ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Posté Mar 11 Oct - 17:06.
nouveau chapitre
● STATUT DU SUJET : privé ● NOM DES PARTICIPANTS : Jezabel E. Setton, Auguste H. Debraie ● DATE : Milieu de mois ● HEURE : Fin de journée, début du dîner ● METEO : nuageux. ● NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue globale n°8 - Puissance ● NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : intrigue n°7 - Le Chao n'a de cesse de vous détruire ● INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non, on se débrouille!
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Posté Mar 11 Oct - 17:12.
La journée avait plutôt bien commencé, du moins aussi bien qu'une journée pouvait commencer en cette période de trouble. L'angoisse était à chaque croisement, dans chaque couloirs et l'ambiance s'en ressentait. Auguste regrettait ces années d'insouciance où rien n'avait vraiment d'importance, à part peut être la date de rendu de leurs devoirs, ou leurs histoires de coeur. Mais maintenant, tout semblait grave, plus rien n'était simple. Même une petite amourette devenait difficile à concevoir. Il n'était plus question de braver les interdits pour se retrouver dans un couloir sombre, à s'embrasser à la lueur d'une bougie. Non, maintenant on restait terré dans son dortoir, au fond de son lit. Il y avait bien quelques éléments courageux qui affrontaient leurs craintes, mais le jeune homme n'en faisait pas partie. Il était bien trop réfléchit et rationnel pour ça. Et la lâcheté qu'il manifestait dans la majorité des situations périlleuses, n'aidait pas vraiment à faire de lui un preux chevalier en armure. Loin de là.
Mais à sa manière il luttait. Oh, cela n'avait pas vraiment de grande influence sur la situation du monde magique, mais il espérait que son comportement avait son petit effet sur ses camarades. A première vue, on aurait pu penser qu'il ne faisait absolument rien, puisqu'il était impossible de constater un changement dans ses habitudes. Et c'était justement parce qu'il refusait de se comporter autrement qu'il espérait agir sur son entourage. Dans un autre contexte, on aurait pu rire de la médiocrité de son plan. Mais aux vues des évènements actuels, ça ne semblait pas si bête. Il refusait de se laisser submerger par l'effroi, il luttait pour garder sa sérénité et surtout ne jamais laisser les autres percevoir sa peur. Il riait de choses simples, continuait de saluer tout le monde, écoutait ceux qui en avaient besoin, travaillait en classe et faisait ses devoirs avec assiduité. Bien sûr au plus profond de lui il était comme tous les autres, il se posait les mêmes questions, il avait les mêmes doutes, il n'était pas inhumain et insensibles. Mais il partait du principe que les autres avaient besoin d'une bouée à laquelle se raccrocher dans ce tumulte. Et puisque personne d'autre n'était disposé à remplir ce rôle, lui serait ce radeau de fortune qui les guiderait tant bien que mal vers des courants moins hostiles. Et ça marchait plutôt bien. Quand il était dans les parages, l'atmosphère semblait moins tendues.
Et ce jour-là n'avait pas été plus calme que les autres. Il avait eu cours, s'investissant comme un forcené pour tenter de palier au manque d'activité des autres. Il avait aidé des élèves de première année à faire leurs devoirs, pendant une heure libre qu'ils avaient en commun, il avait rassuré une de ses amis quand au devenir de sa relation affective à la pause du déjeuner, il avait discuté avec sa soeur dans l'après-midi avait d'aller à la bibliothèque pour terminer un devoir sur lequel il n'avait pas vraiment eu le temps de se pencher jusque là. Sans compter les questions dans les couloirs, entre deux cours, les sollicitations pour une fête, de l'aide pour un devoir ou une heure de travail en commun. En bref une journée ordinaire dans la vie d'Auguste Debraie.
