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ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Lun 6 Fév - 23:29.
Flash Back - You make me smile




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Louve B. Kaffman & Alec R. Blackwell
DATE : Avant la 3eme tâche FLASH BACK
HEURE : Soirée
METEO : Ciel clair, douce frâcheur
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : intrigue globale o10 : Revanche
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : INTRIGUE OO9 La Bataille de la Troisième Tâche INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non merci Flash back - You make me smile | Alec R. Blackwell 807704




Dernière édition par Louve B. Kaffman le Dim 12 Fév - 17:29, édité 3 fois
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Message Posté Lun 6 Fév - 23:37.

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    J’avais besoin de respirer un peu. Beaucoup de choses, d’évènements se bousculaient en ce moment. Le plus important de tous était la troisième tâche qui allait commencer dans quelques jours. Cela engendrait de la pression, du stress. Surtout pour Enora. Elle allait devoir porter l’honneur de l’école sur ses frêles épaules. J’aurais pu être à sa place.
    Il y avait eu le bal clandestin. Nos camarades français s’étaient donné le mot pour organiser une magnifique soirée. Décoration, musique, amuse-bouche. Le charme à la française. Cette soirée avait été fabuleuse, j’y avais retrouvé Leen et beaucoup d’autres camarades. J’avais été heureuse ce soir-là, à une exception. Seth. Je n’avais pas beaucoup profité de lui, voire pas du tout. C’était étrange. Ces derniers jours étaient différents. Depuis l’attaque de la forêt, j’avais l’impression qu’il s’éloignait. Peut-être était-ce mon imagination ? En tout cas, toute cette agitation m’obligeait à m’éclipser pour respirer. Peut-être même me transformer.


    La soirée venait de commencer, j’avais donc quitté la salle du dîner, sous l’œil interrogateur de Leen et m’étais dirigé vers les jardins. Avant de sortir je m’étais vêtue d’une veste à capuche noire, s’accordant à mon pull, mon jean et ma paire de Converse. Toute de noire vêtue. Du même noire que ma fourrure de louveteau. De toute façon, je n’avais personne à qui plaire dans ces jardins. Je marchais calmement, me vidant l’esprit comme je le pouvais. C’était calme, désert. Les élèves devaient être encore dans la salle du dîner, à savourer de délicieuses pâtisseries. Je voulais profiter de cette accalmie.
    Le ciel s’étalait au-dessus de moi, sombre mais parsemé d’étoiles. Une vision onirique qu’on ne voyait qu’ici. Mes pas me menèrent près de la Vigne, la salle de réception de Beauxbâtons. C’est ici que le bal avait eu lieu. On peut dire que les français savaient faire les choses en grands. Je m’approchais doucement du lieu, essayant de me ré-imprégner de sa magie. Et c’est avec surprise qu’une mélodie parvient à mes oreilles. Des notes douces, furtives. Du piano. Je ne bougeais pas, appréciant le moment présent. Mais ma curiosité me poussa à avancer encore et encore, à découvrir l’origine de ce son. Je me dirigeais vers l’entrée de la sale, poussant lentement les portes. Ce n’était pas le moment d’effrayer la personne qui jouait.
    Quelques pas de plus. Une silhouette de dos, ses mains glissant sur les touches d’ivoire. Une silhouette familière. Un garçon qui partageait ma vie depuis longtemps déjà. Alec. Ce garçon a été le premier à savoir me capter. Il me comprenait sans qu’on ait besoin de parler. Dès notre première rencontre, une complicité s’est nouée entre nous. Nous avons toujours été proches, même si ces dernières années nous nous retrouvions plus rarement, maisons ennemies obliges. Meilleure ami, frère, premier amour. Il a rempli tous les rôles qu’une fille puisse rêver. Un faible sourire naquit sur mes lèvres. Huit ans après notre rencontre et j’en apprenais toujours sur lui. Il jouait du piano. Bien sûr il ne m’avait rien dit, un autre de ses secrets bien gardés.

    J’avançais toujours aussi lentement, discrètement. Je ne voulais surtout pas qu’il s’arrête. Il était vraiment doué. Sa mélodie était exactement ce dont j’avais besoin. J’étais à présent derrière lui, je posais alors ma main sur son épaule. Sa peau chaude vibra sous ma paume, comme à chaque fois que je le touchais. Une anomalie due à sa condition de loup-garou, un secret que j’avais percé totalement par hasard. Une fausse note retentit. « Tu m’avais caché ce talent. »

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Message Posté Mar 7 Fév - 15:46.

