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Message Posté Dim 18 Déc - 12:00.
You can call it what you want !




STATUT DU SUJET : privé.
NOM DES PARTICIPANTS : Ilyas Tuck Sauzay & Abel Hemingway !
DATE : En Mai, après le bal.
HEURE : Tard dans la nuit.
METEO : Je n'ai pas regardé par la fenêtre, désolé.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : OO9
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : OO8
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non merci !

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Message Posté Dim 18 Déc - 12:44.
Par Merlin ! Qu'avait-il pu bien faire pour mériter ce genre d'infamie ? Comme si le sort n'en avait pas assez fait contre lui, il fallait bien sûr que quelque chose de pire encore se produise ! Tout aurait pu être merveilleux, dans un monde merveilleux, rempli de gens merveilleux. Mais non. Ce n'était jamais de cette façon que ça se produisait à présent. On parlait bien d'Abel Hemingway. Comment voulez-vous que du positif vienne s’immiscer dans une vie pleine de désastres et de désenchantement. Définitivement, ça serait trop étrange. Après avoir revu Blaise, on aurait pu penser que tout était redevenu parfait, carpe diem, peace and love. Mais non, toujours pas, non, non. Une seule image persistait dans l'esprit du jeune homme : son frère. Ridicule. Accompagné d'une cavalière aussi ridicule que lui. Au bal en plus de ça... Aucune chance, je vous dis, vraiment ! Une personne normale vous dirait que ce n'était pas si grave que cela... Mais ça l'était ! Attendez, franchement, Hemingway venait seulement de retrouver une once de popularité ! Cette popularité qu'il avait perdue en totalité les mois qui avaient précédés à cause de ses actes plutôt douteux, j'en conviens. Mais là, tout était reparti aussi vite que c'était revenu, et Merlin sait à quel point c'était triste ! Ruiné ! Détruit ! Il n'avait plus rien ! Enfin, il avait bien quelque chose, mais je ne sais pas s'il est préférable que je passe les détails. Certes, l'homme c'était promis de ne plus jamais craquer, de ne plus jamais montrer une quelconque faiblesse en face de ses camarades... Mais là, nous pouvions considérer qu'il avait une excuse : il était seul. Mais tout de même ! Quelle honte il lui faisait !

Abel arpentait les thermes : c'était le seul endroit qu'il avait considéré comme digne de sa présence. Oui, il avait besoin de se rafraîchir les idées, d'effacer toutes les marques s'étant déposées sur son visage pendant cette soirée désastreuse. Il se retrouva en face d'un miroir, et sans savoir pourquoi, il ne put cesser de contempler le reflet qu'il lui renvoyait. Pathétique, vraiment ! Il observait ses joues rouges, mouillées par le poids des larmes qu'il venait de laisser échapper. Il était certain qu'il aurait pu donner à boire pour une semaine à une famille démunie avec ça – encore fallait-il que cette famille aime l'eau salée. Passons. –. N'empêche qu'il n'aimait pas du tout ça.

Un cri, strident, profond, reflétant une horreur inouïe. Un tel hurlement n'avait probablement jamais été entendu sur terre depuis des millions d'années... Il était le signe d'une telle violence. S'en était presque incroyable. Oui. Abel avait crié. Peu importe si quelqu'un l'avait entendu. Rien ne pouvait le gêner face à un tel spectacle. Il n'avait jamais vu ça et les larmes continuèrent de couler sur ses joues, de façon d'autant plus brutale face à cela... UN BOUTON ! Oui. Il le voyait très bien, là, au dessus de son arcade ! Pourquoi le punissait-on de la sorte ? Qu'avait-il fait pour mériter un tel châtiment ? Là, c'était vraiment le summum ! Il s'écroula au sol pour se morfondre. Se recroquevillant comme un enfant qui vient de se faire battre, ressentant autant de peine que si l'on venait de lui planter un couteau dans l'abdomen. Oui, c'était douloureux, très douloureux. Des gémissements de tristesse émanaient de ses lèvres, de temps en temps, lorsqu'il souhaitait exprimer sa profonde détresse. Que pouvait-il faire, de toute façon ? Il avait tout perdu. Et même sa peau parfaite. C'était l'horreur ! La vraie !

Soudain, animé par un réflexe provenant d'on ne sait où, l'homme se releva d'un seul coup, poussant sur ses bras pour se redresser de manière plutôt acrobatique. Face à ce geste somptueusement gracieux, Abel ne pouvait que dévoiler un large sourire effaçant immédiatement toutes ses larmes, mettant le bruit qu'il venait d'entendre à l'arrière plan tant il avait été génial sur ce coup. Franchement, personne ne pouvait l'égaler ! Il retourna en face du miroir pour observer la taille des dégâts sur son visage et s’aperçut avec surprise que rien ne se trouvait à l'endroit où il avait vu cet énorme bouton quelques minutes auparavant. Un nouveau cri, de soulagement cette fois, suivit d'un éclat de rire face à l'étrangeté de la situation. Peu importe, il n'avait plus rien sur le visage, c'était l'important. Il hurla une nouvelle fois, rien que pour marquer le coup et s'empara de la bouteille qu'il avait précédemment posée sur l'évier, juste à côté de lui. Une bouteille qu'il avait subtilisé au bal, se disant qu'après tout, elle ne manquerait à personne. Il la déboucha en s'aidant de ses dents avec habilité et avala quelques gorgées du liquide ressemblant à la fontaine de jouvence dans l'état où il se trouvait.

Oh oui, c'était la meilleure soirée de sa vie !
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Message Posté Lun 19 Déc - 4:15.
« J'en ai pas pourrr une minute, je assurrres. Va donc m'attendrrre dans jarrrdin, je rrrejoins toi ! »

Ilyas fit un sourire engageant à la brune qui se tenait devant lui - Antipode ? Anatole ? Anti-quelquechose ? Il n'arrivait absolument pas à se souvenir quel était son nom. C'était peut être, et même probablement dû, à toutes les choses qui traînaient dans son sang à l'heure qu'il était. C'était d'ailleurs un exploit qu'il arrive encore à se souvenir de son propre nom, après tant de substances ingurgitées. Et pourtant, il arrivait encore à parler malgré tout. A parler français, en plus, s'il vous plait ! Bon, c'était probablement très approximatif, comme à chaque fois qu'il parlait français, mais là, si on se référait à comment la jeune brune le regardait à l'instant présent, il devait vraiment s'exprimer comme un pied.
Bordel Ilyas, tu vas devoir répéter.
Au moment où le russe ouvrit la bouche, la mort dans l'âme, la brune détourna les talons, lui jetant un dernier regard enflammé. Étonné de voir que le message était si bien passé, il ne s'autorisa un soupire soulage seulement lorsqu'il la vit tourner à l'angle d'un couloir. Nom d'une gargouille ! Il avait bien crû qu'elle ne s'en irait jamais. Antipode, ou peut importe quel était son nom, Ilyas venait tout juste de la rencontrer. En fait, cela ne datait que quelques heures, tout au plus. Il était tranquillement en train de parler avec Jed, un verre à la main, au bal donné en cachette, lorsqu'elle était apparue tout feu tout flamme, sortie de nulle part. Ilyas avait l'habitude avec les filles, ce n'était pas non plus sa première sortie, il n'y avait donc pas vraiment d'étonnement à ce qu'il se fasse accoster, mais ce soir, il n'avait étrangement pas envie d'essayer quoique ce soit avec l'une de ces jolies françaises. Non. Pourtant, la brune s'était montrée très, très insistante. Ils avaient discuté, un peu. Il avait bût, beaucoup. Et finalement, elle avait tenté de l'attirer dans les jardins de leur établissement, dans le but de faire « plus ample connaissance ». Merci, mais non merci.

Il ne savait pas pourquoi il ne l'avait pas rejointe. Il n'en avait strictement aucune idée. C'était sûrement parce qu'au moment où elle était arrivée, Ilyas discutait justement de Sheena avec Jed, et que cette française l'avait plus ou moins dérangée. Ce qui n'était pas vraiment très normal, surtout qu'elle était plutôt jolie, cette petite brune. Non, en temps normal, ç'aurait même été lui qui serait allé l'aborder. Mais pas ce soir. Ce qui était étrange. Oui, c'était peut-être à cause de Sheena. Ou alors, c'était pas que ce soir, il voulait seulement faire l'idiot avec ses amis. Ou juste que cette fille, elle n'était pas assez à son gout, allez savoir. Le fait était qu'il avait bien l'intention ne pas se présenter dans les-dits jardins. Non, il pouvait faire beaucoup mieux. Se rafraichir un peu, et retourner à la soirée, par exemple.
Fier de lui même, Ilyas décida de fêter sa bonne idée avec un joint. Comme toujours. Il n'y avait vraiment rien de mieux qu'un joint pour fêter quelque chose, du moins, pas à ses yeux en tout cas. Bien heureusement, il lui en restait la moitié d'un dans la poche intérieure de sa veste, et il s'empressa de l'allumer. Ce n'est qu'après sa première bouffée qu'il entendit un cri venant de l'intérieur des thermes.

« Что такое ...? »
« Qu'est ce que... ? »

On aurait vaguement dit le cri d'un cochon qu'on égorge. Ou celui de tout autre bête qu'on essayait de martyriser. Ce qui était passablement étrange, étant donné qu'Ilyas doutait fortement du fait que quiconque soit en train de pratiquer un rituel satanique à l'intérieur de thermes. Bien trop étrange pour que cela soit vrai, d'ailleurs. Désarçonné, il regarda le joint qu'il tenait entre ses mains. Il venait à peine de le commencer, ce n'était pas possible que ce soit lui qui soit à l'origine du hurlement qu'il venait d'entendre, si ? Quoiqu'en fait, ce n'était pas son premier de la soirée. Et associé à de l'alcool - et surtout à tout l'alcool qu'il avait bu... Il avait déjà entendu parlé des hallucinations bizarroïdes que l'on pouvait avoir en étant défoncé. Son cousin, toxicomane, comme lui, avait une fois imaginé qu'il était capable de voler sans balai, suite à une utilisation un peu vive de corne de bicorne. Ça lui avait apporté deux semaines en soin intensifs à Ste Mangouste. Lui même avait déjà été sensible à certaines hallucinations, mais ça n'avait jamais été à ce point. Non, il devait juste l'avoir imaginé ce bruit, c'était la seule explication. Alors, il reprit son activité là où il l'avait laissée.
Et un nouveau cri retentit. Suivit cette fois d'éclats de rire.
Ok. Alors là, soit il y avait quelqu'un qui avait des activités étranges dans cette salle de bain, soit il était en train de devenir fou à lier. Ilyas fronça les sourcils, et finit son joint avant de l'écraser sur le sol bien propre de l'Académie. Il avait prit sa décision avant même de mettre la main sur la porte. Quitte à devenir fou, autant savoir pourquoi vous le deveniez. Doucement, Ilyas poussa donc la porte au moment où un nouveau cri retentissait.
Il n'était donc pas fou.
Il ne pouvait pas en dire autant d'Abel, le responsable apparent de ce vacarme.

« Abel ?! »

Ilyas ouvrit de grand yeux en voyant son ami, et enleva son masque d'un geste brusque. Bordel de merde, il s'était attendu à tout, même à un Ronflak Cornu, mais bon Dieu, pas à Abel ! Et il fallait dire qu'à l'instant précis, se retrouver face à un Ronflak Cornu aurait été plus compréhensible que la situation actuelle. Toujours surpris, il regarda autour d'eux. Il n'y avait vraiment rien d'étrange, rien qui ne rentrait pas dans le décors, à part peut-être la bouteille qu'Hemingway tenait dans ses mains. Pas de porc en sang. Pas de rituel satanique. Ilyas en était presque déçu. Dire que quelques instants auparavant, il se serait presque prit pour un James Bond sorcier avec plus de classe et moins d'équipement ( et sans jolie fille à son bras, malheureusement ), sur le point de démasquer ceux qui voulaient se rapprocher de Satan. Pff. En plus, son costume trois pièce aurait parfaitement collé au cadre. Quel gâchis.
La mine un peu moins réjouie, Ilyas soupira, avant de passer une main dans ses cheveux magnifiquement gominés pour la soirée.

« Bordel mec, pendant un instant, j'ai cru que t'étais un espion russe en train d'égorger un porc ! dit-il en riant de sa propre bêtise. Mais en fait, pourquoi t'as hurlé ? Il remarqua le miroir en face du brun. T'as vu que t'avais un bouton ? »
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Message Posté Lun 19 Déc - 18:52.
Abel, sa bouteille à la main, commençait à divaguer dans la pièce, levant aléatoirement les mains en direction du plafond, hurlant des paroles incompréhensibles seulement pour exprimer une joie sans limite. Il se mettait même à danser, par moment, se renversant un peu de liquide alcoolisé sur le corps, pour marquer le coup. Oh oui, qu'est-ce qu'il aimait ça, danser ! Et hurler aussi, c'était vraiment génial ! Peut-être qu'hurler allait devenir sa nouvelle passion, qui sait ? Non parce que franchement, comment voulez-vous possiblement vous amusez sans crier ? C'est strictement impossible ! Un large sourire collé aux lèvres, Hemingway ne savait même pas pourquoi il agissait de la sorte. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il fallait qu'il le fasse, parce que c'était le seul moyen pour qu'il s'amuse. Alors il continuait, avalant inlassablement de larges gorgées de ce liquide sacré, tournant encore et encore dans les thermes en chantonnant, cette fois-là. Une nouvelle gorgée ! Encore ! Il porta la bouteille à ses lèvres et la souleva. Un nouvel hurlement en s’apercevant qu'elle était vide. Par Merlin ! Voilà que sa vie était finie. Il savait pertinemment que la mort allait finir par emporter le déchet qu'il était devenu avec le temps. Qu'elle allait enfin débarrasser le monde de sa personne et que quiconque s'en plaindrait se ferait lapider immédiatement. Mais... Pourquoi maintenant ? Pourquoi le couper dans son élan alors que tout allait si bien ? Une larme coula contre sa joue tandis qu'il sentait que la vie le quittait, tandis que son âme semblait s'arracher à son enveloppe corporelle. Alors il reste planté là, attendant patiemment que la faucheuse vienne le prendre, que pourrait-il faire d'autre, de toute façon ?

    «  Abel ?! »


Bien. Il commençait à s'impatienter, le sort avait enfin décidé de frapper. Mais... Cette faucheuse avait une voix plutôt douce... Harmonieuse... Sensuelle... Non, décidément, Hemingway n'aurait jamais imaginé que la mort pouvait prendre un tel aspect. Par conséquent, il n'osait se retourner. La surprise était si grande ! Il fermait les yeux avec une force déconcertante, sans savoir pourquoi. Il ne devait pas se retourner. Oui, Abel avait compris. Mourir était une épreuve et on était en train de le mettre au défis, connaissant parfaitement sa passion pour les belles créatures. Oui ! C'était donc ça ! Et bien la faucheuse avait bien l'air con, maintenant qu'il avait compris sa technique ! Il en faudrait bien plus pour l'achever, ça, c'était certain ! Serrant les poings, le sorcier attendait une nouvelle manifestation mystique pour décider de ce qu'il ferait par la suite – On ne combat pas la mort sans réfléchir à une tactique à peu près réalisable, bon sang ! –.

    «  Bordel mec, pendant un instant, j'ai cru que t'étais un espion russe en train d'égorger un porc ! »


Décidément, cette mort était inhabituelle ! Comment se faisait-il qu'on ne lui avait jamais raconté ce genre de récits, où la faucheuse vous met au défi de cette façon, hein ? Si papa ou maman lui avaient dis ce genre de chose, il serait probablement sauvé à l'heure qu'il est ! Quelles imbéciles, ces Hemingway ! Aucune culture ! Rien ! Zéro ! Caca ! Nada ! Tss tss pf. Non mais franchement ! L'homme commençait à se tortiller dans tous les sens car la pression était vraiment trop forte. Il sautillait quelque peu, tentant de reprendre un équilibre normal, sinon il s'évanouirait ! Mais entendre la mort rire fut si déconcertant qu'il ouvrit légèrement sa paupière droite, usant d'une force inouïe pour se convaincre que c'était la bonne chose à faire. Serrant les dent, il se retourna très lentement, sachant pertinemment que ce geste pourrait causer sa perte. Sa vision était encore assez trouble, mais il pouvait voir que la faucheuse avait une carrure assez étonnante. Il avait vu beaucoup de représentations de celles-ci et aucune ne la montrait de cette façon... Abel devait la voir de façon plus claire ! Il le devait ! Prenant une forte respiration, le garçon ouvrit complètement les yeux et ce qu'il vit l'enchanta. Ilyas ! Oh oui, son Ilyas ! Il était là ! Il venait le sauver ! Il allait être vivant pour toujours grâce à Ilyas le sauveur ! Ilyas le chevalier ! Ilyas le Ilyas ! Oh que c'était bon !

    « Mais en fait, pourquoi t'as hurlé ? »


Est-ce que c'était important, qu'il ait crié ? Il ne se souvenait même plus qu'il avait crié de toute façon, alors bon. Non, non. La seule chose qu'il avait envie de faire, c'était un gros câlin à son ami Ilyas parce qu'il avait éloigné la mort et l'avait sauvé par la même occasion ! Oh oui, un câlin, c'était tout ce qu'il souhaitait !

    «  T'as vu que t'avais un bouton ? »


Quoi ? Le sourire qu'il arborait précédemment retomba aussitôt face à cette horrible accusation. On ne lui avait jamais rien dis de tel. Rien dit qui ne l'ait blessé au point où il l'était à présent. Même la mort faisait moins mal, il le savait maintenant. Pourquoi ? Pourquoi avait-il dis ça ? Pourquoi venait-il de gâcher une si belle amitié ? Pourquoi ? Étais-ce même humain de faire quelque chose comme cela ? Non ! C'était cruel ! Barbare ! Infâme ! Abel s'écroula sur le sol, brisé, comme si tout ce sur quoi sa vie avait été basée jusqu'ici venait d'être détruit. Des sanglots vinrent s'écouler contre ses joues et il poussait des hurlements de détresse. Pourquoi ?

Même avec un bouton il était beau, de toute façon.
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Message Posté Lun 9 Jan - 5:00.
    Oups.
    C'est ce qu'on appelle communément faire une connerie Ilyas, bravo.
    Il s'était attendu à tout sauf à ça, oui. Après tout, il faisait de l'humour, et Abel avait l'habitude de le voir faire de l'humour, non ? Il savait bien qu'Ilyas aimait bien le titiller sur son physique, qu'il aimait apparemment assez entretenir. Bon, après tout, chacun faisait ce qu'il voulait de son corps hein. Et puis, objectivement parlant, Abel n'était pas moche, qu'il fasse attention à ses boutons ou non, alors pour lui, la chose était la même. Mais bon, il n'avait pas l'air d'avoir prit la blague ce soir. Dommage.
    Étonné, un peu hors de son domaine, Ilyas regarda Abel s'abattre sur le sol, emplit de sanglots et de hurlements, tous plus déchirants les uns que les autres. Comme s'il venait d'apprendre la nouvelle la plus horrible de toute sa vie, genre, que tout ses amis et sa familles allaient mourir peu à peu, devant lui, sans qu'il ne puisse réagir, alors qu'ils parlaient simplement d'un bouton. Quel excentrique cet Abel alors. Il devait être bourré. Oui, à en croire la bouteille vide à côté de lui, c'était probablement ça. Si Ilyas avait été frais comme un gardon, il aurait peut-être su comment réagir. Faire fumer son ami pour qu'il se calme, l'assommer avec sa bouteille pour qu'il se taise et le porter jusqu'à leur dortoir, probablement quelque chose d'aussi élaboré, oui. Mais le problème, c'était qu'Ilyas n'était vraiment pas frais. Vraiment, vraiment pas. Il n'en était pas au point d'Abel, pas encore, mais ça ne devait pas être vraiment loin. Alors, il fit la seul chose qu'il pouvait penser à faire.
    Doucement, il s'assit à côté d'Abel, et, un peu en hésitant, commença à lui tapoter le dos. Personne ne rigole, s'il vous plait. Ilyas n'avait jamais été doué avec les sanglots. C'était pour ça qu'il évitait généralement de sortir avec les filles qu'il arrivait à entrainer dans son lit. Parce que c'était bien connu qu'avec les filles, venaient les sanglots. Et les sanglots, Ilyas détestait ça, au plus au point. Mais bon, Abel était quand même un de ses meilleurs potes, non ? Il ne pouvait pas le laisser comme ça. Surtout qu'il avait l'air de pleurer à cause de lui, le bougre.
    Le brun se racla la gorge. La situation était bizarre quand même, il trouvait. C'était peut-être parce qu'il était totalement hors du sentier de la raison, hein, mais bon, tout de même quoi.

    « Hm... J'suis désolé mec, hein... C'tait pour rire juste... T'as pas de bouton. »

    Oui, bon, c'était pas très fin, mais c'était vraiment tout ce qu'il pouvait trouver pour l'occasion.
    Et puis d'abord, c'était quoi son délire à Abel, là ? D'abord, il l'attirait dans la salle de bain en hurlant de tout son soûl, et maintenant, il pleurait presque sur lui. Quelle blague. Un peu plus, et Ilyas aurait pu dire qu'il était en manque d'affection, et qu'un câlin était tout ce qu'il cherchait. Ha ha. C'était drôle, non ? Hm.
    Ilyas avait toujours sa main sur le dos d'Abel. En fait, il le frottait gentiment maintenant, comme il l'avait souvent fait quand sa sœur pleurait petite. Ça avait l'air de la rassurer, la calmer ou un truc comme ça. Peut-être que ça marcherait sur Abel aussi, mais bon, il n'était pas vraiment sûr. C'était peut-être un truc qui marchait que sur les filles. On était jamais trop sûr avec elles. Bon, bien sûr, c'était pas vraiment la même chose, puisqu'à l'époque, elle pleurait parce qu'elle était tombé du balai de Thabata, ou qu'elle s'était prit la baie-vitrée, et pas parce qu'elle avait un bouton, mais bon, ça devait marcher, non ? Oui, bon. A situation bizarre, idées bizarres, hein.
    Bon. Non, vraiment là. Ca le faisait stresser qu'Abel pleure encore comme ça. Peut-être qu'il faisait une crise de panique, ou un truc comme ça ? Genre, comme Jed et Lola quand ils prenaient pas leurs médocs ? Ca serait moche quand même qu'Abel meurent étouffé dans son vomi. Ilyas espérait qu'on dirait pas que c'est de sa faute s'il meurt. Parce que bon, d'accord, il est à côté, mais il sait pas vraiment quoi faire. Et puis il fait chaud par ici, non ?

    « C'est... hm... joli par ici. »

    Ouais, c'est vrai que c'est pas mal les salles de bains Ilyas. Normal qu'on dise que c'est lui l'idiot de la famille après des phrases comme ça.
    Non mais sérieusement, Ilyas avait bien chaud là. Trop chaud. Il devait enlever sa veste. Oui, bonne idée. Enlèves donc ta veste Ilyas. Il enleva donc sa main du dos d'Abel et retira sa veste. Même comme ça il avait chaud. Diantre.

    « Bordel, c'est moi où il fait vachement chaud ici ?! »

    A croire qu'il était vraiment fait pour le climat froid de la Russie, tiens.
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Message Posté Lun 16 Jan - 22:47.
Une main, tendre, douce, charmante, délicate et fine vint se poser contre son dos. Abel ne fit tout d'abord pas attention à ce geste respectable de son ami. Même s'il le considérait plutôt comme quelque chose du genre son ennemi juré, à ce moment-là. Non parce que, s'il était réellement son ami, sûr qu'il n'aurait jamais osé parler, même hypothétiquement, d'un bouton s'étant installé sur son joli visage. Bon... Peut-être Hemingway était-il un peu mal placé pour juger de la réaction qu'adopterait l'un de ses amis, étant donné qu'il n'en avait qu'un, ou deux. Il ne s'en rappelait pas vraiment, en fait. Peut-être, avec une bonne dose de chance, en avait-il trois ? Peu importe. N'empêche qu'il ne poserait pas, ne serais-ce qu'un bout d’œil, sur le corps de Sauzay. Ce bougre ! Ce bâtard ! Ce perfide ! Ce traître ! Oh que non, il ne le regarderait pas ! Tout en tentant de rejeter le main d'Ilyas en donnant divers coups d'épaules, l'élève se retournait un peu plus pour éviter de rencontrer cet être infâme dans son champ de vision. Puis il continuait de pleurer, portant son pouce à sa bouche pour trouver un réconfort autre que cette main pestiférée. Au moins, il était certain que s'il suçait son propre pouce – car il n'allait sûrement pas sucer le pouce d'Ilyas, hors de question ! - il n'attraperait pas de microbes. N'empêche que le mouvement effectué par ses cinq doigts contre son dos commençait à être fort agréable et ça, c'était plutôt problématique ! Faible, vous dis-je ! Il n'arriverait jamais à lui faire la tête pendant plus de cinq minutes, c'était évident. Encore trois minutes, par conséquent.
Le garçon se recroquevilla un peu plus pour éviter de flancher, fermant les yeux pour résister à la tentation. Parce que le visage de Tucky, c'était vraiment la tentation. Je vous explique. On vous met dans un magasin de bonbon, ou de pâtisserie. Si vous êtes normalement constitué, il serait normal d'avoir envie de tout, non ? Bien, c'était exactement pareil, ici. Abel s'étonna à imaginer Ilyas en chocolat et étouffa un rire qu'il réussit à camoufler grâce à ses sanglots. Peut-être ne pleurait-il pas vraiment, en fin de compte. Il voulut fourrer ses doigts dans ses oreilles pour camoufler le bruit que produisait la voix de l'autre, mais il se surprit à sourire en entendant ses paroles. Pourquoi était-il aussi gentil, hein ? Franchement, on ne lui facilitait pas la tâche en l'obligeant à bouder quelqu'un de si... Mignon. Quoi ? Mignon ? Le Mokop arqua un sourcil lorsque cet adjectif traversa son esprit. Étrange. Il n'avait jamais pensé d'Ilyas qu'il était mignon. Peu importe, il fallait une première à tout !
Voilà que l'autre se mettait à caresser littéralement son dos, et ça, c'était étrange. Si cette main avait appartenu à Sacha ou à Blaise, voire à Eleonora, ça ne l'aurait pas gêné... Mais venant de Sauzay, il fallait tout de même avouer que c'était plutôt étrange, non ? Même s'il l'avait vu vêtu d'un chandail rose un peu trop court, le voir agir de la sorte restait tout de même dans le domaine du paranormal. Vraiment bizarre. Malgré tout, comme il l'avait malencontreusement pensé tout à l'heure, ces caresses étaient fort agréables... Et cette main si répugnante auparavant s'était transformée en un chef-d’œuvre indéniable... À vrai dire, il resterait bien là, couché, à faire semblant de pleurer, rien que pour se faire caresser par son ami. Et c'est là que ça devenait réellement étrange, en fin de compte.
Encore une minute, environ.
Abel entendit le garçon gratifier les thermes d''un commentaire inutile. Joli... Oui, c'était plutôt joli ici, en effet. L'homme tourna légèrement la tête, tout en restant le plus discret possible et admira la salle. Vraiment joli ! Ô comme ces français avaient du goût ! Ô comme il souhaitait rester ici pendant tout son séjour ! Ô comme il... Comme il faisait chaud ! Tucky avait raison ! Quelqu'un avait certainement trafiqué la température ou quelque chose dans le genre parce qu'on crevait ici ! Hemingway poussa la main de Sauzay et se rassit, constatant que son front était en sueur. Il se retourna dans la direction de son camarade, son expression marquant son incompréhension. Il le vit enlever sa veste et il tenta d'enlever la sienne. Ah oui. Il n'en avait pas. Il arracha par conséquent sa cravate et défit les boutons de sa chemise très rapidement, plantant son regard dans celui du garçon, comme s'ils étaient en train de faire un concours. Un sourire niais attaché aux lèvres, il dit :
    « Désolé pour toi, mais je crois que j'ai gagné. T'as encore ta chemise, toi. Enfin le truc que tu portes, j'vois pas depuis là ! »

Et pour bien montrer sa supériorité, le garçon, bien qu'il mit de longues secondes, se releva. Victorieux, il défit le bouton de son pantalon et descendit celui-ci jusqu'à ses chevilles, levant son poing au plafond pour forcer l'autre à capituler. Abel retourna fièrement près du miroir et s'empara de sa bouteille, avalant quelques gorgées goulûment. Puis, se retournant vers Ilyas, il continua :
    « Gros. J'crois que t'es forcé d'avouer ta défaite, neh ? T'es vraiment lent. Tu veux peut-être que je vienne t'aider ? T'as des problèmes psychomoteurs ? Oh je sais ! T'es handicapé en fait, mais tu ne me l'a jamais dit. Ou alors, t'as fait un faux mouvement et maintenant tu es aussi habile qu'une vieille. Ouais, ouais ! Ça doit être ça, ça doit être ça ! »
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Message Posté Sam 21 Jan - 4:28.
Sans qu'Ilyas ne comprenne vraiment pourquoi, tandis qu'il enlevait lui-même sa veste, Abel commença à se tortiller à côté de lui. Avant qu'il n'ait le temps de comprendre ce qui se passe, Abel se tenait là, devant lui, presque nu, et tenait des propos totalement incohérent. Bon Dieu, mais qu'est ce qu'il avait ingéré pour parler comme ça ? De la corne de bicorne ? Il l'avait déjà prévenu pourtant, dans le passé, que ça risquait de lui griller les quelques neurones qu'il avait et que ça serait pas beau. Mais bon, on ne l'écoutait jamais de toute façon, alors tout était possible.
Voilà qu'il parlait d'avoir gagné. Gagné quoi, il ne savait pas. A l'entendre, on pourrait croire qu'ils faisaient un concours de celui qui se déshabillerait le plus vite, ce qui n'était pas vraiment le cas, et même pas du tout, à moins qu'il ait loupé quelques bribes de conversion avec son ami. Ce qui était probable après tout hein, il venait de se fumer un joint, il n'était pas des plus frais. Mais en fait, il comprenait totalement pourquoi Abel n'était plus qu'en caleçon. Soit il était totalement fou, soit il devait faire plus de 40° dans cette putain de salle de bain. Abel était en sueur. Lui aussi, il remarquait. Son front dégoulinait, et il détestait particulièrement ça. Au moins, en Russie, la sueur mettait un certain temps avant d'arriver en surface. Il ne se sentait pas sale comme ça. Dégoulinant. Beurk.

Voilà qu'Abel l'insultait maintenant. Le traitait de vieille et d'handicapé. Ilyas rit, faute de mieux, et sortit sa flasque de la poche intérieure de la veste qu'il venait de retirer. Il prit quelques gorgées avant de se rendre compte que ce n'était pas forcément la meilleure idée au monde. Maintenant, il avait encore plus chaud, par les caleçons de Grindelwald ! C'était quoi ce pays pourri où les salles de bains étaient chauffées, non de non ? Comme si eux, en Russie, ils réchauffaient quoi que ce soit, tss. Manquerait plus que ça.
Mais en attendant, cette vodka l'avait un peu beaucoup trop réchauffé, compte tenu du fait qu'il avait déjà vachement chaud. Il brûlait littéralement là, avec l'impression d'avoir avalé un extrait de Feudeymon liquide. Que son sang bouillait dans ses veines. Que ces organes étaient en train de cuire. Bref, il cramait. Et c'était relativement chaud. Beaucoup trop chaud pour qu'il le supporte encore longtemps ainsi.
Rapidement, Ilyas laissa tomber sa flasque ouverte à même le sol, avant de défaire sauvagement ses chaussures. Il avait l'impression que s'il n'enlevait pas ce costume rapidement, il pourrait prendre feu sur lui, ce qui, reconnaissons-le, serait plus dérangeant. Une fois ses pieds libres de toute entraves, il fût un peu soulagé en constatant que le sol était glacé. Un peu de frais ne faisait vraiment pas de mal. Excité par cette découverte tout à fait anodine pour tout être humain normalement constitué, le russe défit son semblant de nœud papillon qu'il jeta à côté de sa veste, avant de réserver le même sort à sa chemise. Oh oui, c'était beaucoup mieux ainsi, déjà.

Le dos posé à même contre le mur frais, Ilyas pensait que la chaleur allait plus vite passer. Mais ça aurait été trop simple, n'est ce pas, Ilyas ? Beaucoup, beaucoup trop simple. La chaleur ne s'était plus intensifié, mais elle était toujours trop forte, c'était le problème. Soudain, la réalité le frappa. Il était dans une salle de bain. Avec de l'eau. Et aucun d'eux n'avait encore eu cette idée. C'était désolant. En fin de compte, peut-être qu'il n'était pas si débile que ça, hein. Et peut-être même qu'Abel aurait été plus à sa place chez les Pouloudnistas. Mais bon, ce ne tenait vraiment pas de son ressors alors, mieux valait laisser ces choses là à leur place.

« Mec, t'es sûr que t'es un Mokop ? dit-il cependant, incapable de s'en empêcher. »

Ce n'est qu'après un mince rire qu'il se souvint que quelques instants avant, Abel se tenait à côté de lui, à pleurer toutes les larmes de son corps à cause d'un bouton. Bordel Ilyas. S'il pleure encore une fois, tu fais pas de manières, et tu l'assommes avec sa bouteille. Sans poser de questions. Hmpf.
Sans même attendre la réaction de son ami - mais en fait, c'est son ami ? son camarade ? son pote ? son meilleur ami ? son ennemi ? Il ne sais plus - Ilyas se mit sur ses deux jambes, avant d'enlever son pantalon, et d'avancer un peu vers les douches. Là, il enleva son boxer, et le lança au pieds d'Hemingway. Pas moyen de faire plus clair. Ou plus ambigüe, selon le point de vue.
Avant même qu'il ne s'en rende compte, l'eau claire coulait sur son corps nu, léchant les flammes qui brûlaient sa peau quelques instants auparavant. C'était incroyablement bon. Incroyablement frais. Glacé. La température parfaite pour un Russe. Soulagé, heureux même, Ilyas se mit à rire, d'un rire presque nerveux.