Mais tout ça était épuisant. Se montrer fort en permanence était plus éprouvant qu'un marathon. Il se demandait comment il était capable de tenir encore à ce jour. Ce devait être la pression, il ne voyait que ça, ou alors quelqu'un mettait des potions fortifiantes dans son jus de fraise chaque matin, à son insu. C'était une possibilité envisageable. Mais ce soir-là, les potions n'avaient apparement plus le moindre effet ! Il était las et c'est avec cette lassitude qu'il s'assit, sans grande délicatesse sur la chaise que ses amis lui avaient réservés pour le dîner. Il leur sourit tout de même, se forçant à être le plus agréable possible pour qu'ils puissent partager un bon moment ensembles, dans la bonne humeur. Il riait quand il les entendait rire, jouait du bout de sa fourchette avec la nourriture de son assiette, il n'avait pas très faim. De temps en temps il levait les yeux vers le plafond pour contempler l'absence des anges au-dessus de leurs têtes. Ce qui ne fit qu'accentuer sont abattement. Ses amis le laissaient, ils avaient compris que ce soir il n'obtiendrait que peu de choses de lui. Et ils ne pouvaient lui en vouloir, il en faisait déjà trop. Et de toutes façons il n'aurait pas vraiment été capable de suivre une conversation, alors il ne pensait même pas pouvoir y participer. En réalité, à cet instant, il ne pensait qu'à deux choses : ce qu'il y avait exactement dans cette sauce qui nappait ses légumes et son lit. Rien de palpitant en somme. Et il aurait pu rester dans cet état quasi végétatif, à rêver d'un sommeil réparateur et à débattre intérieurement sur le contenu du magma verdâtre et grumeleux qui inondait son assiette, s'il n'avait pas été interrompu par des éclats de voix un peu plus loin dans la salle. Il porta son regard sur les protagoniste de cette scène trop bruyantes, une pointe d'appréhension dans le fond de l'oeil. On ne savait jamais vraiment ce qu'il était susceptible de se passer avec l'Organisation qui traînait dans les parages. Mais c'était une simple querelle d'étudiants. Un deuxième année semblait-il et... il aurait reconnu cette chevelure blonde n'importe où !
Encore elle...
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Posté Mer 12 Oct - 1:45.
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Posté Mer 12 Oct - 16:48.
Auguste était Auguste et en aucun cas il n'aurait pu rester impassible face à cette situation, toute fatigue qu'il puisse ressentir. C'était tout simplement honteux. Comment une jeune femme de huitième année pouvait se comporter ainsi avec une enfant ? Et cette question n'avait qu'une réponse : c'était Jezabel Setton, la terrible Jezabal, reine des pestes de Beauxbâtons. Sans se laisser submerger par la colère, du moins en tentant de la réfréner, il s'approcha de l'attroupement. Les gens commençaient à s'agglutiner autour le la malheureuse et de son bourreau, ils attendaient que le spectacle commence. Un lynchage dans les règles, comme elle avait l'habitude d'en offrir à son public craintif. Car ils la craignaient tous en réalité, cette harpie. Mais le jeune homme n'en avait absolument pas peur. Et même si elle n'avait que peu d'amis, très peu osaient s'opposer à elle avec la même virulence que le jeune Debraie. Il prit cinq minutes pour regarder ce qu'il se passait exactement. La tâche sur le pull le fit sourire en même temps qu'il l'exaspérait. Ce mettre dans cet état pour si peu ! Il commença à s'avancer vers la scène, les autres s'écartant sur son passage. On pouvait lire dans leurs yeux le respect qu'ils avaient pour l'héritier, mais aussi la satisfaction qui les gagnaient : le spectacle promettait d'être encore mieux. Arrivé au centre du groupe, en silence, il attrapa le poignet de la blonde qu'il serra à son tour pour lui faire lâcher prise. Son visage était dur, sévère et il avait comme un rictus de défi dans le coin de ses lèvres relevées. Ce sourire n'était pas celui emplit de chaleur qu'il avait l'habitude d'adresser à ses camarades, non, celui-ci était glacial, il vous faisait froid dans le dos et il aurait certainement fait frissonner son opposante si elle n'était pas la cadette des demoiselles Setton. Il croisa son regard et s'adressa à elle avec une douceur polaire. Plus se ravirent dans l'assemblée de ne pas le voir comme ça plus souvent.
Jezabel, aurais-tu oublié que tu es une sorcière de troisième cycle et que tu sais faire disparaitre cette tâche d'un simple coup de baguette.
Il la força à lâcher prise et regarda la petite fille avec clémence et sympathie.
Retourne t'asseoire Annabelle, et demande quelque chose d'autre à manger. Mais ne te déplace plus avec ton assiette, d'accord? Oui...
Ce n'était qu'un murmure à peine perceptible, la deuxième année portait dans ses yeux toute sa gratitude. Elle fila rapidement, sans demander son reste pour s'asseoir le plus loin possible de la furie, jetant furtivement un regard derrière elle, appréhendant comme les autres les évènements qui promettaient de suivre. Le jeune homme avait sorti sa baguette blanche, signe de sa famille, imposant le silence sur l'assemblée qui regardait le morceau de bois avec un respect presque religieux. Il la pointa sur le pull et fit disparaitre la tâche.
