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Et soudain ils se parlèrent |PM]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Mar 11 Oct - 17:06.
nouveau chapitre




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Jezabel E. Setton, Auguste H. Debraie
DATE : Milieu de mois
HEURE : Fin de journée, début du dîner
METEO : nuageux.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue globale n°8 - Puissance
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : intrigue n°7 - Le Chao n'a de cesse de vous détruire
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non, on se débrouille!
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Message Posté Mar 11 Oct - 17:12.
La journée avait plutôt bien commencé, du moins aussi bien qu'une journée pouvait commencer en cette période de trouble. L'angoisse était à chaque croisement, dans chaque couloirs et l'ambiance s'en ressentait. Auguste regrettait ces années d'insouciance où rien n'avait vraiment d'importance, à part peut être la date de rendu de leurs devoirs, ou leurs histoires de coeur. Mais maintenant, tout semblait grave, plus rien n'était simple. Même une petite amourette devenait difficile à concevoir. Il n'était plus question de braver les interdits pour se retrouver dans un couloir sombre, à s'embrasser à la lueur d'une bougie. Non, maintenant on restait terré dans son dortoir, au fond de son lit. Il y avait bien quelques éléments courageux qui affrontaient leurs craintes, mais le jeune homme n'en faisait pas partie. Il était bien trop réfléchit et rationnel pour ça. Et la lâcheté qu'il manifestait dans la majorité des situations périlleuses, n'aidait pas vraiment à faire de lui un preux chevalier en armure. Loin de là.


Mais à sa manière il luttait. Oh, cela n'avait pas vraiment de grande influence sur la situation du monde magique, mais il espérait que son comportement avait son petit effet sur ses camarades. A première vue, on aurait pu penser qu'il ne faisait absolument rien, puisqu'il était impossible de constater un changement dans ses habitudes. Et c'était justement parce qu'il refusait de se comporter autrement qu'il espérait agir sur son entourage. Dans un autre contexte, on aurait pu rire de la médiocrité de son plan. Mais aux vues des évènements actuels, ça ne semblait pas si bête. Il refusait de se laisser submerger par l'effroi, il luttait pour garder sa sérénité et surtout ne jamais laisser les autres percevoir sa peur. Il riait de choses simples, continuait de saluer tout le monde, écoutait ceux qui en avaient besoin, travaillait en classe et faisait ses devoirs avec assiduité. Bien sûr au plus profond de lui il était comme tous les autres, il se posait les mêmes questions, il avait les mêmes doutes, il n'était pas inhumain et insensibles. Mais il partait du principe que les autres avaient besoin d'une bouée à laquelle se raccrocher dans ce tumulte. Et puisque personne d'autre n'était disposé à remplir ce rôle, lui serait ce radeau de fortune qui les guiderait tant bien que mal vers des courants moins hostiles. Et ça marchait plutôt bien. Quand il était dans les parages, l'atmosphère semblait moins tendues.

Et ce jour-là n'avait pas été plus calme que les autres. Il avait eu cours, s'investissant comme un forcené pour tenter de palier au manque d'activité des autres. Il avait aidé des élèves de première année à faire leurs devoirs, pendant une heure libre qu'ils avaient en commun, il avait rassuré une de ses amis quand au devenir de sa relation affective à la pause du déjeuner, il avait discuté avec sa soeur dans l'après-midi avait d'aller à la bibliothèque pour terminer un devoir sur lequel il n'avait pas vraiment eu le temps de se pencher jusque là. Sans compter les questions dans les couloirs, entre deux cours, les sollicitations pour une fête, de l'aide pour un devoir ou une heure de travail en commun. En bref une journée ordinaire dans la vie d'Auguste Debraie.

Mais tout ça était épuisant. Se montrer fort en permanence était plus éprouvant qu'un marathon. Il se demandait comment il était capable de tenir encore à ce jour. Ce devait être la pression, il ne voyait que ça, ou alors quelqu'un mettait des potions fortifiantes dans son jus de fraise chaque matin, à son insu. C'était une possibilité envisageable. Mais ce soir-là, les potions n'avaient apparement plus le moindre effet ! Il était las et c'est avec cette lassitude qu'il s'assit, sans grande délicatesse sur la chaise que ses amis lui avaient réservés pour le dîner. Il leur sourit tout de même, se forçant à être le plus agréable possible pour qu'ils puissent partager un bon moment ensembles, dans la bonne humeur. Il riait quand il les entendait rire, jouait du bout de sa fourchette avec la nourriture de son assiette, il n'avait pas très faim. De temps en temps il levait les yeux vers le plafond pour contempler l'absence des anges au-dessus de leurs têtes. Ce qui ne fit qu'accentuer sont abattement. Ses amis le laissaient, ils avaient compris que ce soir il n'obtiendrait que peu de choses de lui. Et ils ne pouvaient lui en vouloir, il en faisait déjà trop. Et de toutes façons il n'aurait pas vraiment été capable de suivre une conversation, alors il ne pensait même pas pouvoir y participer. En réalité, à cet instant, il ne pensait qu'à deux choses : ce qu'il y avait exactement dans cette sauce qui nappait ses légumes et son lit. Rien de palpitant en somme. Et il aurait pu rester dans cet état quasi végétatif, à rêver d'un sommeil réparateur et à débattre intérieurement sur le contenu du magma verdâtre et grumeleux qui inondait son assiette, s'il n'avait pas été interrompu par des éclats de voix un peu plus loin dans la salle. Il porta son regard sur les protagoniste de cette scène trop bruyantes, une pointe d'appréhension dans le fond de l'oeil. On ne savait jamais vraiment ce qu'il était susceptible de se passer avec l'Organisation qui traînait dans les parages. Mais c'était une simple querelle d'étudiants. Un deuxième année semblait-il et... il aurait reconnu cette chevelure blonde n'importe où !


Encore elle...

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Message Posté Mer 12 Oct - 1:45.



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Jezael & Auguste

On pouvait dire ce que l’on voulait, je restais toujours la même. Situation de crise ou non, Jezabel restait Jezabel. J’avançais dans l’école bondé, écartant les morveux qui se mettaient à travers de mon chemin. Suivie de mes deux pots de colles habituelles, affectueusement appelé « Les suiveuses » je me rendais dans la salle commune des Athéna pour pouvoir me changer après un cours de botanique. Le cours avait été rude et pour une raison inconnue, j’avais reçu de la terre et du fumier, si du fumier quelle horreur ! sur mon précieux uniformes de Beauxbatons. Je puais des kilomètres à la ronde et je me dégoûtais moi-même. La bille au bord des lèvres, je marchais et poussant les autres, les assiégeant de coup de pied pour pouvoir me faire une place dans la foule. Mais pourquoi y avait-il autant de personnes à cette heure ? Une danse de coup de coude et de bousculade, je réussis enfin à me sortir de là. Ils auraient pu me laisser passer non ? J’étais en cas d’urgence, étaient-ils aveugle ou même sans odorat ? Les idiots. Je quittais le couloir bonder, suivie non loin de Holly et de Jewel. Avouer que ces noms étaient des plus horribles, quel pères auraient-ils donné Jewel comme prénom à sa fille ? À moins d’aimer faire souffrir son enfant, il n’y avait pas d’autres raisons. Mais bon, je n’avais pas choisie ses deux filles pour leur intelligence ou encore pour la beauté de leur prénom, Jezabel ça faisait riche, puissant alors que Holly, campagnard, rustique même. Non, les deux suiveuses obéissaient à doigt et à l’oeil à tout ce que je leur disais et exécutait mes ordres avec une obéissante hallucinante. Je détalais les marches, ouvrit la porte du dortoir d’un coup de pied enragé et je me précipitais sur mes mâles. Je devais trouver quelque chose de propre à porter, n’importe quoi plutôt que cet uniforme qui puait.

-Je ne trouve pas que tu sens mauvais, Jeza, me dit une petite voix dans mon dos. Je me retournais brusquement. Jewel me regardait, penchait la tête sur le côté et me faisait un sourire timide. J’avais déjà attend ma limite de saturation, c’était un commentaire ridicule et totalement inutile. D’accord, je ne sentais peut-être pas la merde d’animaux quelconque que contenait le fumier, mais tout de même !!