« YOUHOOOOOOU ! »

Comme Abel, il s'était mit à hurler, avant de reprendre son rire là où il l'avait laissé.
La folie d'Hemingway devait être contagieuse après tout. Crier et rire, les deux plus belles choses au monde.
Après le froid, bien sûr.
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Message Posté Mer 1 Fév - 22:50.
Comme il était musclé ! Les yeux d'Abel étaient fixés sur le corps de son camarade, imperturbables. Apparemment, il avait, lui aussi, décidé de retirer ce surplus de vêtements qui les empêchaient tout deux de respirer convenablement. Qu'est-ce que l'on était mieux, nu ! La Russie, c'était vraiment la plus belle invention de Dieu. Oh quelle merveilleuse idée que d'emplir ce pays d'un froid somptueux qui vous glaçait la peau ! Oh quelle merveilleuse idée que d'y faire courir les élèves en t-shirt par des temps inimaginables dans ce pays qu'était la France ! Jamais il n'aurait pensé dire cela, mais il souhaitait y retourner. Rien ne pouvait surpasser le bonheur que l'on ressentait en étant à Dürmstrang ! En ASP ! Excepté le torse d'Ilyas qui rivalisait pas mal avec l'énorme pays. Mais, ses muscles étaient tout aussi imposants... Tout aussi beaux... Aussi parfaits ! Oui ! Ilyas était bien mieux que Dürmstrang, même s'il fallait avouer que malheureusement, celui-ci réchauffait indéniablement la pièce, ce qui justifiait la teinte plutôt rouge du front du Mokop qui suffoquait en silence. Il ne voudrait pas briser l'émerveillement qui l'animait durant sa contemplation. Il aurait certainement dû observer le Pouloudnistas de la sorte plus souvent ! Ô Merlin ! Tant de choses qu'il avait manquées...
Il arqua un sourcil lorsqu'il sentit quelque chose d'étrange contre son pied. Il baissa les yeux et se mit irrémédiablement à rire. Non, Abel n'oserait pas relever la tête. Ilyas était nu ! Bon sang ! Nu ! Il ne méritait pas d'assister à cet incroyable spectacle... Il ne méritait pas d'admirer la beauté séraphique de cet homme. Non, lever les yeux lui était à présent interdit. Le garçon lui fit une remarque qui, en temps normal, lui aurait semblé désagréable, mais il n'y fit pas attention. De toute façon, il n'avait que vaguement compris ses paroles. Collant son menton contre sa nuque, Hemingway avança dans la direction d'Ilyas, entendant le savoureux bruit d'une douche. Il ne savait même plus ce que l'on ressentait, sous une douche. Il ne savait même plus quelle sensation prodiguait l'eau qui claquait contre son corps. L'homme pressa le pas et poussa légèrement son camarade, tout en gardant fermement sa tête baissée. Il joignit son cri de bonheur à celui du brun, parce qu'il était vrai que cette sensation était merveilleuse. Froid ! Il avait froid ! Merlin comme ce froid était bon ! Abel avait l'impression de revivre. L'impression d'être un autre homme. Un homme meilleur ! Oh oui ! Le monde était à ses pieds, à présent. Il pourrait sauver les petits chiens écrasés ! Tuer d'un regard autres Morozva et Tchernia ! Faire manger des crottes de Fléreur à Lola ! Merlin ! Qu'est-ce qu'il était puissant, à présent !
Le Mokop osa poser son regard dans celui de Sauzay, lui lançant un sourire dévastateur, témoignant de ses plans pour refaire le monde. Il le nommerait vice-président, pour sûr ! Avec un corps comme le sien, il raflerait toutes les voix. Radieux, il fit divaguer ses yeux sur l'homme, tout en conservant son sourire que l'on ne pourrait lui retirer. L'homme rit légèrement en constatant les pensées qui envahissaient son esprit. Il fronça les sourcils et prit une longue respiration.
    « T'es quand même plutôt beau, quand tu es nu. »

Abel se retourna et attrapa sa bouteille d'une main, buvant quelques gorgées pour avoir les idées claires. Sa tête tournait inlassablement et ce mouvement lui donnait la nausée. L'alcool apaiserait certainement ce maux qui gâchait ce précieux moment. Il passa sa main contre son front et, retrouvant son air plein de bonheur, se retourna à nouveau en posant ses coudes contre l'évier. Ses yeux se retrouvèrent à nouveau sur son camarade et il ne put s'empêcher de prononcer quelques mots inopportuns.
    « Vraiment... Beau. »

Il avala goulûment quelques nouvelles gorgées, pour hydrater sa gorge qui le tiraillait. C'était vraiment étrange, l'effet qu'avait la chaleur sur lui. Ou peut-être n'étais-ce pas la chaleur... Peut-être étais-ce... Merlin ? Infâmes pensées ! L'homme secoua habilement la tête pour reprendre ses esprits et avança vaillamment vers son ami, un sourire enfantin collé contre ses lèvres. Il sautillait légèrement et ne pouvait cacher son enthousiasme. Une fois assez près de l'autre, Hemingway sentit quelques frissons parcourir son corps et il ne put s'empêcher de constater que cette proximité le perturbait. Il ferma lentement les yeux et les rouvrit presque immédiatement. Décidément, Merlin était un drôle de coquin, pour lui offrir ce genre de sensations. Abel souffla et déposa son doigt contre le torse du jeune homme, traçant une ligne en descendant celui-ci tendrement. Il remonta en suivant le même schéma puis croisa les bras, perplexe. Quelque chose de vraiment étrange était réellement en train de se passer. Et puis, peu importe ! Si Merlin en avait décidé ainsi, il ne rechignerait pas !
Le Mokop planta son regard dans celui d'Ilyas et, prenant un air naturellement charmeur, prononça quelques mots, incertain de l'effet qu'ils auraient sur le garçon.
    « Vraiment... Très beau. »

Sans réfléchir, Abel déposa un baiser plein de tendresse contre la joue d'Ilyas et, l'entourant de ses bras, il le serra contre lui.
Merlin ! La chaleur avait finalement tant de bienfaits !
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Message Posté Mar 17 Avr - 7:45.
Ilyas riait toujours à gorge déployée lorsqu'Abel le rejoint sous l'eau glacée. Sans qu'il en sache la raison - mais on pouvait toujours blâmer le joint, de toute façon, non ? - son regard se posa sur le corps de son ami, alors que lui même le détaillait, les yeux pleins de malices. Et le brun fût parcouru de frissons. Des frissons. Nom de Merlin Ilyas, tu as des frissons en regardant la musculature d'Hemingway ! Non, non, c'est impossible. Oui. Oui, c'est simplement l'eau froide qui te fais de l'effet, c'est plus logique, non ? Oui, probablement. Le regard d'Ilyas remonta néanmoins doucement vers la bouche - si belle, avec des lèvre si charnues... - de son ami, tordue en un sourire qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il devait sûrement en dire long sur ses idées, mais à l'instant, le cerveau d'Ilyas n'était qu'un immense champ de ruines impraticable. La réflexion lui était impossible. Et ses yeux continuèrent leur remontée, pour arriver finalement dans ceux du russe, qui détaillaient son corps nu. Sans même s'en rendre compte, il haussa un sourcil, mi-intéressé, mi-inquisiteur. La situation pour lui était totalement anodine. Anodine, et pourtant, pleine d'électricité. S'il n'avait pas été si... Si Ilyas, il aurait probablement senti la tension dans l'air. Mais après tout, s'il n'avait pas été dans cet état, la tension n'aurait à tout les coups pas été telle qu'elle.

Et puis, l'impensable arriva, et Abel lui fit un compliment sur son physique. Ilyas ne pût s'en empêcher, et eût un sourire en coin, plutôt fier. C'était une chose qu'il savait tout à fait. Malgré ses nombreuses cicatrices, les filles se délectaient souvent de son corps, et c'était quelque chose qu'il appréciait. Mais entendre ces mots sortir de la belle bouche d'Abel, comme une confession, ça lui faisait un tout autre effet que celui qu'il aurait pû penser avoir - si toutefois, il pensait. C'était étrange à comprendre, mais il aimait ça. Il aimait le fait que ces mots soient d'Abel, et non pas d'une autre blonde quelconque aux gros seins. Il aimait cette chaleur, qui semblait-il, venait encore de monter de quelques degrés. Il aimait ce qu'entendre la voix d'Abel provoquait chez lui. Ça aurait pû - ça aurait dût ! - le perturber, mais il était déjà bien trop atteint pour ça, pour comprendre la situation. Tout ce qu'il comprenait, c'était ces sensations, ces réactions physiques. Abel avala goulument une nouvelle gorgée d'alcool, et les yeux d'Ilyas suivirent doucement une goutte récalcitrante s'échapper de ses lèvres et glisser le long de son corps. C'était étrangement très sensuel. Presque excitant.

« Vraiment... beau. »

Ilyas ressentit de nouveaux frissons dans sa colonne vertébrale. C'était agréable, très agréable. Leur proximité était perturbante et excitante à la fois. Sans plus s'en rendre compte, il s'avança d'un pas vers son ami, qui en fit de même. Et son doigt glissa sur son torse, le caressant, et Ilyas crût perdre pieds. C'était vraiment, vraiment trop... Abel semblait en proie à un conflit intérieur, luttant contre il-ne-savait quelle force, quelle idée. Le contact entre leur deux corps se rompit, au grand désespoir d'Ilyas. Il avait besoin de ce contact, nom d'une bouse ! Il voulait qu'Abel le touche ! Néanmoins, Abel sembla finir son combat intérieur, et lui redit les mêmes mots, avec une voix suave et désirable. Abel était désirable, par Grindelwald ! Puis, ses lèvres touchèrent sa joue, et leurs corps furent plus proches que jamais, piégés dans une étreinte brulante. Brûlant, c'était brûlant ! Ilyas ne comprenait pas ce qui se passait en lui. Ces sensations qu'il connaissait pourtant bien lui paraissaient nouvelle, et, sous le coup de la surprise, il rompit leur contact.

Que lui arrivait-il ? Qu'était-il en train de faire ? Une simple constatation, un simple examen de la situation répondit à sa question. C'était tout ce dont il avait besoin. Il n'était pas en état de l'analyser de toute façon, il ne pouvait que l'accepter. Et en ce moment, accepter la situation semblait être la plus douce, la plus délicieuse des décisions du monde.

« Bordel Abel... »

Il ne reconnu même pas sa voix, comme si un étranger avait prit possession de son corps et s'était autorisé ces quelques mots. Mais au lieu de s'en étonner, Ilyas fit la seule chose à laquelle il put penser. Il plaqua doucement Abel contre un mur empli de fraîcheur de ce délicieux endroit, et il l'embrassa à pleine bouche. Il ne se souciait plus de la chaleur à présent.


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Message Posté Mer 11 Juil - 2:20.
À mesure que ses yeux divaguaient contre le corps d'une incroyable musculature de son ami, Abel commençait à ressentir quelque désagrément dû, probablement, à la chaleur ou à une autre force qui lui était inconnue. Le baiser qu'il venait de poser contre sa joue rependit une sorte de courant électrique qui parcourait à présent l'intégralité de ses membres, se propageant à une vitesse fulgurante dans ses veines pour arriver au point culminant de la passion, à la plaque tournante qui rassemblait tous ces vaisseaux sanguins en une symphonie de sentiments incompréhensibles, son cœur. Il lui semblait que le lien qu'il entretenait avec le garçon était en train de se modifier inlassablement, à mesure que leurs corps se rapprochaient. Peut-être l'amitié qui les avaient unis commençait peu à peu à se métamorphoser en tout autre chose ? Peut-être la haine qui les avaient séparés pendant ces longues années d'incessantes bagarres avait contribué à cette agréable transformation ? C'était fort plausible, et certainement l'élément le plus favorable pour expliquer ces quelques sensations qu'il ressentait au-dessous de son bas-ventre. Qu'étais-ce donc que cette euphorie qu'il animait lorsqu'il observait Ilyas de cette façon ? Pourquoi donc son regard se transformait-il en quelque chose d’étonnamment inquisiteur lorsqu'il avait considéré cet homme si bien bâtit comme son frère pendant tant de temps ? Fallait-il même comprendre ces sentiments qui le bouleversaient et cette passion naissante qu'il semblait éprouver envers celui-ci ? C'était à n'y rien comprendre. Néanmoins, le sourcil que le Pouloudnista leva en sa direction fit cesser ce combat qui faisait rage dans sa boite crânienne, tambourinant incessamment pour l'empêcher de se concentrer sur des choses beaucoup plus intéressantes.
Lorsque leurs corps furent à nouveau réunis, Abel ne put s'empêcher de pousser un léger gémissement de joie tant les émotions qu'il ressentait face à ce contact l'émoustillaient. Pour fournir une image appropriée, nous pourrions comparer cette nouvelle union avec les retrouvailles entre deux amants séparés par une infâme guerre qui aurait pu tuer l'un des amants. Il aurait semblé à Abel qu'Ilyas était à présent un microcosme de sa propre personne et qu'il était prêt à tout pour qu'enfin, ils puissent tout deux vivre leur amour en courant nus dans des champs de blé. Si bien que lorsque l'homme rompit l'union de leurs deux corps, Hemingway fut submergé par une émotion qu'il n'avait pas encore ressentit au cours de cette soirée. La perte de cet être cher lui transperçait le cœur aussi fort que cent-soixante-cinq lames acérés simultanément. C'était tout bonnement... Horrible. Le Mokop se sentait délaissé par celui qu'il aimait par-dessus tout et aurait voulu que l'on lui donnât du poison pour qu'il oublie son inaltérable peine. Son monde s'écroulait sous ses pieds, misérables pierres qu'ils avaient posées ensemble, construisant gaiement un paradis d'une incroyable stabilité. Ce désastre fit couler une nouvelle larme contre sa joue d'angelot et il tenta de rester digne face à celui qui lui coupait à présent les ailes.
Néanmoins, il ne put se retenir de marquer son incompréhension lorsque le bellâtre prononça quelque familiarité. Par Merlin, qu'est-ce que le mot bordel venait faire dans cette scène de rupture aussi émouvante que celle qu'ils venaient de vivre ? Comment cet être immonde pouvait avoir le culot de ne prononcer ne serais-ce qu'un mot dans ces conditions ? Ne devrait-il pas se retirer, pour conserver le tragique de la scène ? Diantre, que c'était ridicule !
Toutes les voix intérieures d'Abel cessèrent d'aboyer lorsqu'il fut projeté contre le mur par l'être divin qui animait ses pensées. Il fut tout d'abord outré par un acte d'une telle violence, mais la souffrance qu'il lui infligeait fut rapidement soulagée par le baiser salvateur qu'il déposa contre ses lèvres. Leur amour n'était-il donc pas mort ? Comment pouvait-il exprimer toute la joie que lui prodiguait sa bouche ? Hemingway jubilait intérieurement comme extérieurement, il aurait pu sautiller tant son bonheur l'exaltait, s'il avait voulu briser l’Éden fraîchement retrouvé. Il se retint et dissimula les quelques signes de sa félicité, mais remercia son amant par quelques caresses. Il déposait ses mains contre son dos, puis s'intéressait à son visage d'une beauté séraphique pour finalement se concentrer sur ce torse qui le faisait tant rêver. Ilyas était à l'image de l'homme qu'il aurait toujours voulu être et il se devait de choyer son corps pour cette seule raison.
Lorsque le doux baiser fut enfin rompu dans une décision mutuelle, Abel déposa un dernier baiser contre la joue de son prince charmant pour se diriger ensuite contre sa tendre nuque qu'il rêvait de toucher depuis tant de temps... Il joignit sa langue à la fête, dans une sorte de crescendo de sentiments qui faisait monter l'exaltation en lui. Dans ce voyage euphorique au cours duquel il découvrait le corps tant désiré d'Ilyas, il ne put s'empêcher de prendre quelques instants pour contempler ses abdominaux qu'il lui enviait et se releva finalement, ses lèvres réclamant celles du garçon. Il l'embrassa fougueusement tout en plantant ses doigts dans son dos et ne put retenir ces quelques mots qu'il ne prononçait pourtant jamais :
    « Je t'aime, Ilyas. »
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Message Posté Dim 26 Aoû - 6:44.
Ils avaient toujours été très proches. Cela faisaient quelques longues années qu'ils se connaissaient, et depuis leur rencontre même, ils ne faisaient presque plus qu'un. Comme des frères. Abel était le frère qu'Ilyas voulait, le frère qu'il souhaitait avoir depuis qu'il s'était rendu compte que son vrai frère, celui auquel il était relié par le sang, n'avait strictement rien en commun avec lui. Il était son meilleur ami, son roc, son point d'ancrage, sa certitude que quelque part dans le monde, il avait un ami qui serait prêt à tout pour lui. Abel était tout ça.
Et puis un jour, tout avait été balayé. Balayé comme un concierge balaye la poussière qui encombre le hall, comme une mer déchaînée balaye le pont d'un bateau, comme on balaye des regrets.
Ilyas s'en était voulu, souvent. Il s'était détesté, plus encore qu'il avait détesté Abel, pour avoir autant donné pour une seule et même personne. Il avait été si naïf, si enfantin - c'était un comble pour lui qui était plus grand qu'une grande partie des adultes de la planète ! Il n'avait été très doué en quoique ce soit, mais il pensait qu'il avait un vrai talent : celui de se trouver des amis digne de confiance, des amis pour la vie. Il y croyait dur comme fer, mais Abel avait balayé ses certitudes. Il avait tout balayé.
Et une fois qu'Ilyas s'y était fait, qu'il avait accepté l'absence d'Abel, l'absence de son meilleur ami, ils s'étaient retrouvés. La vie était bien étrange.
Plus étrange encore, était la situation environnante.
Il avait ses mains sur le corps d'Abel, caressant toute partie de sa peau à laquelle il pouvait accéder. Parcourant ses muscles saillants comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Découvrant le corps d'un autre homme, pour la première fois. Il n'y prêta pas attention cependant, tant son extase augmentait. Il ressentait parfaitement cette chaleur dans le bas-ventre qui le prenait habituellement lorsque qu'une jolie fille dévoilait un peu de ses formes, ou lorsque le souffle de Sheena chatouillait son cou. Seulement cette fois, c'était le souffle d'Abel. Les mots d'Abel.
D'habitude, lorsqu'on lui parlait d'amour, Ilyas se fermait soudainement, comme une huitre. Ces mots étaient comme défendus, impossible mais surtout inutiles à prononcer. Mais étrangement, au lieu de se refermer, de se raidir, et de s'enfuir en courant presque, Ilyas jubilait. Il jubilait, oui, car il aimait Abel tout autant qu'Abel l'aimait. Il ne savait pas exactement de quelle façon tordue ils s'aimaient, mais le fait de savoir que le sentiment était partagé, était sincère et dit à haute voix redoubla son désir.
Sa bouche revint, presque instinctivement sur celle d'Abel, et sa langue caressa la sienne, pendant que ses bras s'enroulait autour de son coup, ses mains fourrageant ses cheveux soyeux, s'accrochant à lui comme une moule s'accroche à son rocher. Leurs corps étaient aussi proches que deux corps peuvent l'être, ce qui n'arrangeait pas le désir brûlant d'Ilyas.
Il murmura quelques mots à Abel, il ne sait pas exactement lesquels. Ce qui est certain, c'est que cette nuit-là, ils ne firent plus qu'un. Un seul corps, un seul esprit. Leurs corps s'imbriquaient parfaitement, comme s'ils avaient été conçus spécialement pour ce moment, cet instant d'extase partagé entre deux hommes, deux amis.
Plus proches que jamais.
Oui, ils avaient toujours été proches, mais jamais à ce point. Jamais comme ça.
C'était peut-être la faute du joint. Même encore la faute de la bouteille qu'ils s'étaient enfilée. Ou peut-être que c'était encore autre chose, autre chose de plus profond, de plus bestial. Quelque chose d'enfoui, qui ne sortait que rarement. Qui ne devait plus jamais sortir.
Cette nuit-là, Ilyas et Abel furent plus proches que jamais. Plus proches même qu'ils ne l'avaient jamais été, et ne le seraient plus jamais.
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Message Posté Dim 26 Aoû - 6:46.
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