Même venant de toi c'est indigne. Tu es loin d'avoir un comportement admirable, mais je ne m'attendais tout de même pas à tant de bassesse.
Chaque mot résonnait dans la pièce comme une lame de rasoir. Mais tout était maîtrisé. Tout était contrôlé. Le jeune homme ne s'emportait pas. Il lâcha le poignet de son ennemie, sans se détourner d'elle pour autant. Il savait qu'il venait d'allumer un feu hardant avec cette réplique, mais il n'avait pu réprimer sa remarque. Il fallait que quelqu'un s'oppose à elle par moments. C'était plus que nécessaire pour la faire redescendre du piédestal sur lequel elle s'était elle-même hissée. Et puis cela lui faisait du bien aussi, ses échanges avec Jezabel lui permettaient d'évacuer la pression qui le submergeait par moment. Comme ce soir.
Mais je pense que tu ne cesseras jamais de me surprendre, à chaque fois que j'ai l'impression que tu touches le fond, tu trouves le moyen de descendre plus bas dans mon estime. Tu es pathétique Jezabel Setton.
Cette dernière remarque n'était peut-être pas nécessaire et peut-être qu'il était allé un peu trop loin. Mais il était encore jeune et parfois sa fougue l'emportait. Et puis après tout, c'était tout à fait normal qu'ils se disputent, cela faisait partie des habitudes de l'académie. Les repas étaient servis dans de la porcelaine, il flottait dans l'air une odeur de rose et de vanille, les amoureux se retrouvaient dans le jardin pourpre, Mona Lisa donnait les cours d'histoire de la magie et Auguste Debraie et Jezabel Setton se querellaient. Enfin c'était du moins comme ça que ça se passait avant les évènements récents. Mais puisque le jeune homme pensait que certaines habitudes se devaient d'être perpétuées pour le bien de tous, il venait de décider qu'il ne se retiendrait pas. Quoi qu'il advienne. Il était même persuadé que quelque-part la jeune femme appréciait leurs "débats", tout comme lui y attachait de l'importance.
Devant la tension grandissante qui atteignait la pièce, les élèves rassemblés autour d'eux se reculèrent d'un pas. On ne se mêle pas du Choc des Titans....
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Posté Sam 15 Oct - 7:58.
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Posté Dim 16 Oct - 17:16.
La n’est pas la question Debraie. Mon problème c’est la personne qui a fait la tâche, non la tâche en elle-même.
Il connaissait bien le problème de la jeune femme, puisque c'étaient les autres, dont lui-même faisait partie. Tout était toujours de la faute des autres. Mais il ne s'attarda pas sur sa réponse, elle n'en valait pas la peine, vraiment pas. Il ne fit pas attention non plus au salut qu'elle adressa à la petite qui fuyait. Elle ne mettrait pas ses menaces à exécution. Il y veillerait. Et puis, après leur altercation, elle oublierait bien la gamine et ne penserait plus qu'à lui, comme lui n'arrivait à penser qu'à elle après leurs rencontres explosives. Certes ce n'était pas un lien positif qui les unissait, mais ils étaient liés et ça personne ne pouvait le nier. A vrai dire tout les opposait. Sinon peut être l'impression de grandeur qui se dégageait d'eux et le pouvoir qu'ils pouvaient avoir sur leurs camarades. Mais tandis que l'une était crainte et détestée, l'autre était respecté et aimé. Certes ils avaient autant d'influence, mais des moyens diamétralement opposés. Le jeune homme avait bien essayé de comprendre son ennemie, de se mettre à sa place, de lui trouver des excuses. Mais il n'y arrivait vraiment pas. Cet exercice relevait de l'impossible.
Étrangement, la personne pathétique dans cette histoire, c’est toi Auguste. Toujours à devoir se mêler d’histoire qui ne te regarde pas, vouloir jouer les chevaliers servant. On dirait que tu cherches un but à ta misérable existence.
Allons Bon, de la rancoeur maintenant. Auguste l'avait privée de son malheureu jouet, et elle lui jetait alors toute sa rancoeur au visage. Il n'arrivait pas bien à savoir si elle lui en voulait vraiment pour le simple fait d'exister, si c'était parce qu'il la privait de distraction, bien qu'il estime être un bien meilleur opposant qu'une petite fille de dix ans, ou si elle lui en voulait pour ne pas avoir joué les chevaliers servants avec elle. Cette question se marqua dans son esprit comme un flash. Il ne s'était jamais interrogé sur ce sujet puisqu'elle ne le lui avait jamais réellement reproché en réalité. Son homosexualité, ses amourettes, sa famille, son côté snob, sa façon de s'habiller, ses réussites scolaires, ça, il y avait eu droit, en long, en large et en travers. Mais jamais elle ne l'avait attaqué sur sa nature altruiste et protectrice, sur son côté chevalier servant comme elle venait si bien de le dire. Et cette question laissa au jeune homme un gout amère dans la bouche, la réponse lui aurait fait le plus grand bien. Il était tellement perdu dans ses pensées, qu'il ne répondit rien et qu'il la laissa continuer.
Auguste, tu ne vaux rien. Tu n’es qu’un petit snobinard qui tète les profs afin d’être leur chouchou. Tu es un lâche. Un vulgaire lâche.
Mais en entendant ça, il ne put se taire. Et contre toute attente il éclata de rire. Un beau rire franc et profond, absolument dénué de comédie. Elle ne devait pas être en grande forme, ce qui tombait plutôt bien étant donné que lui non plus n'était pas très vaillant. Mais tout de même, de là à lui ressortir des vieilles reproches dont elle avait déjà usé et abusé, il y avait un pas. Et puis le traiter de lâche. Certes il n'était pas un modèle de courage, mais quand on s'appelait Jezabel Setton, on n'avait rien à dire sur la lâcheté des autres. Elle le cherchait, elle l'avait trouvé, il avait envie de s'amuser. Juste pour lui, pas parce que c'était un comportement habituel qui faisait du bien à tous. Juste pour lui il avait envie d'écraser cette peste. Il voulait la voir sortir de ses gonds et s'énerver. Il prenait toujours plus ou moins sur lui, pour limiter la casse, mais ce-jour là il n'avait pas envie. Il avait envie de la briser, de la broyer, parce que lui non plus n'était pas totalement serein dans cette atmosphère pesante qui étouffait Beauxbâtons. Alors, il entrerait vraiment dans son jeu et cette fois ci elle n'aurait pas le dessus, il ne la laisserait pas prendre le dessus. Il se calma, croisa son regard haineux et lui sourit, avec une espèce de pitié exécrable. Le genre de pitié que l'on déteste inspiré. Mais ce regard se fit bref et tout de suite il redevint inexpressif. Ses traits étaient glacials, plus aucune douceur, même factice n'animait son visage. Une telle maîtrise de ses sentiments étaient effrayante. Il regarda un peu mieux ses yeux rouges, qui faisait peur à tant d'autres et qui ne lui inspiraient que de l'indifférence. Il soupira. Le silence était pesant. Tous se demandaient pourquoi il n'avait toujours pas répondu. Mais ils avaient vu ses traits devenir plus durs, ils se doutaient que quand la réponse viendrait, elle attendrait un niveau au dessus. Il ouvrit enfin la bouche, certains retinrent leur respiration, pour être certain d'entendre ce qu'il dirait.
Jezabel, voyons ! Tu n'as pas mieux ? Quelque chose de plus poussé, osé, je ne sais pas, une remarque qui me ferait sourciller un minimum. Là tu ne fais que te répéter. Le snobinard qui tète les profs, j'y ai déjà eu droit et ce n'est plus un secret pour personne !
Il lui afficha un grand sourire, toujours aussi froid, presque carnassier et continua avant qu'elle ne lui réponde.
Et puis, tu me traîtes de lâche, mais de nous deux, qui est le plus lâche ? Moi, je ne cache pas grand-chose, pour preuve, tu ne trouves aucun secret pour me faire plier, mais toi...
Un autre rire traversa l'assemblée, un rire presque effrayant. En présence de la blonde, le jeune Debraie devenait vraiment une autre personne.
Toi tu te caches derrière tes dons de métamorphomage. Te souviens-tu de ton vrai visage au moins ? Je me souviens encore de la jeune fille que tu étais en arrivant ici, avant de découvrir pour cette capacité surprenante. Et la peste que j'ai en face de moi ne lui ressemble définitivement pas. Ce doit-être bien commode remarque de se cacher derrière une longue crinière blonde, des ongles acérés et des yeux rouges quand on se sent un peu menacée. C'est vraiment dommage que toute ta vie ne tourne qu'autour de ta... particularité et que tu ne concentres l'intérêt, bien minime je te rassure, des autres que là-dessus.
