exprimant un faux mutisme exagéré. « Mes félicitations Mr Chanfray, nous pouvons dire avec chance, que nous vous avons parmi nous… » Commençais-je. « Si votre franc parlé, est à la hauteur de vos dons dans votre matière, je ne donnerais pas chère de votre peau en classe… » Lui dis-je en haussant les épaules, si j’ai bien appris une chose, la cruauté ne doit jamais impliquer l’impulsivité. Au contraire, elle doit être lente, sinueuse, patiente et finalement sera succulente. « Devons nous déjà vous racheter un billet de retour dans votre pays ? Oh attendez, je vais plutôt vous montrer où vous pouvez trouver des portoloins. » Je commence à marcher dans le couloir et il me suit. Soit faisons quelques pas, avant que je ne le perde quelque part dans le château… Perdue un instant dans mes pensées, je manque de m’étouffer avec sa dernière phrase. Vient-il juste de m’appeler Ma douce ? Je m’arrête net, les poings serrés dans mes poches de cape et je tourne la tête très lentement vers lui. « Je ne pense pas qu’il faille se donner des petits noms, Mr Chanfray, votre fougue ne mènera qu’à votre perte. » Je prends une seconde de répit avant de continuer. « Nous n’avons pas élevé les cochons ensemble, ni toutes autres choses, je vous conseillerais donc de vous abstenir de prononcer ces mots en ma présence. Peut être que Mlle Joffrois, notre directrice, est partisane d’une telle familiarité à son égard, mais il n’en va pas du tout, de moi. » Je reprends la marche direction l’enceinte principale de l’école. « De plus, ce ne sont pas des combats que vous entendez, non… Mr Chanfray, les combats ont fait rage déjà il y a quelques semaines, ce que vous entendez n’est que le grabuge fou des fantômes de l’école. »
Contenu sponsorisé
this is the wizzarding world of
informations



La rencontre d'un serpent et d'un phoenix [pm] Empty
Message Posté .

La rencontre d'un serpent et d'un phoenix [pm]

T H E . H A I R . O F . A . U N I C O R N  :: reliques pré jean-paul

Réponse rapide

pour répondre plus vite que le vent, t'as vu !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: