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THE FINAL COUNTDOWN ◭ protection des champions
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crédit : Domina
date d'entrée : 24/04/2010
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♦ Nota Bene
:
: quelques adjectifs pour vous définir
: ce que vous avez sur vous



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Message Posté Sam 4 Fév - 23:31.
THE FINAL COUNTDOWN
réfléchir avant d'attaquer


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Le chemin jusqu'à la salle a été long et ardu, mais ils y sont finalement tous, emmenés par le Ministre et ses alliés. Très affectés par les sorts qui leur ont été lancés lors de la Troisième Tâche, affaiblis et recherchés par les membres de l'Organisation qui veulent leur tête depuis le début de ce Tournoi maudit, les champions sont pourtant sains et saufs. Il a été décidé par le Ministre qu'ils ne prendraient pas part aux combats qui se déroulent actuellement dans les gradins, celui-ci se souciant grandement de leur survie. L'infirmière de Beauxbâtons a été dépêchée sur les lieux, ainsi qu'un Gobelin pour l'assister et protéger la porte d'entrée des possibles malvenus.

Un immense feu brûle dans le foyer du temple abandonné, redonnant des couleurs aux murs de pierre et réchauffant les lieux. Au loin, les roucoulements d'un oiseau, ce phénix si vieux peut-être ? Des lits de camp ont été montés pour accueillir les jeunes étudiants, ainsi qu'une table sur laquelle reposent es victuailles. Il ne revient qu'à eux de se reposer avant de faire le choix d'aller se battre aux côtés de leurs camarades.


♣♣♣


♦ Ordre temporel :
- Ce sujet se déroule pendant la bataille qui a lieu dans les gradins. Si votre personnage décide de se remettre physiquement et d'aller se battre également, il en sera empêché une première fois, puis peut-être permis.
- La guerre civile se déroule après ce sujet : vous aurez donc la possibilité d'y participer, évidemment.

Dans la pièce :
- Trois lits de camp
- Une table emplie de nourriture (pain, fruits frais, viandes froides, eau)
- À l'entrée du temple, un Gobelin surveille
- Infirmière avec une pharmacie de fortune

À noter :
- Sujet réservé aux champions, à 19.2S6.1, au Ministre, Clotilde Belgarde (professeur de magie médicale) et à Avdotia Tokarieva. Si vous désirez entrer dans le sujet parce que vous croyez y être utile, envoyez un MP à Matvei Sejdic sur le forum central, ou à Dominus sur Beauxbâtons.
- Dominus interviendra lorsqu'il le jugera utile.
- Il n'y a pas d'ordre de passage.

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Message Posté Dim 5 Fév - 21:22.



comme si espérer n'était plus qu'un luxe..





  • Un jeune corps fragile, innocent, il balançait sur les épaules d'un homme, il semblait si léger mais si lourd de responsabilité, de secret, de tristesse. Le corps suivait les pas de l'homme de par ses mouvements, il trainait, comme si la vie l'avait quitté. Un corps, une jeune femme, ses cheveux bouclés retombaient le long de dos de l'homme qui avançait. Triste scène en perspective. Et ne bougeait pas, ses doigts étaient comme paralysés et tout son corps ne répondait plus à sa volonté. Elle luttait, luttait contre cette fatigue, cette envie de fermer les yeux à jamais comme si la vie était un poids bien trop lourd à supporter. Elle s'était pourtant bien battu pour survivre, le combat de sa vie, le combat vers la mort. Elle s'était perdue en chemin, perdant le peu d'humanité qui restait en elle, le peu de Romanov qui coulait dans son sang, devenant un monstre comme l'homme qu'elle haïssait bien plus que tout : son propre père. Le monde avait perdu son humanité, tous des robots, les champions n'étaient qu'une distraction, des animaux lâchés dans une arène. Sa tête ne cessait de lui répéter que tout était terminé, qu'elle allait partir là maintenant, qu'elle allait quitter ce monde, qu'elle n'était plus rien et que finalement elle n'avait jamais été quelqu'un d'important pour qui que ce soit. Un profond désespoir pour une fille qui ne faisait que donner espoir aux autres avec son sourire qui réconfortait les cœurs en temps de peine, de chagrin, durant les morts de ses camarades, les affreux événements passés et cette foutue nomination qui lui couta finalement la vie. Elle fermait doucement les yeux, disant adieu à ceux qu'elle aimait dans sa tête, ne pensant plus qu'aux bons moments, aux moments de paix, les rares qu'elle avait connu. Tout le monde aurait parié sur cet acte, elle aurait baissé les bras, trop faible, trop lâche, trop sensible, trop renfermée pour arriver à quoi que ce soit en dehors de ses études. Voilà, sa seule et unique qualité tournait sur ses bouquins, ceux qui s'entassaient sur son bureau qui croulait sous le travail qu'elle s'ajoutait, sous cette torture quotidienne pour rendre fier un homme odieux qui ne voyait dans sa vie que lui et son masque blanc. Cet homme qui pourtant faisait sa fierté, la fierté de sa fille qui l'aimait de tout son cœur, sans relâche, elle vivait pour lui, pour un simple sourire de sa part, elle attendait cette phrase, celle qu'elle attendait depuis toute sa vie un simple "je t'aime". Elle allait pourtant mourir sans n'avoir jamais entendu une simple phrase qui pourtant résumait tout. Son père ne l'aimait pas, il se servait d'elle, comme un objet, comme un appas, comme un trophée à faire briller et à montrer au monde entier pour voir la puissance et la grandeur de leur famille. Une famille si belle en apparence, mais lorsque l'on creuse au plus profond, au plus profond de leurs secrets, plus rien n'est beau, du dégoût. La jeune championne se dégoutait, profondément, elle avait menti, manipuler pour un simple sourire, une simple phrase. Elle s'était pourtant bien battue. Mais la vie avait eu raison d'elle, la fatigue rendait son corps de plus en plus lourd à chaque seconde qui s'écoulait. Son cœur restait près de ses proches, il saignait avec une profonde peine, une cicatrice à jamais gravée dans le cœur de l'anglaise. Ses paupières se faisaient de plus en plus lourdes, il était peut-être temps, elle avait peur profondément peur, qui avait-il après?

    L'homme entrait enfin dans une salle, elle n'y voyait aucune différence. Elle était en sécurité? Et alors, peu importe. Elle n'était plus rien, elle n'était plus que l'ombre d'elle même, effondrée sous sa peine, ses secrets, ses mensonges, ses sentiments. Elle avait pourtant juré de se battre jusqu'au bout, jusqu'à sa mort, de défendre les siens jusqu'à sa dernière bouffée d'air mais la vie était bien trop dure à supporter. Il allongeait la jeune anglaise, elle pouvait désormais partir.. Rejoindre la femme de Mark, sa fille, ses amis morts au combat, et elle attendrait ceux qu'elle aime jusqu'à leur venue..Une dernière larme coulait sur sa joue glacée, un dernière acte de vie, son corps manifestait encore son existence. Elle murmurait un je t'aime pour Tyler, laissait tomber sa main, se laissait aller..




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Message Posté Lun 6 Fév - 7:24.
    Il avait envie d'y retourner.
    Dans son sang, habituellement froid, la rage bouillait. Il lui avait suffit de croiser le regard de Krushnic pour qu'en lui, l'envie de se battre naisse et avale toute sa raison comme un raz-de-marée. Tant d'années qu'il connaissait l'homme et ils étaient tous les deux incapables de se faire une raison. D'abdiquer. De laisser l'autre gagner.
    Mais pour l'instant, l'un et l'autre avait mieux à faire. Beaucoup mieux.
    Il poussa la porte du temple abandonné d'Hestia. C'était Pénélope qui lui avait donné le nom du lieu, ainsi que les indications pour s'y rendre. La magie des Gobelins, de celui qui les accompagnait en fait, avait grandement réduit le temps nécessaire pour se rendre au bout de la racine droite. Et tant mieux : dans ses bras, la championne de Poudlard se mourrait.

    Et lui un peu.

    Elle ne pesait rien entre ses bras. Menue et fatiguée, sa tête reposait contre son torse et ses cheveux en boucles larges suivaient le rythme de ses pas rapides. Son visage était pâle, fatigué, et ses vêtements étaient tachés de sang. Il avait eu beau la soigner un peu avant d'entreprendre le chemin jusqu'au temple, cela n'avait fait que soigner les blessures pour un temps. Elle avait probablement encaissé un sort de magie noire. Pour avoir étudié cette discipline, il savait qu'un sort normal ne pouvait pas tout résoudre. Elle tremblait sans s'en rendre compte, perdue quelque part entre l'inconscience et la faiblesse de son état physique. Kurt et Ariel Zoé étaient dans un état moins catastrophique, mais leurs pas étaient aussi lents, sonnés, leurs traits tirés.
    Matvei alla directement à un des lits de camp, dressés spécialement pour l'occasion, et coucha l'adolescente sur celui-ci. Maladroitement, ses doigts repoussèrent les mèches folles de sa chevelure de son front humide. Les lèvres de l'Anglaise marmonnèrent un je t'aime qui le fit presque sourire. Mais surtout trembler lui aussi. Elle partait, il le savait, tout comme il savait que ces mots ne s'adressaient pas à lui. Et pourtant, il murmura tout de même un « Я тебя люблю », un je t'aime en russe, pour lui répondre. Enora, en cet instant, était bien plus que la championne de Poudlard. Sa main réussit à trouver la sienne, petite entre ses doigts, tandis que l'enseignante de médecine magique de Beauxbâtons, dépêchée sur les lieux pour aider l'infirmière de l'école, venait à ses côtés pour prendre la relève. Une pression dans la main de la championne de Poudlard, avant qu'il ne se recule.
    Et se tourne vers sa soeur pour lui dire à voix basse, en russe, la suivant du regard alors qu'elle prenait soin de son filleul :

    « Какого черта вы здесь ? Я сказал вам что я не хотел, чтобы вы почувствовали боль. »
    « Why the hell are you here ? I told that I didn't want you to be hurt. » / « Qu'est-ce que tu fous là ? Je t'ai dit que je ne voulais pas que tu sois blessée. »