Il marqua une courte pause, la jaugeant, de haut en bas, avec dédain. Mais il reprit rapidement, pour ne pas lui laisser le temps de réagir tout de suite. Il la sentait bouillir de l'intérieur et un sourire satisfait se posa sur ses lèvres.
Et puis quand on voit ce que tu en fais, comme tu t'exibes. Tu ne vaux pas mieux qu'un animal de foire en réalité, juste bonne à faire des spectacles pour amuser les enfants.
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Posté Lun 17 Oct - 5:38.
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Oh lala, je ne sais pas si tu vas aimer ma réponse, envoie moi un MP si tu veux que je le change :) Je me suis amusé à tester les autres narrations xD Haha
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Posté Jeu 20 Oct - 16:03.
Cette fille était complètement bouchée. Elle l'avait laissé parler, semblant écouter, mais en fait elle n'avait rien compris à ce qu'il venait de dire. Elle y mettait vraiment de la mauvaise foi. Il était fort probable que le fait qu'Auguste soit son interlocuteur ne l'aide pas à y mettre du sien. C'était même une certitude. Elle était tellement exaspérante. Le jeune homme faisait tous les efforts du monde pour se contenir. Ce n'était pas dans sa nature de se laisser emporter par ses émotions, mais avec il avait du mal à se contenir. Toujours. Et puis il était bien fatigué ce soir-là. Lui parler de bêtise, d'intolérance, à lui. Elle le faisait exprès, ce n'était pas possible ! Et puis il était de notoriété publique que ses résultats en métamorphose avoisinaient l'excellence !
Comme si j’avais demandé de naître métamorphomage. Tu ne crois quand même pas que c’est volontaire ? Alors là, tu es encore plus nul que je ne l’aurais pensé. J’aurais cru que t’y connaissais un minimum en métamorphose. C’est déplorable.
Ne me fais pas passer pour le méchant idiot qui ne comprends rien Setton ! Je n'ai jamais dis que c'était une tare, j'ai parlé de don, ce n'est pas pour rien. C'est la façon dont tu l'utilises que je trouve abjecte.
Elle l'exaspérait vraiment, cette garce ! Cette façon de retourner ce qu'il disait contre lui, pour le faire passer pour le méchant aux yeux des autres. C'était typiquement elle et pourtant il ne s'y ferait jamais. Comment pouvait-on être aussi mauvais?
Si on ne peut pas se servir de son don de métamorphomage pour ses intérêts personnels, je ne vois plus l’intérêt d’en avoir un.
Elle n'avait vraiment rien compris à sa nature, ou du moins à son potentiel. La voir se rouler dans les tréfonds de la bassesse, c'était affligeant. Elle aurait pu faire tant de choses positives. Mais non, elle se confinait dans tant de petitesse.
Ce ne sont pas tes intérêts que tu sers, mais ceux des autres que tu dessers. Tu te délectes de leurs déjections, tu ramasses les fientes. Tu pourrais faire des choses plus grandes, plus nobles, mais non, tu te contentes de brasser ce qui te tombe sous la main et qui n'est pas des plus reluisant. Ne viens pas te faire plaindre de ce don ! De grands sorciers, qui ont marqué l'histoire, possédaient ces pouvoirs, ils ne se sont avilis comme tu le fais. C'est à croire que tu n'as même pas d'estime pour toi-même. Et ne me dis pas que c'est pour servir tes intérêts. Tout le monde déteste ce que tu es devenue, tout le monde te hait. Tu n'as pas d'amis, tout au plus des suiveuses qui ont trop peur de toi pour oser t'affronter. La solitude n'a jamais contribué au bien de qui que ce soit !
Il ne se laisserait pas faire par cette gamine capricieuse et trop gâtée. Car c'est bien ce qu'elle était, une gamine. Elle s'était enfermé dans un rôle insupportable dont elle ne voyait pas les conséquences. C'était une enfant avec un jouait qu'elle ne maîtrisait pas. Oh si, elle savait s'en servir, ça, elle avait bien appris. Elle maîtrisait trés bien ses métamorphose. Elle avait sans doute étudié la question, après tout elle n'étais pas bête. Mais elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez trafiqué. Du moins c'est l'impression qu'elle lui donnait. Et le jeune homme aurait eu pitié d'elle si elle n'était pas aussi énervante. Elle avait besoin d'une bonne correction.