La troisième tâche du tournoi de trois sorciers approchait à grand pas. Cette fois-ci elle se déroule à Beauxbâtons et les deux écoles, c’est-à-dire Poudlard et Durmstrang, y sont invités. La troisième tâche… c’est l’événement qu’Alec attendait avec impatience depuis le début du tournoi. Cette dernière tâche où les épreuves sont les plus dangereuses et difficiles. Cette tâche qui détermine enfin le gagnant de ce grand tournoi. Poudlard devait compter sur Enora pour avoir la victoire tant attendue. Alec comme beaucoup d’autres élèves, avait lui aussi inscrit sur nom pour le tournoi, mais malheureusement il ne fut pas choisi. C’était Enora qui a été élue championne de Poudlard, au grand désarroi d’Alec. Il aurait tant aimé être à sa place. Participer à une tâche. Etre dans le feu de l’action, face à de multiples dangers. Avoir comme seul défense une baguette avec qui il utilisera les sortilèges de défense qu’il connait par cœur. C’était évident Alec était jaloux de chaque champion de Poudlard, même si les deux premiers étaient morts. Car eux au moins ils avaient eu la chance de participer à une tâche. Enora n’avait pas intérêt à le décevoir lui et tout Poudlard. Elle avait intérêt à gagner ce tournoi. Alec lui en voudrait à mort si elle reste en vie et qu’une autre école gagne. Mieux vaut qu’elle meurt au tournoi plutôt qu’elle subisse la colère d’Alec.

La salle à manger de Beauxbâtons était remplie d’une quantité d’élèves. Dans une table bien plus au fond, Alec était là, assis sur un siège en train déguster les divers plats de cette académie. A cette même table, il y avait son meilleur ami Meryc, ainsi que deux autres élèves de Beauxbâtons. Alec n’avait jamais fait connaissance avec eux, avant ce soir. Sur la table était disposés plusieurs plats, comme du poulet rôti ou encore des macarons. Alec commença à goutter chaque repas. Après plusieurs dégustations, il en conclu qu’ils étaient absolument tous délicieux, mais il avait tout de même une préférence pour les macarons. En quittant des yeux son assiette, il leva les yeux vers les élèves de Beaubâtons. Le garçon se présenta tout en leur tendant sa main. Ils la serrèrent chacun leur tour tout en se présentant également. Ils avaient l’air un peu mal alaise d’être en compagnie de personnes qu’ils ne connaissaient pas. Voyant qu’ils étaient d’un naturel timide et vraiment coincé, Alec se mit à parler de lui, de ses goûts, du repas de ce soir, mais aussi du tournoi des trois sorciers, en ajoutant que blagues à chaque phrase afin de les faire rire et sortir de cette timidité. Il demanda le soutien de Meryc afin que lui aussi parle. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour qu’une bonne entente s’installe à cette table. Dès qu’Alec et Meryc eurent fini de parler, les élèves de Beauxbâtons reprirent le relais. Alec avait réussi à les décoincer. La preuve, ils n’arrêtèrent plus de parler, de vraies pipelettes. Quelques instants plus tard leur table devint la plus bruyante de toute la salle à manger.

Dès qu’Alec fut rassasié, il se leva de son siège et indiqua à Meryc qu’il allait se balader un peu dans les couloirs afin de digérer. Le garçon quitta alors sa table, passa entre les tables sur son chemin, et se dirigea vers la porte de la salle à manger qui mène jusqu’au couloir. Depuis son arrivée ici, à Beauxbâtons, il n’avait pas vraiment eu le temps de visiter cette académie. En regardant la beauté des couloirs, il se mit à se rappeler son enfance. Tout ce confort, ce luxe, cette beauté, ça lui rappelle son manoir en Floride. Son manoir était aussi luxueux que cet endroit. C’est comme-ci il faisait un retour dans le temps, avant la mort de ses parents. Alec longea les murs en examinant chaque pièce. Il avait déjà visité certaines, alors que d’autres non. Certainement parce qu’avant aujourd’hui il suivait les élèves afin de ne pas perdre son chemin. Quand tout à coup il arriva vers un couloir où un grand miroir y était exposé. Cela doit faire des lustres qu’il n’a vu de miroir de cette grandeur. A Londres les miroirs ne sont pas aussi grands. A la vue de ce miroir, il s’admira quelques instants. Alec songea à sa beauté, à sa classe. C’était évident pour lui. Même à Beauxbâtons, il reste le plus beau mec. Personne ne peut l’égaler. D’ailleurs depuis sa venue à Beauxbâtons il n’a pas vu un seul qui puisse être plus beau que lui. Après avoir fini de s’admirer devant ce miroir, soit 5 minutes après, il continua sa visite et arriva dans une pièce. La salle de réception. Intrigué, il poussa les portes et y entra. Cette pièce contenait une surprise incroyable pour les yeux d’Alec.