    S'ils commençaient à se chamailler comme des adolescents, ça n'allait plus finir.
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Message Posté Lun 6 Fév - 19:07.
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    La bataille avait fait rage, rangée là dans le gradins prévus aux professeurs de l’école de Beauxbâtons, j’avais assisté aux prémisses de ce qui allait être une guerre sanglante. Partagée entre l’envie de me lever, et celle de juste regarder. Je n’ai jamais su trouver un camp, je n’ai jamais voulu le faire, mais lorsque les risques se sont fait plus denses, qu’une élève fut stupéfiée et une autre presque tuée par un membre de l’organisation, je me sentais bouillir de l’intérieur. La violence oui, ça arrive, dans les émotions, dans les paroles et c’est un fait humain… Mais la violence des actes, les tentatives de meurtres gratuites me mettent dans une colère folle. Alors que j’allais me lever pour apprendre à ces hommes de quel bois je me chauffais, je fus frapper de constater ce qu’il se passait bien plus bas dans la forêt. Je sentis nettement le vent tourner, je suis un professeur de magie médicale, je suis là pour palier aux blessures magiques graves et ce sort lancé sur la championne de Poudlard eut toute mon attention. Les barrières qui nous empêchaient de transplaner avaient disparus, leur force était en train de plier. Ni une, ni deux, je transplanais alors direction l’enceinte de Beauxbâtons, je ne lisais pas dans les pensées, mais ayant installé des alertes un peu partout dans l’école, pour justement être la première sur les lieux d’une préposée agression, j’arrivais gracieusement dans le couloir exigu, suivant le ministre de la magie, qui portait chevaleresquement dans ses bras, le corps inerte de la jeune Enora. J’entrais dans la salle réservée à eux, nos champions qui avaient été les victimes d’une mascarade cruelle, bien trop cruelle. Sans hésitation, je posais mon sac à main sur une des tables, retirais ma cape et retroussais mes manches, depuis des semaines j’avais prévu chaque potions de soin, allant jusqu’à récupérer les mandragores nécessaires dans la serre du professeur de botanique, certaines tentèrent de me mordre de leurs petites canines acérées. Le ministre déposa Enora sur un des lits, regardant tout autour de moi, je pus me rendre compte que les deux autres champions étaient mal en point, mais leurs fonctions vitales n’étaient pas en danger. Il me fallait me concentrer sur la jeune Poudlardienne. Je sortis tout un tas d’ustensile, de fioles colorées, de mixtures et de plantes, je m’approchais d’Enora, la fièvre était montée, ce sort terrible l’avait touchée de plein fouet, la guérison ne serait pas miraculeuse, tout devrait être millimétré pour lui permettre de retrouver le chemin de la vie. Je me penchais au dessus de son visage, tâtant son pouls dans un premier temps, puis je me penchais à son oreille. « Restez avec moi… » Lui dis-je dans un souffle irréel. « Je m’occupe de toi… » Il en va de tout ce en qui j’ai cru et crois, elle sera sauve, ce sera long, douloureux à certain moment, mais elle ne mourra pas. « Miss Pommery, tenez, les pansements magiques pour les plaies sanguinolentes des deux autres. Pressez vous. » Lui dis-je avec autorité, personne ne savait mieux que moi en cet instant tout ce qu’il fallait faire. Son pouls était filant, l’hémorragie externe avait cessé grâce au sort lancé par le ministre, mais elle n’était clairement pas tirée d’affaire. Je commençais doucement par lui planter une aiguille dans le bras, pour lui faire une transfusion, c’était moldu, mais nécessaire, la magie ferait le reste.
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Message Posté Mer 8 Fév - 17:58.



need you..






  • Son corps devenait de plus en plus léger, elle s'en allait petit à petit laissant retomber la pression de la Tâche. Ses larmes trahissaient sa tristesse et sa fatigue accumulée. Elle n'en pouvait plus, elle ne pouvait plus se battre. Elle ne savait pas où elle allait mais elle savait que tout serait finalement plus juste là bas. Alors, elle refermait les yeux, brouillant l'image du ministre petit à petit. Elle pleurait encore mais même ce seul acte lui faisait mal, elle tentait d'oublier la douleur, de ne se souvenir que des bons moments pour partir. Elle revoyait ces dernières semaines défiler dans sa tête. Sa dispute avec Maxim, son coeur se serrait. Elle revoyait le baiser échangé avec Tyler et ses sanglots s'amplifiait. Elle les aimait. Bryan et ses douces paroles, sa dispute avec Louve puis leur réconciliation. Elle savait que tous ces gens allaient la rejoindre bientôt. Elle laissait couler ces larmes qui étaient petit à petit devenues des larmes de joie, de bonheur. Elle n'allait plus souffrir, plus jamais et elle garderai des images tout simplement exceptionnelles dans son esprit jusqu'à la fin des temps, voyant ses amis heureux et unis. Elle partait dans de bonnes dispositions, le ministère lui murmura un je t'aime en russe. Alors elle repensa à sa mère, lorsqu'elles tourbillonnaient ensemble sur une douce mélodie de piano. Elle revoyait leur fou rire, elle oubliait les paroles blessantes de son père, ne laissant place qu'à la fierté de sa mère, la fierté qu'elle voyait dans son regard lorsque sa fille dansait. Alors Enora éclata en sanglots avec le peu de force qu'il lui restait, pour sa mère.. Я тебя люблю.. Elle répondait au ministre, pensant à sa mère bien plus que tout, regrettant sa vie finalement. Elle était nostalgique de son enfance, ces moments de bonheur, qui n'appartenaient qu'aux deux femmes. Elle ne voulait pas détacher sa main de celle du ministre, elle sentait leur peau se décoller mais elle laissait la main tendue encore quelques secondes comme si tous ses espoirs reposaient sur lui. Son bras retombait, pendant à côté du lit, son corps fatigué prenait déjà l'allure de celui d'un cadavre. Ils avaient réussi. Un des champions allait mourir, elle se serait battue jusqu'au bout.. Elle s'endormait peu à peu, elle partait, elle était secouée par quelques sanglots pensant à ceux qu'elle aimait. Elle aurait aimé avoir une belle et longue existence mais le destin en avait décidé tout autrement. Elle allait mourir, elle allait peut-être enfin être heureuse.. Plus aucune image dans sa tête, le vide, entre vie et mort, elle quittait ce monde..