Tu t’es toujours cru étant la bonté du monde, mais en aucun cas tu l’es. La preuve, tu es devant moi aujourd’hui.
Si elle tentait de le vexer avec ça, elle n'irait pas très loin. C'était minable, elle avait fait mieux.
Je n'ai jamais prétendu être l'incarnation de la bonté et je n'ai pas besoin de me justifier là-dessus. Les autres penseront ce qu'ils veulent du comportement que j'adopte envers eux. Ce n'est pas de l'hypocrisie, je ne profite pas de leur absence pour les descendre plus bas que terre. Quand au comportement que j'adopte face à toi, disons qu'il correspond à tes actes. Je ne vais pas te laisser faire ta loi. Disons que je suis juste avec chacun.
Que croyait-elle ? Qu'il se pensait parfait ? Il ne l'était pas, loin de là, et il avait même bon nombre de défauts. Mais il n'allait pas rester passif face à son comportement. Il n'allait pas la regarder mettre en place un règne de la terreur. Il ne se sentait pas l'âme d'un sauveur de l'humanité, mais il y avait des limites à ne pas dépasser. Et Jezabel les franchissait souvent. Et s'il n'était pas plein de bonté avec elle, comme elle le disait, c'était tout simplement qu'elle ne le méritait pas. Pourquoi aurait-il été gentil et agréable avec une jeune femme qui se délecte de la crainte des autres, qui aime les faire chanter, les humilier ? C'était trop lui demander. S'il le fallait, cette correction, il la lui donnerait, elle la méritait. Et puis elle se plaignait, mais il n'avait pas déclenché les hostilités, c'était elle, une fois de plus, par son comportement. Elle tyrannisait des jeunes enfants et se plaignait qu'on vienne la remettre à sa place. C'était aberrant, réellement aberrant.
Spoiler:
C'est pas très long, j'ai pas réussit à faire mieux, me rattraperais après! Et sinon, c'est quand qu'on se fight?
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Posté Ven 28 Oct - 7:54.
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Désoler pour l’attente ! Promis le prochain va être meilleur et va être posté beaucoup plus vite !
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Posté Mer 2 Nov - 16:34.
Auguste venait tout juste de comprendre qu'ils étaient enfermés dans un dialogue de sourds. Ils avaient beau tenter de communiquer, ils n'arriveraient à rien puisqu'aucun des deux n'écoutait vraiment l'autre. Et La situation commençait à dégénérer vraiment. Déjà, la jeune fille devenait vulgaire, ce qui n'arrivait vraiment pas fréquemment, elle était un peu comme lui et maîtrisait vraiment ses réactions et ses paroles. Mais là elle semblait exploser de toute sa rage contenue. Le poids du contexte dans lequel ils évoluaient encore ne s'en fit que plus ressentir. Jamais un de leurs échanges n'aurait pu prendre tant d'ampleur six mois auparavant. Mais là ça dépassait tout ce qu'ils avaient connu. Peut être aurait-il du penser que tout ne se passerait pas comme d'ordinaire. Mais il ne l'avait absolument pas fait. Et d'une certaine façon, sa punition était juste en face de lui. Il ne voulait pas s'emporter autant qu'elle. Mais sans s'en rendre compte ses mots avaient peut-être été plus violent qu'il ne l'avait cru. C'est du moins ce qu'il se dit en tendant la réplique de la blonde.