-Ta geule Jewel ! Que se soit claire, tu m’attends ici pendant que je prends une douche et tu te la fermes. Toi aussi Holly, j’en ai marre de vos commentaires, m’écriais-je en refermant la porte de ladite salle de bain. Je me regardais dans le miroir un instant. Mes cheveux avaient pris une couleur brun foncé pendant que je m’énervais contre les Suiveuses. Ces dernier temps, mes cheveux s’amusaient à se décolorer à volonté, ce qui me tombait royalement sur les nerfs. Déjà que mes yeux avaient une volonté propre, changeant de couleur comme bon leur semblait, je n’avais pas envi vu que mes cheveux fassent la même chose.
L’eau chaude qui coulait sur ma peau me fit une bien immense et réussit l’exploit de me faire retrouver mon calme. Mes cheveux avaient retrouvé leur blondeur qui me semblait des plus naturelles, j’avais oublié ma véritable couleur. Peut-être étais-ce véritablement blond mais alors, je n’avais jamais vu mon vrai visage. Pas depuis mes 13 ans, l’âge que mon don s’était développé comme ma mère. Je haussais les sourcils, personnellement, je n’avais pas réellement envie de me voir, une déception c’était ce que ça allait donner, c’était aucun doute. Je mis des vêtements propres, séchait mes longs cheveux d’un blond presque vénérien avec un sort et sorti retrouver les deux suiveuses qui m’avaient gentiment attendues. Bon chien. Elles regardaient un magasine qui avait été posé sur mon lit et riaient à gorge déployé. En plus d’avoir hérité de deux idiotes, elles étaient mal élevées, Merlin qu’est-ce que j’avais pu faire pour me faire subir un tel supplice ? Je leur souris, sans conviction, mais un sourire tout de même et leur demanda si elles voulaient bien aller manger. Je n’avais pas vraiment faim, mais je savais que Holly mourrait toujours de faim. Elle mangeait comme un goinfre, mais elle ne prenait jamais une livre. C’était déjà ça.

Holly, Jewel et moi descendiont les escaliers qui menaient à la salle à manger de Beauxbâtons, pour y trouver une table et pouvoir se reposer un instant. Propre comme un sou neuf, un sourire éclatant sur le visage, je me promenais la tête haute, ignorant les abruties qui nous jugeaient d’un regard meurtrier. Je ne m’étais pas fait beaucoup d’amis au château. Tous me jugeaient de manipulatrice, égoïste et d’être d’une méchanceté digne de Satan. Que de l’exagération, je vous dis !

Je pénétrais dans la salle à manger, cherchant des yeux une table libre où moi et les deux autres filles allaient bien pouvoir manger. À la limite j’étais bien capable de m’installer seule à une table et laisser Jewel et Holly se débrouiller seule. Pas sûr qu’elles y survivraient. Comme je marchais tranquillement, une jeune sorcière qui venait à peine de rentrer à l’académie, elle devait bien être à sa deuxième année minimum, renversa le contenue complet de son assiette sur mon chandail tout propre. À la seconde même où l’incident se produit, j’attrapai le poignet de cette jeune insolente et me penchait à quelque centimètre de son visage. Ses yeux s’agrandir d’effroi, elle tentait d’arracher sa main de mon emprise mais plus elle se débattait plus je resserrais. Mes doigts étaient devenus blanc tant la pression était forte. Cette peste, je la détestais, elle allait bien vite apprendre qu’on ne s’en prenait pas à moi. Pas sans en subir les conséquences. Vengeance pourrait être mon deuxième prénom. Je lui souris, d’un sourire froid, glacial. Un sourire qui ferait fuir n’importe quoi. Mes yeux brûlaient d’une rage silencieuse et je ne demandais que de me défouler sur cette petite. Un rire, ce rire qui faisait reculer les plus endurcie. La salle tomba dans un silence artificiel. Ils savaient, ils avaient reconnu les signes qui prouvaient que j’allais me mettre en colère, que j’allais faire passer le pire moment de sa vie à cette petite garce. Elle allait souffrir, souffrir d’orgueil. Son ego allait saigner.

-Alors toi, m’écriais-je furieuse. Mon haut était ruiné et dire que je l’avais payé une petite fortune. Pas que je sois en manque d’argent, mais voir un si joli haut ruiner en quelque seconde, cela avait quelque chose à vous arracher le cœur.

Je me relevais et secouais mes cheveux d’un mouvement ample de la tête.

-Toi petite idiote, tu as vu ce que tu as fait ?! dis-je en désignant mon haut qu’elle avait détruit.

Je n’avais qu’un envier, la gifler mais je n’allais certainement pas lever la main sur un enfant de 10 ans. Il y avait des choses qui ne se faisaient pas, même pour moi.
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Message Posté Mer 12 Oct - 16:48.
Auguste était Auguste et en aucun cas il n'aurait pu rester impassible face à cette situation, toute fatigue qu'il puisse ressentir. C'était tout simplement honteux. Comment une jeune femme de huitième année pouvait se comporter ainsi avec une enfant ? Et cette question n'avait qu'une réponse : c'était Jezabel Setton, la terrible Jezabal, reine des pestes de Beauxbâtons. Sans se laisser submerger par la colère, du moins en tentant de la réfréner, il s'approcha de l'attroupement. Les gens commençaient à s'agglutiner autour le la malheureuse et de son bourreau, ils attendaient que le spectacle commence. Un lynchage dans les règles, comme elle avait l'habitude d'en offrir à son public craintif. Car ils la craignaient tous en réalité, cette harpie. Mais le jeune homme n'en avait absolument pas peur. Et même si elle n'avait que peu d'amis, très peu osaient s'opposer à elle avec la même virulence que le jeune Debraie. Il prit cinq minutes pour regarder ce qu'il se passait exactement. La tâche sur le pull le fit sourire en même temps qu'il l'exaspérait. Ce mettre dans cet état pour si peu ! Il commença à s'avancer vers la scène, les autres s'écartant sur son passage. On pouvait lire dans leurs yeux le respect qu'ils avaient pour l'héritier, mais aussi la satisfaction qui les gagnaient : le spectacle promettait d'être encore mieux. Arrivé au centre du groupe, en silence, il attrapa le poignet de la blonde qu'il serra à son tour pour lui faire lâcher prise. Son visage était dur, sévère et il avait comme un rictus de défi dans le coin de ses lèvres relevées. Ce sourire n'était pas celui emplit de chaleur qu'il avait l'habitude d'adresser à ses camarades, non, celui-ci était glacial, il vous faisait froid dans le dos et il aurait certainement fait frissonner son opposante si elle n'était pas la cadette des demoiselles Setton. Il croisa son regard et s'adressa à elle avec une douceur polaire. Plus se ravirent dans l'assemblée de ne pas le voir comme ça plus souvent.

Jezabel, aurais-tu oublié que tu es une sorcière de troisième cycle et que tu sais faire disparaitre cette tâche d'un simple coup de baguette.

Il la força à lâcher prise et regarda la petite fille avec clémence et sympathie.

Retourne t'asseoire Annabelle, et demande quelque chose d'autre à manger. Mais ne te déplace plus avec ton assiette, d'accord?
Oui...


Ce n'était qu'un murmure à peine perceptible, la deuxième année portait dans ses yeux toute sa gratitude. Elle fila rapidement, sans demander son reste pour s'asseoir le plus loin possible de la furie, jetant furtivement un regard derrière elle, appréhendant comme les autres les évènements qui promettaient de suivre. Le jeune homme avait sorti sa baguette blanche, signe de sa famille, imposant le silence sur l'assemblée qui regardait le morceau de bois avec un respect presque religieux. Il la pointa sur le pull et fit disparaitre la tâche.

Même venant de toi c'est indigne. Tu es loin d'avoir un comportement admirable, mais je ne m'attendais tout de même pas à tant de bassesse.