  • Une piqure, une nouvelle voix, elle ne comprenait plus ce qu'il se passait. Elle était perdue entre deux mondes totalement différents. Elle ne sentait plus la douleur de la piqure qui pourtant pénétrait doucement sa peau. Elle se laissait aller comme une lâche. Elle avait déjà bien trop souffert. Elle espérait encore que son père vienne la chercher, lui dise je t'aime et qu'il lui dise qu'il était fier d'elle mais son père n'arrivait pas, peut-être était-il en train de penser à elle? Elle l'espérait de tout son cœur. La professeure lui disait de rester avec elle mais Enora n'en pouvait plus de cette souffrance. Son cœur était trop lourd. Elle pleurait encore et encore, inondant son visage de larmes. Son corps était devenu incontrôlable. Elle ouvrait doucement la bouche, elle voulait dire une toute dernière chose, une chose très importante à ses yeux.. Dites lui que je l'aime... Elle repartait dans ses sanglots interminables. Son ventre lui faisait très mal, elle relâcha tous ses membres. Il était temps pour elle de partir..
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Message Posté Mer 8 Fév - 18:22.
    Affairée autour de la jeune Poudlardienne, délirante, tremblante de fièvre, son corps était en train de la lâcher et son esprit fut il assez fort, murmurant des mots flous, pleurant, tressautant. Je la sentais loin d’être prête à ce qu’elle allait devoir boire de force. Cette potion, mélange de racine de mandragore, de belladone, et de deux autres éléments aux effluves pouvant soulever le cœur de n’importe qui, même d’un mort, n’allait pas être une partie de plaisir. Je ne sentais pas la tension monter d’un cran, et pourtant, lorsque je pris son pouls, je compris qu’il me fallait faire très vite. J’interdis à tous ceux dans la pièce d’approcher du lit, l’heure était critique, deux solutions, lui faire ingurgiter ce liquide avant que son cœur ne lâche, et faire suivre cette ingurgitation par une piqure d’adrénaline, ou l’inverse. Un son strident, se fit entendre dans la pièce, le cœur d’Enora venait de lâcher la rampe, plus le temps de prendre des précautions, je déchirais son uniforme d’un coup de baguette, avant de commencer le massage cardiaque. « JE T INTERDIS ! » Lui dis-je concentrée sur mes mouvements. « Ministre ! Prenez la relève ! » Lui dis-je dans un parfait Russe. Je lui laissais le soin du massage cardiaque tandis, que je me dirigeais rapidement vers la seringue d’adrénaline, je donnais un petit coup de doigt contre la paroi, pour que le liquide ne se fige pas. Puis je poussais d’une main le Ministre, avant de planter avec force et précision la seringue entre les côtes de la jeunes femme, dans le cœur directement de la jeune Enora Boatwright, l’effet est immédiat, et ne laisse aucune place au doute, l’injection est instantanée, et provoque la levée du corps inerte un peu plus tôt, je prends son pouls, le cœur est repartit. Sans attendre, je lui relève la tête, entrouvre sa bouche et la force à boire ce liquide, je scelle momentanément sa bouche par magie, pour que son corps et peut être son esprit comprenne qu’il n’a pas le choix c’est l’heure de boire. Son corps tremble, c’est un des effets de la potion, c’est impressionnant aux non initiés, mais dans quelques minutes tout devrait aller mieux. Je branche ses constantes à plein de machines toutes plus étonnantes les unes que les autres, chaque aller et venu de son corps sera retranscrit sur ses machines, je pourrais suivre en temps et en heure chaque aléas. Elle s'en sortira, après avoir subit les tourments de la magie noire, elle va lutter grâce à cette potion qui n'a pas d'égale dans la puissance, il faut attendre son réveil, juste son réveil. Je regarde son visage, et descelle ses lèvres, courage Enora, le coma dans lequel tu es, ne dureras pas...
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Message Posté Jeu 9 Fév - 0:18.



Ҩ IT'S ALL RIGHT

« Accroche-toi, Thalia. » Nous avions quitté les gradins. La bataille s'essoufflait. Les Résistants rejoignaient leurs amis, leur famille. A Poudlard, Durmstrang et Londres. Beauxbâtons était en proie aux flammes. Le jour ne tarderait pas à faire son apparition. Et pourtant, il faisait si noir encore. L'air devenait irrespirable, la poussière engendrée par les débris et effondrements se faisait omniprésente et je devais avancer prudemment pour ne pas que Thalia heurte un pan de mur ou un plafond affaissé. Je savais que j'aurais mieux fait de faire léviter son corps afin de me déplacer plus facilement et contrôler ma petite sœur. Mais je ne pouvais pas. Je devais la serrer contre moi, sentir sa chaleur, sa respiration. Elle se faisait de plus en plus irrégulière... mais elle demeurait en vie. J'avais suivi la plupart des rescapés mettre les blessés à l'abri sans vraiment savoir où j'allais. En fait, si, je savais où j'allais. Je nourrissais cet espoir insoupçonné, je m'apprêtais à prendre un énorme risque... mais il fallait tenter le coup.

Matvei devait être en compagnie d'une équipe de médicomages pour soigner les champions. Peut-être y verrais-je Enora... derrière la Tapisserie. Le seul endroit fréquenté par les Résistants inconnu de l'Organisation. Mystérieux endroit où j'espérais ne pas me perdre. Dédale incessant de pièces et de couloirs. Je manquais cruellement de temps. Thalia pouvait s'arrêtait de respirer à tout moment. Des londoniens avaient beau lui avoir dispensé les premiers soins dans les gradins, son corps demeurait fragile. Le bout de bois ensorcelé lui avait été retiré. Je n'arrivais pas à me sentir anéanti. Je n'en avais pas le temps. Je venais de perdre mon neveu, l'espoir de former à nouveau une famille. Nous avions tout perdu cette nuit. J'étais aveuglé par la haine, et cette rage envers l'Organisation. Je m'étais promis d'y revenir et de tuer l'ordure qui venait de ruiner la vie de ma petite sœur. Je la savais solide et courageuse, mais elle venait de perdre son bébé dans des conditions terribles. Je ne pouvais pas penser à moi. J'ai perdu mon neveu. Mais elle a perdu son enfant. Elle souffrirait, à son réveil. Elle mettrait du temps à s'en remettre. Et je devais rester fort, une nouvelle fois. La soutenir. « Pardonne-moi, Thalia. Je croyais pouvoir vous protéger toi et ton bébé. Mais s'il te plait, reste en vie... »

Cela ne ressemblait en rien à une supplication. Je n'avais pas envie de pleurer. Je voulais simplement qu'elle vive, et rien d'autre. Rien d'autre ne venait interférer mes pensées, ni mes actions. J'effleurais ses cheveux en embrassant son front. C'était trop pour moi, cette nuit. Trop d'émotions. Trop de révélations. Trop de combats. Trop d'angoisses. Trop. J'étais exténué. Mais j'oubliais mes jambes en m'engouffrant derrière la Tapisserie anormalement bien conservée au regard des ruines environnantes. Je veillais à ce qu'aucun combattant ne prenne connaissance de ma destination.