NON MAIS TA GUEULE ! Tu t’es entendue ? Tu as jamais réalisé ce que tu disais ? Tu es le pire de tous les cons ! Est-ce que je t’ai insulté sur ton homosexualité et ce que tu en faisais ? Même pas. Je ne voulais pas descendre aussi bas, mais toi tu l’as fait pour venir m’insulter sur mon don de métamorphomage. J’en suis pas digne ? Va chier, conard ! J’en ai marre de rester-là sans rien faire pendant que tu me craches dessus avec tes insultes. Penses ce que tu veux de moi et de mon attitude, je m’en fou. Tu dis que les autres me haïs ? Et bien parfait, au moins ils savent ce tenir loin, eux ! Tu as été obligé d’intervenir, tout à l’heure ? Tu savais exactement comment ça allait finir ! J’en ai ma claque de toi, Debraie…
Tout au long de sa tirade ses cheveux avaient pris une teinte noire, sombre, à la hauteur de la colère qui animait la jeune fille. Elle semblait dans un état de transe, submergée par la haine et le mépris. Il n'eut pas le temps de chercher quoi lui répondre que déjà une salve d'assiettes volaient vers lui. Auguste ne s'attendait pas du tout à ça, il n'y était pas préparé et restait abasourdi. C'est quand la deuxième assiette vint le frapper au torse qu'il sortit enfin de son état d'étonnement. Ses traits devinrent plus durs et la sévérité emplissaient ses yeux. Un simple Immobilus stoppa le reste de vaisselle en plein vol, la porcelaine blanche, stoppée dans sa course, alla exploser au sol dans un bruit assourdissant. Il sentait son sang bouillir dans ses veines. Elle avait osée. Elle le regardait, avec défis, sa baguette pointée vers lui, prête à recevoir ses assauts. Car elle le connaissait tout de même un peu et elle savait que le jeune Debraie ne resterait pas impassible face à une attaque physique : il répondrait. Et c'est bien ce qu'il avait l'intention de faire.
Garce ! Tu as osé !
La lutte venait de commencer, elle serait acharnée. Les élèves autour d'eux connaissaient leurs niveaux scolaires et ils ne doutaient pas que leur échange ferait des dégâts. Ils s'écartaient tous, certains sortaient en courant, mais il s'en moquait, il ne faisait pas attention à eux, seul Jezabel comptait à ses yeux. Il lui rendrait la monnaie de sa pièce. Sans formuler un mot de plus, il agita sa baguette en direction du mobilier de sa salle autour d'eux. Il était intéressant de voir comme les sortilèges informulés fonctionnaient davantage dans ce genre de contexte qu'en cours. Et son sortilège fonctionnait si bien que les meubles enchantés prirent vie. Les chaises se débarrassèrent des élèves encore assis, les tables se cabrèrent pour envoyer valser couverts, nappes, verres, plats et les rares assiettes ayant survécu au précédent sortilège de la jeune femme. Telle une cavalerie, les boiseries se mirent à charger la métamorphomage au pas de course. Tous les meubles de la pièce ne fonçaient pas sur elle, mais il y en avait une bonne partie et il aurait aimé voir comment elle s'en sortirait avec ça. Mais comme cela ne lui suffisait pas et qu'il voulait vraiment lui faire payer, il devait trouver autre chose. C'est tout simplement que son sortilège favoris lui revint en mémoire. C'était justement ce qu'il lui fallait : une attaque aérienne pour renforcer la cavalcade.
Avis !
Une volée d'oiseaux apparut et suivant le mouvement de la baguette de leur maître, ils se ruèrent vers la jeune demoiselle Setton. tout ça était un peu beaucoup en même temps, mais elle l'avait agressé, elle avait osé le frapper. Certes par l'intermédiaire de quelques assiettes volantes, mais le résultat était le même, il avait été touché, sa peau serait marquée et la douleur était présente. On ne s'attaquait pas impunément à un Debraie ! Il était persuadé que sa réponse ne se ferait pas attendre, mais il ne la craignait pas, elle ne lui faisait vraiment pas peur. c'était une attitude bien étonnante venant de lui, si ordonné et respectueux des règlements, mais là elle était allé trop loin, elle avait balayé d'un simple geste de la main toute la réserve du garçon. Elle voulait la guerre, elle venait de trouver son adversaire.
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Posté Dim 20 Nov - 21:34.
Jezael & Auguste
Ma baguette était toujours levée devant moi. Le regard furieux j’attendais qu’August réagisse. J’avais explosé, je n’avais plus été capable de contenir la rage qui s’était accumulé aux fils des jours. L’occupation de l’Organisation à Beauxbâtons avait été un facteur déterminant sur ma capacité à endurer les choses et Auguste avait atteint la limite de saturation. Je lui crachais ma haine et ma rancœur que j’avais envers lui, envers tous les occupants de ce château, envers tout le monde y compris moi. August fini par réagir alors que la deuxième assiette le frappait au torse. Un rapide sortilège immobilité mit fin à ce déluge. Les assiettes restèrent suspendues dans les airs pendant quelques secondes avant de fracasser le sol se brisant au contact du plancher. Le sol autour de nous était recouvert d’une fine poussière blanche et de débits de grosseur variable causé par les plats que j’avais fait s’envoler. J’avais envie de tout casser, je voyais rouge. Mes gestes étaient automatiques, mon esprit était occupé et engourdis par la rage qui explosait.