Chaque mot résonnait dans la pièce comme une lame de rasoir. Mais tout était maîtrisé. Tout était contrôlé. Le jeune homme ne s'emportait pas. Il lâcha le poignet de son ennemie, sans se détourner d'elle pour autant. Il savait qu'il venait d'allumer un feu hardant avec cette réplique, mais il n'avait pu réprimer sa remarque. Il fallait que quelqu'un s'oppose à elle par moments. C'était plus que nécessaire pour la faire redescendre du piédestal sur lequel elle s'était elle-même hissée. Et puis cela lui faisait du bien aussi, ses échanges avec Jezabel lui permettaient d'évacuer la pression qui le submergeait par moment. Comme ce soir.

Mais je pense que tu ne cesseras jamais de me surprendre, à chaque fois que j'ai l'impression que tu touches le fond, tu trouves le moyen de descendre plus bas dans mon estime. Tu es pathétique Jezabel Setton.

Cette dernière remarque n'était peut-être pas nécessaire et peut-être qu'il était allé un peu trop loin. Mais il était encore jeune et parfois sa fougue l'emportait. Et puis après tout, c'était tout à fait normal qu'ils se disputent, cela faisait partie des habitudes de l'académie. Les repas étaient servis dans de la porcelaine, il flottait dans l'air une odeur de rose et de vanille, les amoureux se retrouvaient dans le jardin pourpre, Mona Lisa donnait les cours d'histoire de la magie et Auguste Debraie et Jezabel Setton se querellaient. Enfin c'était du moins comme ça que ça se passait avant les évènements récents. Mais puisque le jeune homme pensait que certaines habitudes se devaient d'être perpétuées pour le bien de tous, il venait de décider qu'il ne se retiendrait pas. Quoi qu'il advienne. Il était même persuadé que quelque-part la jeune femme appréciait leurs "débats", tout comme lui y attachait de l'importance.

Devant la tension grandissante qui atteignait la pièce, les élèves rassemblés autour d'eux se reculèrent d'un pas. On ne se mêle pas du Choc des Titans....
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Message Posté Sam 15 Oct - 7:58.



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Jezael & Auguste

L’académie ne serait pas la même si Auguste n’avait pas été là. Après tout, un abruti reste un abruti et ce, malgré le fait que l’organisation avait pris le contrôle de l’académie. On pouvait compter sur lui pour toujours mette du piquant dans la vie et dans les situations des plus ridicule. Il aurait bien dû me laisser terminer avec cette chose ! Oui cette chose de deuxième année qui n’avait aucune dignité et qui avait tout la malchance du monde d’avoir renversé son assiège sur moi.

Auguste avait le don de me faire souffrir mes nerfs. Il m’exaspérait et faisait absolument tout pour me mettre des bâtons dans les roues. La preuve, il était encore intervenu. Je tenais d’une poigne de fer le poignet de la jeune fille et je n’avais aucune intention de la laisser partir. Du coin de l’œil, je voyais le jeune homme s’avancer, traversant la foule pour ce frayer un passage jusqu’à moi. Je n’avais pas perdu une seconde de ce spectacle et une fois qu’il se retrouva devant moi, sa présence m’intoxiquait déjà. Je le quittais des yeux quelques secondes pour me reconcentrer sur la petite que j’avais fait ma prisonnière pour la soirée. Elle allait souffrir, mais ça c’était déjà de notoriété publique. J’ouvris la bouche pour lui expliquer ce qu’elle allait subir mais une main imposante m’arracha de l’étreinte que j’avais sur la petite étudiante. Non mais qui pouvait bien faire une chose pareil ? Je n’avais pas encore tourné la tête dans sa direction que j’avais déjà la réponse sur le bout de la langue. Auguste évidement. Je tournais la tête d’un mouvement lasse. Je ne lui avais encore rien dit et j’avais déjà hâte qu’il dégage. Un soupire et je me retournais complètement pour être face à lui, la jeune élève entre nous deux. Pauvre chouette elle avait dû s’échapper dans ses pantalons ! Un sourire apparu sur ses lèvres. N’imaginer pas un instant qu’il me souriait par gentillesse, ou pire pour le plaisir de me voir ! Arrêtez, vous allez me faire vomir. Ma présence l’exaspérait, pire le répugnait. Il tenait fermement mon poignet dans sa main et je ne pouvais rien faire d’autre qu’attendre qu’il se décide enfin de me lâcher. Pas l’ombre d’un sourire apparue sur mes lèves, Auguste m’avait gâché la soirée. Lorsqu’on vous pique votre jouet, c’est toujours humiliant, même pour moi. J’attendais qu’il me disse quelque chose, n’importe quoi. Mon visage était impassible mais intérieurement, je le traitais des pires insultes que je pouvais trouver.