Les lieux étaient si calmes comparé au reste de l'académie. Seuls des grondements lointains venaient déranger ce silence artificiel. Je comptais sur la magie environnante pour me guider jusqu'au Ministre. Il n'était pas loin, je le savais. Je sentais qu'Enora était encore en vie. Par là. Mon cœur me guidait. Je pris un escalier en pressant le pas avant de tourner puis de retourner dans des couloirs qui n'en finissaient pas. Puis j'entendis des voix et accélérai. Mon ultime chance. Ils étaient tous là.

Un flot de souvenirs me revint alors en mémoire. Le Ministre, son investiture. Ses messages d'espoir. Sa sœur. Une infirmière, et des blessés. La nomination d'Ariel au mois de septembre. Les sortilèges qu'elle venait de jeter à l'encontre d'Enora. Kurt. Sa récente soumission à l'Imperium. Puis Enora... « Par pitié, sauvez ma sœur... »

On se précipita sur moi. On arracha Thalia de mes mains. Je ne pouvais m'empêcher de la suivre du regard. Mais ma mission à moi s'arrêtait là. Je ne pouvais plus lui venir en aide. J'avais rempli ma part du contrat. C'était à elle de se réveiller désormais. Et elle le ferait. Pour son bébé. Pour sa famille. Pour nous.

Je m'approchai alors d'Enora précipitamment. Je ne l'avais pas vue d'aussi près depuis des semaines. Son visage me manquait, ses cheveux me manquaient, sa présence me manquait. Elle n'avait pas idée à quel point j'étais seul sans elle. J'agrippai sa main et la serrai aussi fort que je le puisse, ignorant les sorciers à ses côtés. De nouvelles larmes vinrent humidifier mes yeux sombres avant de perler sur mon visage. Je lui souris, en caressant ses joues si froides. « Je suis là, ma chérie. » Je serai toujours là. J'apposais un baiser sur ses lèvres pendant plusieurs secondes en fermant les yeux. Il fallait qu'elle vive.

J'aurais donné n'importe quoi pour exprimer ma gratitude envers le Ministre, envers sa sœur et les londoniens venus pour nous libérer, ou encore envers l'infirmière qui s'efforçait de soigner Enora. Mais j'étais aveuglé par l'amour et ravagé par l'inquiétude. Je n'arrivais juste plus à penser à rien d'autre.

Je me rendais soudainement compte qu'après avoir retrouvé Enora et Thalia, je risquais de les perdre à chaque instant.
Et Dieu, que je les aimais.



CODES PAR JANUARY


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Message Posté Lun 5 Mar - 17:55.


....



Une main retombait, son corps devenait si lourd, lourd de secrets. Le petite russe succombait, elle lâchait prise, elle lâchait toute envie de se battre, toute envie d'ouvrir encore une seule fois les yeux, toute envie de sourire à nouveau comme si cette action semblait impossible. Tout s'agitait autour d'elle, mais son esprit était au ralenti, comme apaisé, enfin reposé, elle était enfin en paix avec elle même. Plus de souvenirs bien trop douloureux à se remémorer, plus d'images terribles qui lui transperçaient le cœur à chacun de ses souffles. La championne de Poudlard ne souffrait plus, elle se sentait si légère, si calme, comme si le monde c'était arrêté autour d'elle et pourtant l'agitation dans la salle s'amplifiait à chacun ses battements de cœur, ceux qui montraient sa défaite, son abandon. Elle n'entendait plus les cris de l'infirmière qui lui interdisait de lâcher prise, elle n'entendait pas la voix de la douce Ariel qui lui donnait du courage. Elle ne sentait plus rien, plus de douleur, plus de peine, plus de rancœur, plus de rage, plus d'envie de venger sa mère. Elle sentait un apaisement, comme si elle attendait ce moment depuis si longtemps, comme si elle voyait enfin cette lumière que chacun attend secrètement : un rêve. Elle souriait intérieurement, prête à mourir, à quitter les siens. Elle ne voyait que les bons côtés, idéalisait ce que serait la vie sans elle, elle n'était pas consciente qu'elle comptait pour quelqu'un, pour de nombreuses personnes et même peut-être pour son père, celui qu'elle aimait et haïssait à la fois. Une relation complexe, qui la déchirait à chaque seconde de sa misérable existence. Lui qui ne bougeait pas, alors que sa chair et son sang se laissait mourir sur un lit. Etait-il à Beauxbatons? Avait-il seulement conscience qu'elle se laissait mourir en partie par sa faute? Etait-il seulement conscient qu'il avait gâché les derniers mois de vie de sa fille. La russe poussa un souffle, son cœur lâcha. Tous ses muscles se relâchèrent. Elle était enfin heureuse. Elle était partie avec les plus belles images de sa vie : ses premières pointes avec les ballerines de sa mère, chez elle en Russie, ses rires avec son meilleur ami et ces heures passées dans ses bras à parler de tout et de rien, ce moment de bonheur avec Tyler sous cet arbre à Poudlard. Enora était partie heureuse.