« Ca alors ! » s'exclama t-il

A peine avait-il mis les pieds dans la vigne que ses yeux se figèrent à la vue d’un piano tout au fond de la pièce. Ses yeux remplis d’admiration, il traversa toute la pièce afin d’y arriver au fond. Tout en marchant, il tourna la tête de tous les côtés afin d’admirer la pièce. La salle de réception… c’est dont ici qu’on lieu les bals de Beauxbâtons. Cette pièce était certainement la plus sublime de toute l’académie. Alec avait déjà vu des salles de réception encore plus belle et luxueuse, mais il n’en restait pas moins surpris que Beauxbatons est une pièce comme ça. Le garçon regarda si la pièce était vraiment vide, car en ce moment-même il voulait être seul. Ses pas qui résonnèrent au contact du sol s’approchèrent enfin du piano. Il jeta un regard vers celui-ci et les multitudes de touches. Le piano était également magnifique. Il n’y avait aucune trace de dégradation. On avait l’impression qu’il était tout neuf. Le piano n’attendait plus qu’une chose, qu’Alec vienne le toucher. Sans aucune hésitation, il prit place sur la banquette, disposé à côté du piano, et déposa ses mains sur les touches. Fermant ses yeux, il laissa ses doigts caresser les touches du piano. Alec joua une mélodie qu’il connaissait par cœur. La première mélodie que son père lui a apprise. La pièce plongée dans la musique, toujours les yeux fermés, Alec se sentait comme chez lui, il se revoyait dans le living-room en train jouer du piano. Il revit des images de lui et de son père en train de composer une musique. Complètement nostalgique, il continua de jouer du piano pendant plus de 15 minutes, enchaînant les mélodies les unes après les autres. Quand tout à coups il sentit un contact au niveau de l’épaule. Alors toutes les images qu’il avait dans la tête disparurent. La pire des choses était arrivée. Quelqu’un l’a surpris en train de jouer du piano. Par-dessus tout, il voulait que cela reste secret. Une voix alors chuchota à son oreille, une voix familière. Quand il entendit cette voix, ses doigts dérapèrent des touches du clavier et une fausse note retentit. C’était la voix de Louve. Ouvrant ses yeux, il tourna sa tête et jeta un regard à Louve. En même temps qu’il la fixait, Alec n’arrêtait pas de s’insulter d’imbécile. Car il n’aurait jamais dû venir ici.

« Tu m’avais caché ce talent. » dit-elle

« Je préférais que personne ne le sache. Que fais-tu ici ? répondit-il d'une voix agressive


Dernière édition par Alec R. Blackwell le Mar 7 Fév - 22:18, édité 2 fois
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Message Posté Mar 7 Fév - 22:01.
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    Je me figeais. Sa voix était quelque peu agressive. Je posais mon regard sur lui, sur son visage. Ses yeux sombres m’avaient toujours fasciné. J’avais l’impression d’y plonger, de m’y engouffrer. Aucun mouvement de ma part. Alec était assez imprévisible, mais je n’avais pas peur de ses réactions. Il avait toujours été adorable avec moi, par moment il était secret. Se renfermant sur lui-même. Alors dans ces moments-là, je me taisais et attendais. Mais à cet instant, il voulait une réponse. « J’ai entendu de la musique, j’ai voulu voir qui en était l’auteur. » Il avait l’air déstabilisé. Il cachait ce talent à tous, et surtout à moi. Comme si il en avait honte. Et pourtant Alec n’avait honte de rien. J’avais du mal à croire qu’il m’est volontairement caché quelque chose, de plus. Je connaissais son plus grand secret et lui le mien. Dès lors nous en devrions plus nous faire des cachoteries. Nous nous étions éloignés avec les années, nos maisons s’opposant depuis la nuit des temps. Notre complicité s’était effilochée et ça m’attristait. Il était tout pour moi, depuis toute petite.

    Je repris « conscience » et lui souris faiblement. Je ne voulais pas qu’il ait honte de m’avouer quelque chose. N’importe quoi. Je ne voulais pas que notre relation prenne cette tournure. Depuis que je connaissais sa nature de loup-garou, je m’étais mise en tête de récupérer mon ami. « Rassure-toi je ne dirais rien… Tu sais que je peux garder un secret. » Ma voix était douce. Je n’avais pas besoin de réfléchir, je ne voulais pas réfléchir. Me détendre et arrêter de penser. Alors lentement je viens m’assoir à ses côtés sur le banc de piano, le poussant légèrement. Ca faisait si longtemps que je n’avais pas passé du temps avec lui. Juste comme ça.
    « Depuis quand on se cache des choses ? » Une question banale, rien de compliqué. Je voulais juste savoir.
    Ca peut paraître bête mais je déteste la solitude, j’ai besoin de savoir que je suis entourée. Je suis fille unique, et avec la condition de mon père j’ai toujours eu peur qu’il doive fuir, se cacher. Et m’abandonner. C’était ma hantise. Et ça l’est encore. J’ai une attitude froide mais je ne veux pas repousser les gens. J’aime parler avec les autres, mais c’est bien connu que les Serpentards n’ont pas d’amis. Mais ma peur ne doit pas devenir une faiblesse, que quelqu’un puisse s’en servir pour me blesser. Je suis une contradiction à moi seule. Ibrahim aime dire que j’ai un esprit tordu, et parfois je le crois.