C’était avec une douceur irréelle qu’il m’adressa la parole tout en libérant mon bras de son emprise.

- Jezabel, aurais-tu oublié que tu es une sorcière de troisième cycle et que tu sais faire disparaitre cette tâche d'un simple coup de baguette.

S’il voulait jouer l’hypocrisie, il s’en était pris à la mauvaise personne. Je ne réagissais pas immédiatement, voulant que mes paroles ai l’impacte voulu. Un lent sourire éclaira mon visage, mais mes yeux le fusillaient du regard.

-La n’est pas la question Debraie. Mon problème c’est la personne qui a fait la tâche, non la tâche en elle-même, lui répondis-je lui lançant un regard assassin accompagner un sourire tout aussi glacial.

J’avais beau être entouré de gens, je les oubliais complètement. Lorsque je me fâchais, je ne faisais pas semblant. Auguste m’avait toujours désarçonné. Jamais je n’avais réussir à la saisir, à trouver pourquoi il agissait de cette manière. Tous semblait l’apprécier, l’admirer même. De cette façon, je l’admirais secrètement. Il était un peu se que j’avais voulu devenir, mais les choses étaient ce qu’elles étaient ; Auguste et moi étions complètement différent. Autant par la manière de faire que par le comportement. On ne s’aimait pas, mais il y avait quelque chose de plus. On ne pouvait pas s’empêcher de s’en prendre l’un à l’autre. C’était devenu un sorte de jeu ou même d’obsession où lorsqu’on savait que l’autre était dans la même pièce, on cherchait le meilleur moyen pour le rabaisser, pour prouver notre supériorité, enfin moi c’était pour cette raison. La voix grave du jeune homme me fit sortir de mes pensées. J’ouvris la bouche pour réplique quelque chose, n’importe quoi mais je n’allais certainement pas m’insulter sans réagir. Je réalisais alors qu’il ne parlait pas à moi mais à l’enfant qui était coincé entre nous. Il lui demandait gentiment de retourner à sa place, trop gentiment même. Sur un coup de tête, je baissais les yeux sur ma pauvre victime encore indemne. Je lui fis un gros sourire et comme elle allait quitter le petit trio que nous formions, je la saluais et lui cria : - Bye Annabelle, d’un ton faussement joyeux. Lorsqu’on commence à jouer les garces, on en devient vite accros.

Auguste et moi se retournèrent en même temps l’un vers l’autre. Le jeune homme avait encore ce petit air de défi sur le visage. J’avais l’impression qu’il prenait plaisir à me contrarier. Qu’il fasse comme bon lui semble, mais avait le temps, il devait savoir que j’allais réagir. Auguste Depraie était un peu comme ma sœur, j’étais incapable de rester dans une même salle sans faire une tentative de meurtre. Ces deux-là, Delilah et Auguste auraient tout à ce plaire. Si Depraie n’avait pas été homo, j’aurais tout à parier que lui et ma sœur auraient fini marier avec deux enfants. Auguste était comme l’ainé des Setton, toujours prêtent à lâcher ses cros sur moi dès la première occasion, un peu comme il se passait aujourd’hui. Setton Vs. Depraie. C’était devenu presque banale.

Le français sorti sa baguette de sa poche et la braqua directement sur moi. Je ne le quittais pas des yeux une seconde. Il n’allait pas oser. Il murmura un sortilège et la gigantesque tâche de nourriture qui était sur mon haut disparu. Bravo et maintenant tu veux que je te félicite ? Que je te donne une médaille, un petit collant ?