Garce ! Tu as osé !
Un sourire étira mes lèvres, un rictus glacial alors que je l’entendais m’insulter. Qu’il m’injure autant qu’il le voulait, je n’allais pas rester passible. Auguste leva sa baguette à son tour. Debout, l’un devant l’autre, Auguste réagissait avec autant de haine que moi. Sa baguette pointa le mobilier de la salle à manger, sans piper mot, les meublent se mirent alors à bouger, à prendre vie les uns après les autres. Surprise, je me retournais pour regarder ce qu’il avait fait. Sans se soucié des élèves qui pouvaient manger à la table, la plupart de l’ameublement de la salle à manger fonçait sur moi à une vitesse affolante. Les étudiants tombaient des chaises, leur repas glissait sur le plancher. Plusieurs commencèrent à pousser des cris, à courir à travers de la pièce pour se protéger des verres et des assiettes qui glissaient des tables, se fracassant sur le plancher dans un vacarme assourdissant.
La salle à mangé n’était plus qu’une grande pièce vide. La pièce ne ressemblait plus à rien, ces coutelleries étaient éparpiller en grand nombre sur le plancher, donc la plus part était en mille morceaux. Des cris et la panique se faisaient sentir par les étudiants qui c’était fait prendre dans l’incident Setton vs. Depraie. C’est dans un vacarme assourdissant que le mobilier arrivait vers moi. Pendant quelques secondes, je restais bouche bée, regardant avec horreur, la horde venir en ma direction. Je ne bougeais pas, je ne savais pas quoi faire, mais je repris mes esprits lorsque la première chaise arriva ou mon pied. Je lui donnais un coup de pied, faisant revoler la chaise plusieurs mètres plus loin.
-Reducto ! M’écriais-je au dernier instant. Les tables et les chaises reprécisèrent de façons incroyable, ne devenant pas plus grand que de vulgaires jouets pour enfant. Je les regardais marcher dans des différentes directions, oubliant que j’étais leur victime. Soumis à mon sortilège, les tables et les chaises n’étaient plus une menasse. Je relevais la tête vers mon adversaire, il souriait légèrement. Il formulait quelque chose que je n’eu le temps d’entendre, mais son air ravie reforgea la mienne. Je n’eux même pas le temps de cligner des yeux que déjà, une horde d’oiseau fonçais directement vers moi. Sauvage, il m’attaquait le visage et la tête, m’arrachant les cheveux et en me griffant le visage avec leur long bec pointu et leurs griffes acéré. Je n’avais jamais apprécié les volatiles, mais en cet instant critique, je les haïssais. Je tentais de la chasser avec mes bras, mais rien n’y faisais, ils s’accrochaient à moi, ils ne voulaient quitter leur pauvre victime. Mes bras étaient couvèrent de graffignes. Se fut tout e une épreuve pour lever ma baguette et trouver ma concentration pour lancer le sortilège. -Immobulus, hurlais-je. L’écho résonnait sur les murs de la salle à manger, alors que les oiseaux s’immobilisaient dans les airs. Certains étaient encore accrocher dans mes cheveux et c’est d’un mouvement brusque que je les dégageais de là. J’avais toujours l’oiseau dans ma main et pendant une fraction de seconde, je me demandais qu’est-ce que je pouvais bien faire. Une idée me traversa l’esprit, je pointai ma baguette sur le premier oiseau devant moi et fit un sortilège informulé. Tous les oiseaux prirent feu en même temps. Ils se consumèrent les uns après les autres, devenant des cendres qui retombaient doucement sur le plancher.
Mes bras me faisaient souffrir et je décidais de leur getter un rapide coup d’œil. Les graffignes étaient rouge et commençaient déjà en enfler. Auguste allait me le payer, sans plus attendre, je pointais ma baguette vers mon adversaire te je m’écriais avec rage.
- Petrificus Totalus
Il serait enfin hors d’état de nuire. Je le regardais se figer et pour finalement tomber à la renverse. Un rire glacial s’échappa de ma gorge, un sourire triomphant étirait mes lèvres et je décidais de quitter la salle à manger avant qu’un professeur ou un membre du personnel passe par-là. C’était déjà un miracle que nous n’avions pas été interrompus, il ne fallait pas que la chance tourne.