    Une fois de plus je reportais mon attention sur mon ami. Il ne bougeait pas, ses mains posées sur le piano. Il était immobile, et je remarquais que les jointures de ses mains étaient légèrement tendues. Comme si il était énervé. Mais pourquoi ? Etait-ce ma présence qui l’indisposait à ce point ? A cette pensée mon estomac se tordit. Il était bien la dernière personne que je voulais embêter.
    Essayant de détendre l’atmosphère, je posais un doigt sur une touche noire du clavier. Un son se produisit et aussitôt son regard se posa sur ma main. Prenait-il ça comme un affront ?
    J’aurais aimé savoir en jouer. Le piano, un instrument noble, qui a la capacité de traduire toutes émotions. Malheureusement, si j’avais la capacité d’apprendre tout et n’importe quoi dans les livres, j’étais une vraie quiche en musique, en peinture et toute autre activité artistiques. Je n’étais pas douée de mes mains apparemment.

    J’avais voulu quitter l’agitation de la salle du dîner pour me vider l’esprit, et voilà que j’étais là, assise, à me mettre en tête tout un tas de réflexions. Mon cerveau allait surchauffer si je continuais ainsi.
    Je m’étais posée à côté de mon Alec, mon ami de toujours, en pensant que je pourrais oublier tout un instant. Mais j’avais le mauvais pressentiment que j’avais fait une erreur en venant le déranger.




Dernière édition par Louve B. Kaffman le Dim 12 Fév - 18:33, édité 1 fois
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Message Posté Dim 12 Fév - 17:15.

Pendant ces quelques instants en train de jouer du piano, Alec avait osé espérer un seul instant pouvoir être dans la solitude dans la vigne. Avant de s’installer devant le piano, il avait bien évidemment vérifié qu’elle soit vide. Etre seul devant son piano et jouer pour retourner dans sa nostalgie. Aussi longtemps qu’il s’en souvienne il aimait être seul dans ces moments-là, ces moments à jouer du piano. Ce n’est pas seulement parce qu’il veut jouer pour laisser remonter ces souvenirs et ne pas avoir l’impression d’être espionné, mais aussi car il ne voulait que personne sache pour son amour envers la musique classique et le piano. C’est une chose qu’il a toujours caché, si on lui demande s’il aime ce genre de choses, il le nie tout de suite. Pourtant ce soir quelqu’un avait découvert son secret. Cette fois-ci Alec n’a pas été vigilent. La musique douce qu’il émettait ce piano arriva aux oreilles de quelqu’un. Les oreilles d’une personne à qui Alec ne voulait surtout pas qu’elle le sache, à celles de Louve. Il aurait tant aimé qu’elle ne le découvre pas. Pourquoi à elle en particulier ? Surement parce qu’il est amoureux d’elle depuis leur première rencontre et il sait très bien qu’elle aime chez lui ce côté fêtard, rebelle, courageux et solide. Au fond de lui il craignait qu’elle n’apprécie pas son côté doux et sensible, même si c’est peu probable. Mais ce soir était celui des révélations, même s’il voulait garder cela secret, il était bien obligé de lui dire.