Son corps devenait froid, elle ne sentit pas le seringue plantée dans son petit corps fragile, elle ne sentait plus rien, plus de vie, plus de sons ne venaient à ses oreilles, plus de chaleur venait la réchauffer, plus de vent venait caresser sa peau. Elle avala le liquide sans même s'en rendre compte, douce magie du corps humain qui finalement se bat pour son propriétaire. Sa main se relâchait dans celle de la belle française puis se mit à trembler. La potion la dévorait, elle poussa un gémissement dans son inconscience, gémissement de douleur. Elle allait se battre, même si l'envie n'y était plus. Alors son corps tremblait, montrant toute la douleur, les plaies qui ne s'étaient finalement pas refermé. Car si elle semblait morte de l'extérieur, son corps se manifestait encore, seulement personne ne pouvait accéder à cela, à son combat. Ses muscles commençaient à se raidir, la douleur dépassait celle du sort qu'elle avait reçu quelques dizaines de minutes auparavant. La douleur passée n'était plus rien, son combat n'était plus rien, ses mensonges pour sauver ses proches mais aussi se sauver n'étaient rien à côté de la douleur qu'elle ressentait à ce moment. Des larmes s'échappaient de ses yeux, ne laissant pas de répit à ses joues mouillées par sa peine. Elle aurait voulu déchirer son corps, ne plus jamais ressentir une telle douleur, son coeur pouvait relâcher à tout moment. Même dans son inconscience elle su que c'était le moment de faire un choix : fuir comme une lâche, partir, tout abandonner, abandonner sa mère qui était sans doute en sang sous les poings de son père, abandonner Maxim qui souffrait énormément et d'autant plus depuis la révélation de son secret, abandonner Tyler qu'elle venait à peine de connaitre, et seul Dieu savait combien elle s'en voulait de lui faire autant de mal, de le faire souffrir alors qu'elle aurait voulu le revoir sourire, le voir heureux tout simplement. Elle savait que le choix était devant elle, deux chemins opposés..





Douleur intense, comme la première bouffée d'air d'un nouveau né. Son coeur rebattait correctement à nouveau,ses doigts répondaient à ses appels, à ses ordres. Les pliant pour vérifier qu'elle était bien en vie. Son corps était glacé, profondément blessé par la Tâche. Elle semblait comme dans un état second, ailleurs, entre la vie et la mort. Elle ne se souvenait plus de rien, où était -elle? Elle sentait alors des mains sur ses joues, une tendresse surprenante pour elle qui était alors totalement perdue. Elle ne se souvenait que d'une seule chose : le russe dans la voix du ministre, celui qui lui avait rappelé sa mère. Alors son coeur se déchira de nouveau, tandis que son corps si fragile et démuni de toute énergie se laissait enfin le luxe d'accéder au repos. Alors elle sentait cette chaleur l'enivrer au simple contact de ce baiser. Elle se souvenait pourquoi elle avait fait ce choix, pourquoi elle s'était finalement battu : pour lui. Sa petite main cherchait celle de l'homme qui représentait tout à ses yeux. Alors dans un effort qui semblait naturel pour toute autre personne, Enora ouvrit enfin les yeux, ses paupières étaient si lourdes. Elle avait l'impression d'avoir dormi durant des années, d'avoir raté quelque chose, une partie de sa vie, d'avoir gâché un bon moment pour sa lâcheté. Alors elle trouvait enfin la main de Tyler, puis dans un moment de désespoir, lâcha une larme, puis deux avant de sombrer dans des sanglots. Elle avait voulu le laisser, l'abandonner et elle s'en voulait. Elle savait au fond d'elle qu'il méritait surement mieux qu'une fille qui se cachait la vérité, qu'une fille qui lui cachait la vérité sur sa famille, qui allait l'abandonner dans sa peine..

Alors ces images s'enchainaient dans sa tête, sa mémoire lui revenait. Sa voix traversant la forêt lorsqu'elle chuta, lorsqu'elle montra au monde entier qu'elle était faible, et finalement humaine. Elle serrait alors les deux mains de Tyler comme si sa vie en dépendait. Elle voyait tous ces gens autour d'elle, Ariel qui ne semblait pas lui en vouloir. Elles s'étaient pourtant entretuées quelques minutes plus tôt. La Tâche avait changé sa vie, sa vision des choses. Elle n'était plus la même. Elle n'était plus cette fille discrète, celle qui se cachait derrière ses livres pour laisser son père briller et imposer ses opinions et sa volonté. Elle n'était plus cette fille démunie d'humanité, démunie de toute reconnaissance envers ses proches. Elle n'était plus Enora, elle était une toute autre personne. Elle reposa son regard sur Tyler, se rappelant de chaque parcelle de son visage, ses sanglots s'apaisaient à la simple vision de son visage, à l'écoute de sa voix. Elle savait pourtant qu'elle s'était attaché à lui, mais elle s'aperçu que ses sentiments étaient plus forts, bien plus grands que ce qu'elle imaginait auparavant. Elle savait qu'elle lui donnait sa vie, qu'elle ne pourrait vivre sans lui à ses côtés, qu'elle lui donnait ce qu'elle avait de plus précieux, de plus profond, de plus caché derrière cette apparence glaciale. Il était sa faiblesse, sa force, son envie de vivre, sa vie.

Alors, elle relâcha son cœur, le laissant enfin parler. Les sanglots reprenaient le dessus, elle montrait ses faiblesses, elle se dévoilait. Un sourire léger mais des plus sincères sur le visage, elle l'attirait vers elle, cherchant une étreinte. Elle n'avait besoin que d'une seule et unique chose. Elle ne pensait plus à la douleur que son corps manifestait encore, elle ne pensait pas à la fatigue qui l'accablait, à cette soif et à cette faim qui voulaient l'achever. Elle n'avait besoin de rien sauf de son amour. Elle n'avait besoin de rien à part sentir l'odeur de son petit ami, blotti contre elle. Elle n'avait besoin de rien sauf se sentir aimée. Elle avait besoin de sa tendresse, qu'il pleure dans ses bras, qu'il laisse échapper sa peine avec elle, elle avait tout simplement besoin de partage avec celui qu'elle aimait. Elle voulait être là pour lui, comme il était là pour elle. Et même si elle était épuisée, elle donnerait ses dernières forces pour le soutenir, pour le revoir sourire, essuyer ses larmes, apaiser sa peine, le rassurer, entendre sa voix dans des murmures, le voir se battre pour elle.. Avec la plus grande douceur, elle l'invitait à partager sa peine, peut-être une toute dernière fois, lui redonner espoir même si elle ignorait que sa soeur était dans un état critique dans un lit à quelques mètres d'elle. Elle voulait ratraper ses erreurs, sa nomination, les jours qu'elle avait passé à l'éviter, ses mensonges, son abandon.