- Même venant de toi c'est indigne. Tu es loin d'avoir un comportement admirable, mais je ne m'attendais tout de même pas à tant de bassesse.

Je ne pu m’empêcher de m’étouffer avec ma salive. Venant de la bouche d’Auguste, je ne m’en formalisais pas, mais je ne pouvais m’empêcher de me sentir attaquer par ses propos. Violement attaqué, même. Qu’il pense se qu’il voulait, je n’en avais rien à foutre. Lui et ses manières arriérées, lui et son attitude exaspérante… Lui, il m’énervait à un point tel ! Je serrais les poings mais je ne bougeais pas, pas un muscle de mon visage ne trahissait la colère naissante qui montait tranquillement en moi.

Lorsqu’on nous largue une bombe sur la tête, il faut toujours s’attendre à en recevoir une plus grosse. Elle ne tarda pas à arriver.

- Mais je pense que tu ne cesseras jamais de me surprendre, à chaque fois que j'ai l'impression que tu touches le fond, tu trouves le moyen de descendre plus bas dans mon estime. Tu es pathétique Jezabel Setton.

Je bouillais, je hurlais de rage en mon fort intérieur. Mon esprit ne criait qu’une chose : DU SANG ! Heureusement que j’avais une certaine éducation et du savoir vivre, je refoulais cette envie de me jeter sur le cou du jeune homme qui se tenait devant moi. Je voulais l’étrangler, le piétiner, le marteler de coup, en faire du pater pour chat. Je devais rester calme, rester zen et me reprendre. Une respiration, une deuxième et enfin je me sentais d’attaque. Plussions meurtrière refouler, je n’allais pas me laisser me parler ainsi. Oh que non ! Auguste n’était qu’un petit snob qui se curait le nombril. Bref, un mollusque.

- Étrangement, la personne pathétique dans cette histoire, c’est toi Auguste. Toujours à devoir se mêler d’histoire qui ne te regarde pas, vouloir jouer les chevaliers servant. On dirait que tu cherches un but à ta misérable existence.
J’en avais pas fini avec lui. Son estime personnelle, qu’est-ce que j’en avais à foutre ? Lui, il était bien bas dans la mienne. Si j’avais eu un chat, il aurait été placé bien avant Auguste. Mes yeux se noircir sous l’effet de la fureur, puis passa ensuite au rouge. Je devais sembler à un démon, mais peut-importe habituellement sa suffisait à effrayer les autres et partait en courant sans demander son reste. Auguste resta de marbre et je ne peux m’empêcher d’avancer d’un pas.

- Auguste, tu ne vaux rien. Tu n’es qu’un petit snobinard qui tète les profs afin d’être leur chouchou. Tu es un lâche. Un vulgaire lâche.

Je mâchais mes mots, ce n’est pas tout vérité qui est bonne à dire. Mais puisque la vérité fait mal, c’est la meilleure des armes.
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Message Posté Dim 16 Oct - 17:16.
La n’est pas la question Debraie. Mon problème c’est la personne qui a fait la tâche, non la tâche en elle-même.

Il connaissait bien le problème de la jeune femme, puisque c'étaient les autres, dont lui-même faisait partie. Tout était toujours de la faute des autres. Mais il ne s'attarda pas sur sa réponse, elle n'en valait pas la peine, vraiment pas. Il ne fit pas attention non plus au salut qu'elle adressa à la petite qui fuyait. Elle ne mettrait pas ses menaces à exécution. Il y veillerait. Et puis, après leur altercation, elle oublierait bien la gamine et ne penserait plus qu'à lui, comme lui n'arrivait à penser qu'à elle après leurs rencontres explosives. Certes ce n'était pas un lien positif qui les unissait, mais ils étaient liés et ça personne ne pouvait le nier. A vrai dire tout les opposait. Sinon peut être l'impression de grandeur qui se dégageait d'eux et le pouvoir qu'ils pouvaient avoir sur leurs camarades. Mais tandis que l'une était crainte et détestée, l'autre était respecté et aimé. Certes ils avaient autant d'influence, mais des moyens diamétralement opposés. Le jeune homme avait bien essayé de comprendre son ennemie, de se mettre à sa place, de lui trouver des excuses. Mais il n'y arrivait vraiment pas. Cet exercice relevait de l'impossible.