Les mains toujours posées sur le clavier du piano, les yeux toujours fixés sur Louve, Alec restait un peu sur la défensive. Jusqu’à aujourd’hui il n’a jamais pu penser que quelqu’un puisse découvrir son secret, il a toujours fait en sorte de le cacher. Avant ce soir-là il a toujours réussi à le faire. C’était même devenu un pro dans l’art du mensonge. La présence de Louve, ici, le contraria plus qu’il l’aurait pensé. C’est comme-ci elle avait percé cette armure qu’il s’est forgé à son arrivée à Godric’s Hollow. Cette armure qui le persuadait que plus les gens ne sachent rien de lui, mieux il se portera. Ne jamais faire la mention de son passé ou de ses parents était un moyen pour se persuader qu’il s’en fichait afin qu’il ne laisse pas ce sentiment de tristesse l’atteindre. Mais le fait qu’il joue du piano montre toujours que c’est impossible. Soudain Louve vint le rejoindre, sur la banquette, à côté de lui. Quelques instants plus tard, elle posa un doigt sur une touche du clavier et une note retentit. Alec jeta aussitôt un regard furieux en direction de la main de Louve. Ce n'était pas le moment pour s'amuser avec les touches du clavier, surtout quand il est contrarié. Cette contrariété se transforma peu à peu en colère, il était en colère contre lui pour être venu ici, mais aussi en colère pour Louve qui a suivi le son de cette musique. Avant de lui répondre, il essaya de se calmer pour ne pas dire des choses sur le ton de la colère, des choses qu’il ne penserait pas et qu’il regretterait ensuite. Peut-être était-ce le moment pour lui de se dévoiler complètement envers elle ? Louve a déjà connaissance de sa nature de loup-garou. Et dut à cela, il sait très bien que Louve sait garder un secret. Mais se dévoiler complètement faisait peur à Alec, il aimait avoir quelque chose à garder, une chose que lui seul sait, ça lui procure une certaine protection. A partir de ce soir sa relation avec Louve pourrait être bien différente, que ce soit en positif ou négatif. Après s’être calmé, Alec respira un bon coup, prêt à se dévoiler.

« Tu sais, j’ai horreur de me confier et de parler de mon passé. Le piano fait partie des choses que je n’ai pas envie de parler. En venant en Angleterre, je voulais me faire un nouveau départ. Mais c’est difficile, j’ai voulu oublier ma vie en Floride et en construire une nouvelle. Mais le fait que je joue du piano, prouve que je suis encore attaché à elle. Car c’est mon père qui m’a appris à en jouer. Dans sa famille l’art de jouer du piano est une tradition. J’ai toujours craint que le dire à tout le monde, puisse permettre aux gens de m’atteindre et de me blesser. C’est pour ça que je veux que personne n’en sache rien. » dit-il d'une voix calme

A la seconde où il finit de se confier, Alec ressentit un sentiment qu’il haïssait, un sentiment de faiblesse. Alec n’aimait pas être faible et découvert, il aimait être fort et protégé. Regardant Louve d’un air inquiet, Alec se demanda que sera la réaction de Louve après ça ? C’était la première fois de sa vie qu’il se confiait ainsi. Certaines personnes pourraient y trouver un sentiment de soulagement, mais ce garçon ne faisait pas partie de cette catégorie. Il ne supporterait pas que Louve ne le comprenne pas ou pire qu’elle le trouve ridicule. Surtout pas elle, la fille qu’il aime. Cela pourrait provoquer un sentiment de colère envers Alec et là il se mettrait à frapper quelque chose pour se défouler. De toute façon cela était inévitable que Louve découvre cela, elle a un vrai don pour découvrir les petits secrets d’Alec. C’était bien elle qui a découvert sa nature de lycanthrope, et aujourd’hui elle a découvert son talent pour le piano. Pendant ces dernières années, Alec avait compris que cacher des choses à Louve était risqué, car au bout du compte elle découvre toujours la vérité malgré le talent d'Alec pour mentir. Quand serait-il du jour où ils seront mariés ? Le mariage… la seule chose qu’il ait réussi à garder secret. Louve ne sait pas encore qu’ils sont fiancés et ça depuis quelques années. Un mariage arrangé entre la tante d’Alec et les parents de Louve.


Dernière édition par Alec R. Blackwell le Sam 18 Fév - 17:50, édité 5 fois
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Message Posté Dim 12 Fév - 19:24.
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    Je restais silencieuse. J’avais l’impression qu’il en avait besoin pour se confier. Et c’est ce qu’il fit. Je restais là à l’écouter, à le laisser s’ouvrir à moi. Alec avait toujours été secret, et ce côté-là de sa personnalité me plaisait. Je l’écoutais, et enfin je comprenais. Connaître ses secrets conduirait à connaître ses faiblesses. Finalement on se ressemblait bien plus que je ne le pensais. Sa voix était calme mais je savais que ça lui coutait de se livrer comme ça. C’était le deuxième secret que je perçais par hasard, j’espérais qu’il n’y en ait pas d’autres. Un faible sourire naquit sur mes lèvres. « Tu sais, j’ai l’impression que je peux te comprendre mieux que personne. » Avec lui ça semblait facile. Pas besoin de porter un masque, de faire semblant d’être quelqu’un d’autre. Il me connaissait, il m’appréciait avec mes qualités comme mes défauts. Lentement il se remit à jouer, comme si ça l’aidait à se détendre. « Tout le monde pense que je suis une petite intello manipulatrice et mauvaise, un peu salope et qui se tape un nombre incalculable de mecs, et qui par-dessus tout adore jouer avec eux. J’ai même entendus dire que j’aurais dû y rester dans la forêt. Et que Seth serait bien mieux sans moi. Et tu veux savoir pourquoi on pense ça de moi ? »Je fixais un point imaginaire, devant moi. « C’est simple. Je ne fais rien pour prouver le contraire. Je n’ai pas envie qu’on sache que je suis du genre affectueuse, à rêver du prince charmant. Ou encore que je suis quelqu’un de fidèle, voir même un peu trop, que je suis jalouse si on tourne autour de la personne que j’aime. Parce que savoir ça c’est me connaître vraiment, c’est aussi m’atteindre. Tout comme toi, je ne veux pas qu’on me blesse. »
    En parlant ainsi, je lui prouvais que moi aussi j’avais du mal à me confier. Et qu’il était le seul à me connaître, moi et mes frayeurs. Avec lui, j’étais en sécurité. Il ne me blesserait pas, il ne me mentirait pas. C’était Alec.