Cadeyrn S. Turner
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âge du personnage : Vingt-huit ans depuis le vingt-huit mai deux-mille vingt-neuf
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♦ Nota Bene
: blabla 1
: triste triste triste déprimé amoureux en colère révolté révulsé érinté, obsédé.
: ma baguette et une mèche de cheveu d'Enora.



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Message Posté Mar 17 Avr - 23:48.



the last countdown

Ҩ May 22th 2056





Ҩ the last salvation

Plusieurs minutes avaient passé. Mes mains tenaient fermement celles d'Enora. Je ne pouvais m'empêcher de la regarder, l'admirer. Elle avait beau avoir vécu des épreuves horribles, ce soir, elle restait la plus belle de toutes. J'essayais de la calmer, la rassurer, simplement grâce à mon regard. Lui faire passer une infinité de messages tout en gardant le silence. Lui rappeler à quel point je l'aimais, à quel point elle m'aimait, et à quel point nous étions forts. Rien que tous les deux. L'organisation n'y pouvait rien, malgré les Reliques de la Mort, malgré les Joyaux Ancestraux. Nous survivions.

« Tyler, mon père se bat... dans les gradins » furent les premières paroles d'Enora. D'abord hébété qu'elle évoque son père dans un tel moment alors qu'elle ne l'avait jamais fait auparavant, puis, conscient de la réelle demande cachée sous ses paroles, je répondis d'un ton sérieux : « Il est venu avec les Résistants de Londres ? » puis sans attendre de réponse, je repris : « Je vais le chercher ». Mais elle m'agrippa soudainement le poignet pour m'empêcher d'y retourner. Je pouvais voir sur son visage qu'elle avait quelque chose à m'avouer. Quelque chose qui n'allait pas me plaire. « Il n'est pas de ceux que tu souhaites sauver ».

Je fis volte-face. De ceux que tu souhaites sauver. J'en avais assez entendu. Ces dernières paroles me glacèrent le sang. Ma petite sœur venait de se faire blesser gravement. Ma petite amie avait faillit mourir devant mes yeux. Des dizaines d'élèves résistants comptaient sur moi. Et désormais j'apprenais que mon « beau-père » appartenait à l'Organisation ?

L'avais-je déjà tué au cours de la bataille ? Quelqu'un d'autre s'en était-il déjà chargé ? Pourquoi devrais-je épargner un homme que j'aurais assassiné ? Pourquoi... Pourquoi a-t-il laissé sa fille ? Pourquoi l'a-t-il laissée participer à la Troisième Tâche ? Mon cœur se serra rien qu'à l'idée qu'il ait voulu la voir mourir. Des milliards de questions se mêlèrent dans mon esprit rendu confus par ces nouvelles informations. Au bout de quelques secondes, je pus enfin lui répondre. « Est-il dévoilé ? ». « Non. Mais il porte une grosse chevalière, tu ne peux pas la louper ». Sa voix se brisait. Je pris alors conscience de la détresse dans laquelle Enora devait se trouver. Je ne savais pas ce qu'elle voulait. Que je le tue ? Que je le ramène ici pour lui donner une chance de s'expliquer ? Je me contentai alors de lui glisser un simple « Je t'aime » à l'oreille après l'avoir embrassée tendrement, avant de m'avancer vers le lit de ma petite sœur. L'infirmière me sourit, ce qui me rendit confiant quant à son état de santé. Sans bruit, je m'approchai et lui fis une bise sur le front sans la réveiller.

Puis je me mis à courir vers la sortie... avant qu'une main n'agrippe mon bras.
Kurt.

les dialogues et interventions d'Enora dans le rp ont été mises en place avec la joueuse pour gagner du temps (:






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Message Posté Mer 18 Avr - 5:29.
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Le bruit, la foule, la haine. Tout l’oppresse. Il ne sait plus ce qu’il a fait, mais soudain il découvre face à lui une Enora à terre dans un état déplorable et une Française mal en point. L’Organisation les a achevés. Sa baguette glisse entre ses doigts moites et il la rattrape de peu ; ses réflexes l’ont abandonné, à l’instar de sa vigueur qui n’est plus qu’incompréhension et lenteur. Mais déjà Ariel, Enora et lui sont emportés par Avdotia et le Ministre. Ils les obligent à fuir le terrain de leur affrontement alors que la bataille débute. Il n’a pas réussi, une fois de plus. Manipulé par l’Organisation, il n’a su que faire du mal à ses amis, se retrouvant trop affaibli alors que vient enfin le moment de se battre, de faire face à l’ennemi.

Dans un état second, il suit le Ministre. Se force à garder la tête haute et adapte son allure à celui qui le mène. Dans son dos, il sent la présence d’une Avdotia alerte. Mais près de lui c’est une Ariel aussi détruite que lui qui progresse.
Ils sont détruits, oui. Kurt n’est plus qu’une loque honteuse et aussi friable qu’une feuille de parchemin. Les membres de l’Organisation l’ont froissé, déchiré, recouvert de l’encre noire de leurs ordres, de celle, rouge, de leurs désirs, du sang, de la haine. Il se sent souillé. Souillé par eux, par ce qu’ils l’ont poussé à faire. Souillé par leurs convictions qu’il appuie d’une certaine manière depuis qu’il est champion, en se soumettant face à chacune de leur menace.

