Invitéthis is the wizzarding world of
![[Défi] Quand on tombe amoureux, on ne fait que tomber [PM] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Posté Dim 19 Fév - 20:38. | | Quand on tombe amoureux, on ne fait que tomber
 
● STATUT DU SUJET : privé
● NOM DES PARTICIPANTS : Lily-Rose Lefrançois
● DATE : Fin du mois
● HEURE : Vers 2 heures du matin
● METEO : Il fait nuageux
● NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : 1o, revanche
● NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : OO9, La Bataille de la Troisième Tâche
● INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non c'est bon, je me débrouille seule pour me mettre les pieds dans les plats (=^.^=)
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| | Posté Dim 19 Fév - 20:50. | | Il était tard, il faisait noir, assise sur son lit, elle devait lutter pour garder ses yeux ouvert mais elle avait encore précisément 103 cm de parchemin à écrire sur la hausse des agressions commises par les fleurs arrache-dents au Tibet. Ces plantes se nourrissent d'ivoire et camouflent leurs fleurs dans leur feuillage, à l'affut des pauvres moldus qui s'approchent trop près, les confondant avec des épinards. Lily-Rose décida qu'elle n'arriverait à rien tant qu'elle n'avait pas ingurgité une ou deux tasse de café. Elle se leva rapidement et sut tout de suite que c'était une mauvaise idée, sa pression chuta d'un coup, elle vit tout en noir et dût s'appuyer contre sa table de chevet pour ne pas tomber.
-Ça va Lily ? Demanda la voix inquiète de Margot, sa voisine de lit.
-Oui... J'allais faire du café...
-Tiens, prend un peu de sucre pour te donner des forces.
Margot lui tendit une boite de chocolat presque vide. C'était de petits chocolats au lait à l'effigie de différents animaux : il restait un chat et ce qui ressemblait à une espèce de rongeur. Par principe, Lily-Rose bouda le chat et s'empara de la créature inconnue.
-Non Lily pas le raton laveur il est fourré à l'amortensia! Cria Margot, en réveillant la moitié du dortoir.
Mais c'était trop tard, la jolie blonde venait d'engouffrer le petit chocolat avec un claquement de langue appréciateur.
D'un coup, elle se sentit plus légère, pleine d'énergie et de joie de vivre. Elle était resplendissante, au diable le café et les fleurs arrache-dents ! Tout cela lui semblait sans aucune importance comparativement à son amour pour l'incroyable, la magnifique, la brave, l'unique chouette du concierge. Elle sortit des communes en gambadant et en chantant, achevant de réveiller tout le monde. Elle se prit plusieurs coussins en pleine gueule mais qu'importe, elle savait bien que l'amour triomphera toujours ! Elle se dirigeait vers le bureau du concierge sans que la gravité ne semble affecter aucun de ses pas lorsqu'un doute l'envahit soudainement. Et si elle n'était pas assez bien pour la chouette ? Elle avait distinctement vu un jeune homme de l'écurie de Hebe avec un magnifique hibou grand duc mâle : elle n'était définitivement pas de taille à rivaliser avec un tel plumage ! Elle devait offrir à cette chouette un cadeau, une offrande... De la nourriture ! Sans perdre une seconde, elle se dirigea vers les cuisines. Lily-Rose n'était pas une excellente cuisinière, en fait, elle qualifiait sa cuisine de « bonne à empoisonner un rat » mais bon, en amour, c'est l'intention qui compte ! Elle se lança dans la préparation minutieuse d'escalopes de souris, c'était difficile, mais la montée d'adrénaline causé par la rivalité avec le grand duc lui donnait une dextérité qu'elle ignorait posséder jusqu'à là.
La porte des cuisines s'ouvrit brusquement et une demi-douzaine de cuisiniers entrèrent au moment où Lily essayait de faire lever sa sauce au porto. Sans se laisser déconcentrer, elle expliqua aux cuisiniers hilares ce qu'elle faisait ici, leur demandant au passage des conseils sur son accompagnement de canneberges et noisettes. Leur fou rire l'irrita un peu, il n'y avait rien de drôle dans sa nullité en cuisine, eux aussi ont déjà été débutants !
Cependant, son niveau d'énergie diminuait progressivement, le souvenir de son devoir de botanique lui revint petit à petit et elle se demandait de plus en plus ce qu'elle faisait là. D'un coup, elle sortit de sa rêverie et compris que les cuisiniers ne se moquaient pas de son niveau en cuisine, mais bien du fait qu'elle cuisinait pour le vieux plumeaux malodorant qui servait de chouette au concierge. Elle aurait, elle aussi, trouvée la situation bien cocasse si son regard n'avait pas croisé la somptueuse horloge qui trônait en haut de l'armoire à épices. 5h30 du matin... Il lui restait 2h30 avant le début des cours pour finir son devoir, manger et dormir un peu... |
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