    Je me tournais vers lui, mes yeux dorés se posant sur visage. Je détaillais ces traits comme si c’était la première fois que je le voyais. Je regrettais de m’être éloigné de lui pendant toutes ces années. Il avait une vie mouvementée plus jeune, encore mystérieuse à mes yeux. Je savais juste par mes parents que sa famille avait été marqué par le drame, et que par conséquent il avait dû venir vivre à Godric’s Hollow. Il ne m’en parlait jamais, et je ne le forçais pas non plus. Et lorsqu’il consentait à me livrer un souvenir de son ancienne vie, je me contentais d’écouter et de le soutenir. Je ne peux imaginer ce que c’est de vivre sans ses parents. Je crois que j’en serais incapable. Alec était fort. Il ne se laissait pas abattre, il était de ceux qui continuent d’avancer même quand c’est dur. Mais lui comme moi savons qu’on ne peut être fort tout le temps. Un jour on doit se laisser aider. Et ce jour-là je serais là pour lui. Délicatement je viens poser ma main sur son genou. Un geste doux, tendre, réconfortant. On avait du mal à le penser mais j’étais affectueuse. Avec peu de personne. Et il en faisait partie. Quand on était petit, j’étais toujours en train de lui sauter sur le dos, juste pour qu’il me porte. J’enserrais son cou et je calais mon visage dans son cou. En grandissant j’avais perdu cette habitude, mais l’enlacer était toujours un plaisir. J’étais quelqu’un de tactile mais ça, on l’interprétait comme on le voulait.
    Dans le cas d’Alec il n’y avait rien de sexuel. Mes joues prirent une teinte rosée en imaginant un millième de seconde un autre genre de relation entre nous. A une époque j’avais été amoureuse de lui, je m’étais imaginer devenir Madame Louve Blackwell. On se connaissait, on vivait quasiment l’un à côté de l’autre, nos familles étaient amies. C’était un peu le couple parfait que je voyais en nous. Mais j’avais grandie, j’avais fait une croix sur ce rêve de petite fille. Et aujourd’hui je le regardais avec les yeux d’une…femme. Je lui souhaitais de trouver quelqu’un de bien, et même si ce jour-là j’approuverais, j’aurais un petit pincement au cœur.
    Je fermais les yeux, bercée par la mélodie qu’il exécutait. En fin de compte j’avais eu raison d’être curieuse, et de venir ici. Je me sentais mieux, plus reposée. « Promet moi que tu rejoueras pour moi... » J’avais murmuré ces mots, ne voulant pas le brusquer. Partager un autre moment comme celui-ci chez nous.

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Message Posté Mer 22 Fév - 17:14.

Quelques instants après ces secondes de silence, à son grand soulagement, Louve lui répondit. Les mots qu’elle prononça furent la preuve qu’Alec ne s’était pas trompé sur son compte. Louve était bien celle qu’il croyait. Une fille sympa, gentille, douce, affectueuse… Elle ne se moquait pas de lui comme Alec le redoutait. Ce qui semblerait improbable, car cela ne ressemblerait pas à la Louve qu’il connait, à la Louve qu’il a rencontré à son arrivée ici, au Royaume-Uni. Non au contraire, elle le comprenait même. Elle avait raison sur un point. S’il y a une personne qui peut vraiment le comprendre mieux que quiconque, c’est bien Louve. Car même s’ils ont un passé différent, ces deux-là se ressemblent beaucoup. Ils ont peur de montrer leur vrai visage. Mais Alec avait réussi à voir ce qu’il se cachait sous son masque, et depuis leur première rencontre. Car à l’époque il souvient d’une Louve franche et sincère. Elle ne cachait pas ce qu’elle était vraiment. C’était d’ailleurs ce côté de son caractère qui lui avait plu. Peut-être que ces confidences permettront à Louve de mieux le connaitre, et ainsi voir pour quelle raison, il est très mystérieux, si ce n’est pas déjà fait. Louve était la première personne à qui Alec se confiait et il ne regrettait pas de l’avoir fait. Cela donnait une étrange sensation de se confier, une sensation qu’Alec voudrait éviter, mais qu’il voudrait quand même partager avec Louve.