Déjà, ils atteignent le refuge. Et déjà, Sejdic et une infirmière s’affairent autour d’Enora. Mais un sentiment de culpabilité fait rapidement reculer Kurt vers un lit éloigné de la couche sur laquelle repose la jeune Anglaise. Il ne sait plus comment elle a fini dans cet état. Est-ce lui ? Est-ce lui qui l’a tant heurtée, qui l’a détruite ? Accablé par ces pensées, son esprit s’agite ; est-il réellement capable de faire du mal ?

Quelques paroles et une étreinte de sa marraine, auxquelles il répond par une légère pression en retour et un grognement voulu reconnaissant, l’apaisent... A peine. Il se sent fade, nu. Vide. Il ne sait plus ce qu’il est. Ce qu’il est censé être. Ne vient-il pas d’attaquer à plusieurs reprises, et d’une certaine manière, sciemment, Enora et Ariel ? Qu’elles aient certes fait de même n’ôte rien à la gravité de ses actes. Alors pourquoi Avdotia vient-elle s’inquiéter et lui demander si tout va bien ? Pourquoi semble-t-elle ne pas lui en vouloir ?
Il se souvient encore du moment où il a été désigné champion, de l’assurance qu’il avait tirée ce jour-là de sa nomination, convaincu que participer au Tournoi lui permettrait de prouver aux autres qu’il était encore un vrai Mokop. Digne de sa réputation. Qu’il pouvait encore se battre, et gagner. Gagner. Quel niais il était alors.
Aujourd’hui il n’a rien gagné. Le Tournoi l’a simplement rongé, tout comme il l’a fait pour Ariel, tout comme Enora est en train de le vivre avec plus de peine encore qu’eux. Le dos rond, posé sur le lit qu’il s’est lui-même attribué, le Mokop observe ses doigts sales et fébriles, ses jambes tremblantes, et s’efforce de calmer son souffle agité. Il est faible, pitoyable. Il a froid. Et plus que son corps, son esprit lui aussi est glacé.

Devant Kurt, Avdotia et Sejdic échangent quelques mots, mais leurs paroles ne lui parviennent pas. Il ne cherche pas à les écouter. Son regard se fixe sur ce qu’il peut apercevoir d’Enora, espérant voir sa jambe bouger ou son visage oser sourire.

    « Kurt, and you… Al…No. Ariel (that's it ?), do you feel dizzy ? Any side effects of any curse ? »

Si cela peut régler le problème, il ne sent plus rien tant il est engourdi par le froid et la fatigue. Son simple « Non » prononcé en Russe, fait écho au hochement de tête négatif de la Française qui, il le voit bien, ne s’inquiète plus que pour Enora.

Son dos s’affaisse un peu plus alors que ses bras sont toujours aussi tendus, posés sur ses genoux pliés comme s’il était prêt à réagir à une possible attaque. Il n’arrive pas à décrisper ses muscles engourdis et stressés.


Des pas précipités, lourds, fatigués. L’arrivée inattendu d’un jeune homme supportant une femme mal en point le surprend et ses membres se tendent un peu plus. S’engouffre dans la pièce avec le garçon, une nouvelle odeur de désespoir qui se mêle à l’âcre senteur de l’endroit.

    « Par pitié, sauvez ma sœur… »

Sa sœur. Et cette inquiétude dans ses yeux, dans ses paroles. Cet espoir. Les lèvres de Kurt deviennent grimace et son cœur jalousie alors qu’il observe sans bouger les soins que l’on prodigue déjà la jeune femme. Ces soins que sa sœur n’a pas eu à temps. Temps qui l’a tuée. Ielena… Mais déjà, le garçon a quitté sa sœur pour Enora, qu’il embrasse et tente de rassurer. Ils sont donc ensemble. Le visage d’Anya semble un instant se fondre dans les yeux et la bouche de l’Anglaise, provocateur, alors que les souvenirs d’une longue nuit se rappellent à l’esprit mutilé de Kurt. Le jour de la mort d’Anya. Et cette attente insupportable dans les couloirs de l’hôpital, à quelques mètres à peine de la chambre de la jeune Radgentis. La peur, l‘inquiétude. La haine envers celui qui lui a fait du mal. Qui la lui a enlevée, aussi…
Il semble à Kurt qu’il peut deviner chacun des sentiments qui doivent animer le garçon alors qu’il se tient au chevet d’Enora. Les deviner et les comprendre. Sauf l’espoir. Lui n’a jamais eu le droit d’espérer. Ni pour Ielena ni pour Anya.

Le Mokop se surprend à écouter la conversation des Anglais, et alors que le dénommé Tyler s’échappe finalement de l’endroit pour honorer la demande d’Enora, Kurt se dresse, attrapant le bras du garçon pour le retenir.

    « Wait, I can help you… I mean, I wanna help you. Please. »

Son anglais à l‘accent rauque résonne fort dans la pièce. Son ton est décidé. Parce qu’il se sent étrangement proche de Tyler et de sa situation. Et surtout parce qu’il se sait incapable de rester là, assis sur ce lit froid à regarder Enora souffrir, sans savoir s’il est ou non la cause des horreurs qu’elle vit. Il a besoin de se sentir utile, plus encore depuis que toutes ses dernières tentatives ne se sont soldées que par des échecs.

Il lance un regard assuré à sa marraine, espérant que cela la retienne de s’opposer à sa décision, et pose enfin son regard sur le jeune homme tout en le précédant vers la sortie, sans réellement se soucier de sa réaction.

Tyler ne peut pas refuser une aide. Pas dans la situation dans laquelle il est. Pas dans la situation dans laquelle le monde magique est plongé. Ce serait de la folie.
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