Pris d’un sentiment de confiance, et se sentant assez à l’aise, Alec caressa délicatement les touches du clavier et se remit à jouer. La musique qui plongea la pièce dans une ambiance de bien-être, laissa une autre chose se produire. Une chose qui surprit et rendit Alec fou de joie. Sa franchisse poussa Louve à se confier à son tour, elle lui expliqua ce que les gens pensaient d’elle, mais aussi pourquoi elle réagissait ainsi, pourquoi elle aussi portait un masque. Toutes ces explications étaient inutiles pour Alec, car tout cela il l’avait deviné. Il savait très bien que Louve n’était pas une garce manipulatrice… Et puis même si elle l’était, avec son physique elle peut se le permettre. Alec connaissait suffisamment Louve pour savoir ce qu’elle est vraiment. Peut-être fait-il partie des personnes qui connaissent mieux Louve ? Malgré sa sincérité, Alec ne put s’empêcher de ressentir un sentiment de haine, de rage et de jalousie à l’instant où il entendit « un nombre incalculable de mecs ». Sa jalousie fit déraper ses doigts, qui produisirent une fausse note. Le brun se mit alors à regarder Louve dans les blancs des yeux d’un air intrigué. Combien avait-elle eu de mecs ? Un nombre incalculable… Comment ça ? Peut-être qu’elle ne le savait pas, mais Alec est fou d’amour pour elle. Comment peut-elle aller voir ailleurs alors que le mec idéal est en face d’elle ? Même s’il n’aime pas le terme de prince charmant, pour elle il voudrait bien l’être.

« En fin de compte on se ressemble vraiment. Malgré les drames que peuvent provoquer ma lycanthropie, je suis heureux d’être un loup-garou. Car grâce à ça, on s’est rapproché et on est de nouveau inséparable, comme avant. » avoua-t-il

Sur ces mots, il reposa ses doigts sur le clavier du piano, et une autre musique retentit. Celle-là fut encore plus douce que la dernière. Le brun se mit à jouer sur une mélodie vraiment difficile, comme son père l’appelait « la bête noire », car elle a beau être difficile à jouer, elle n’en reste pas moins magnifique. S’il interprétait cette mélodie en particulier, c’est une façon pour lui de montrer qu’il n’avait en rien oublié les cours de son père, mais aussi pour montrer à Louve qu’il est le meilleur, et qu’elle ne peut pas trouver de meilleur pianiste, car c’est Alec le meilleur et ça il le sait très bien. Pendant que cette mélodie réconforta le cœur d’Alec, le garçon sentit un contact au niveau du genou. C’était la main de Louve. A ce contact, Alec ne put s’empêcher d’être heureux, il fit grand sourire pour montrer cela. Il se sentait bien avec elle. D’après le geste de Louve, c’était réciproque pour elle. Si elle continue à le toucher, Alec ne pourra s’empêcher de lui sauter dessus. Mais peut-être c’est ça qu’elle cherche ? La musique s’accéléra de plus en plus, les notes devinrent plus mélodieuses. Louve vint alors à lui demander de rejouer pour elle. Le fait que Louve avait une main sur son genou, le déstabilisa. A un tel point, qu’il répondit sans prendre le temps d’y réfléchir « D’accord ». Se laissant entraîner par les notes du piano, Alec se mit à ressentir un sentiment de regret, la musique lui refit penser au fait qu’il n’avait pas pu se rendre au dernier bal, pourtant c’est un excellent danseur. De toute façon, il n’aurait pas pu se rendre avec la fille qu’il veut, avec Louve. Car elle avait déjà un cavalier à ce bal. Une autre idée lui vient en tête… Peut-être danser ici, dans la vigne ? En plus de lui permettre de rattraper le bal, il pourra danser avec Louve, enfin si elle est d’accord. Mais pourquoi refuserait-elle de danser avec beau mec comme Alec ? Le brun se doutait qu’elle en mourrait de joie. D’un seul coup, il arrêta de jouer du piano, et se leva de son siège. Debout, Alec fit son sourire de tombeur et jeta un regard charmant vers la direction de Louve. Sa baguette sortie, il jeta un sort au piano afin qu’il joue tout seul. La musique qui retentissait n’était pas aussi merveilleuse que celle qu’Alec produisait, mais ça fera l’affaire. Prêt à danser au milieu de la vigne, le brun tendit sa main à Louve, toujours avec son sourire des plus charmants.

« Ça te dirait de danser ? Je sais que t’en meurs d’envie. » proposa-t-il


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    Je ne bougeais pas, ma main toujours sur son genou. Il ne fallait pas le brusquer, y aller en douceur. Alec était imprévisible et c’est ça que j’aimais chez lui. Toujours des surprises. Des bonnes surprises. Je fermais les yeux et le laissais jouer. Il avait accepté, pour moi. Seulement moi. Il m’écoutait, il me soutenait, il m’aimait. C’était le garçon en lequel j’aurais toujours confiance. Il joua pour moi, ses mains caressant les touches de l’instrument. J’avais entendu la fausse note lorsque je l’avais touché. Pendant une fraction de seconde je m’étais dit que je l’avais troublé. Comme quand lui me fixait intensément, au point de me faire détourner le regard.
    Il arrêta de jouer, ce qui me fit ouvrir les yeux, et il se leva. Ma main retomba sur le siège, et je me tournais pour comprendre ce qu’il faisait. Debout face à moi, il me fit son sourire de tombeur. Voilà ce qu’il faisait. Il me troublait. Je me mordais la lèvre, pour éviter de dire ce que je pensais. Un geste de sa baguette et le piano se mit à jouer seul. Que voulait-il faire ? J’étais un peu perdue.



    Il tendit sa main vers moi et répondit à ma question muette. Alec m’invitait à danser. Et je compris pourquoi il faisait cela. Il n’avait pas été présent au bal, c’était sûr que nous aurions dansé ensemble. J’avais remarqué qu’il aimait rendre Seth jaloux. Seth…Je ne pensais plus à lui dès que j’étais avec mon ami d’enfance. Je ne savais pas quoi faire. Comme il l’avait dit, je mourrais d’envie de danser. Avec lui. Rien que nous deux. Lentement je me levais, et venais à sa rencontrer. « Ca sera avec plaisir Alec.. » J’enlevais ma veste à capuche, pour rester en simple pull. Je lui fis une courte révérence et prenais sa main. Mon autre main se posa sur son épaule, dans le creux de son cou. Alec m’attira contre lui, sa main sur mes reins. Nos corps étaient collés l’un contre l’autre. Nos regards s’accrochèrent et c’est comme si plus rien autour n’importait. Alors doucement nous nous mirent à bouger. La musique nous portait, bougeant sur ses notes enchantées. Mais la seule chose que j’entendais c’était les battements de mon cœur. Ils résonnaient dans tout mon cœur sur un rythme déchainé. Fort. Puissant. Ça ne me faisait pas mal, au contraire. Ca me faisait du bien. Une douce sensation de bien-être se diffusait dans mon corps. Je lui souris. « Et en plus d’être un musicien doué, tu es un très bon danseur… Pourquoi n’as-tu pas une fille à chaque bras ? »
    Je posais cette question mais je ne voulais pas entendre la réponse. Je savais d’ores et déjà que je serais jalouse. Il était un ami, un frère, un confident. Si une fille s’approchait de lui, c’était sûr qu’elle se l’approprierait. Il me laisserait tomber. Et je ne pourrais le supporter. Alec était ma roue de secours. Si je n’allais pas bien, je savais qu’il serait là pour m’aider et me relever. J’étais égoïste de le vouloir que pour moi. Mais je ne pouvais aller contre mes envies.



    Mon regard sondait le sien. J’essayais de savoir à quoi il pensait, ce qui pouvait lui passer par la tête. C’est ce au quel je pensais quand j’étais avec lui. Est-ce qu’il pensait à moi ? Est-ce qu’il resterait avec moi pour toujours ? Je me choquais moi-même. Je voulais qu’il reste avec moi, qu’il n’ait personne d’autre que moi à… aimer. C’était ça.. Je refusais de me l’avouer, mais c’était plus que de l’amitié. C’était comme si j’étais en fusion avec lui. Mon regard voyagea de ses yeux à ses lèvres. Qu’est-ce que ça faisait de l’embrasser ? Ce que je voulais dire, c’était qu’est-ce que ça faisait de sortir avec lui ? Il ne m’avait présenté aucune fille…Ni garçons d’ailleurs. Pas de conquêtes. Je repensais à mes années d’enfance où j’étais amoureuse de lui. Il n’avait pas changé, et s’il n’y avait pas Seth, ça aurait pu être lui. Quand je réalisais ce à quoi je pensais, je fis un pas en arrière, rompant notre contact. Non. Ca ne devait pas arriver. J’aimais Seth.
    Je fermais les yeux et inspirais un bon coup avant de reprendre ses mains, et de les remettre comme auparavant. Il allait me prendre pour une folle. Ou pire me questionner. Je ne devais pas penser à lui de cette façon. Il était un ami, mon meilleur ami. Rien qu’un ami…
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