Étrangement, la personne pathétique dans cette histoire, c’est toi Auguste. Toujours à devoir se mêler d’histoire qui ne te regarde pas, vouloir jouer les chevaliers servant. On dirait que tu cherches un but à ta misérable existence.


Allons Bon, de la rancoeur maintenant. Auguste l'avait privée de son malheureu jouet, et elle lui jetait alors toute sa rancoeur au visage. Il n'arrivait pas bien à savoir si elle lui en voulait vraiment pour le simple fait d'exister, si c'était parce qu'il la privait de distraction, bien qu'il estime être un bien meilleur opposant qu'une petite fille de dix ans, ou si elle lui en voulait pour ne pas avoir joué les chevaliers servants avec elle. Cette question se marqua dans son esprit comme un flash. Il ne s'était jamais interrogé sur ce sujet puisqu'elle ne le lui avait jamais réellement reproché en réalité. Son homosexualité, ses amourettes, sa famille, son côté snob, sa façon de s'habiller, ses réussites scolaires, ça, il y avait eu droit, en long, en large et en travers. Mais jamais elle ne l'avait attaqué sur sa nature altruiste et protectrice, sur son côté chevalier servant comme elle venait si bien de le dire. Et cette question laissa au jeune homme un gout amère dans la bouche, la réponse lui aurait fait le plus grand bien. Il était tellement perdu dans ses pensées, qu'il ne répondit rien et qu'il la laissa continuer.

Auguste, tu ne vaux rien. Tu n’es qu’un petit snobinard qui tète les profs afin d’être leur chouchou. Tu es un lâche. Un vulgaire lâche.


Mais en entendant ça, il ne put se taire. Et contre toute attente il éclata de rire. Un beau rire franc et profond, absolument dénué de comédie. Elle ne devait pas être en grande forme, ce qui tombait plutôt bien étant donné que lui non plus n'était pas très vaillant. Mais tout de même, de là à lui ressortir des vieilles reproches dont elle avait déjà usé et abusé, il y avait un pas. Et puis le traiter de lâche. Certes il n'était pas un modèle de courage, mais quand on s'appelait Jezabel Setton, on n'avait rien à dire sur la lâcheté des autres. Elle le cherchait, elle l'avait trouvé, il avait envie de s'amuser. Juste pour lui, pas parce que c'était un comportement habituel qui faisait du bien à tous. Juste pour lui il avait envie d'écraser cette peste. Il voulait la voir sortir de ses gonds et s'énerver. Il prenait toujours plus ou moins sur lui, pour limiter la casse, mais ce-jour là il n'avait pas envie. Il avait envie de la briser, de la broyer, parce que lui non plus n'était pas totalement serein dans cette atmosphère pesante qui étouffait Beauxbâtons. Alors, il entrerait vraiment dans son jeu et cette fois ci elle n'aurait pas le dessus, il ne la laisserait pas prendre le dessus. Il se calma, croisa son regard haineux et lui sourit, avec une espèce de pitié exécrable. Le genre de pitié que l'on déteste inspiré. Mais ce regard se fit bref et tout de suite il redevint inexpressif. Ses traits étaient glacials, plus aucune douceur, même factice n'animait son visage. Une telle maîtrise de ses sentiments étaient effrayante. Il regarda un peu mieux ses yeux rouges, qui faisait peur à tant d'autres et qui ne lui inspiraient que de l'indifférence. Il soupira. Le silence était pesant. Tous se demandaient pourquoi il n'avait toujours pas répondu. Mais ils avaient vu ses traits devenir plus durs, ils se doutaient que quand la réponse viendrait, elle attendrait un niveau au dessus. Il ouvrit enfin la bouche, certains retinrent leur respiration, pour être certain d'entendre ce qu'il dirait.

Jezabel, voyons ! Tu n'as pas mieux ? Quelque chose de plus poussé, osé, je ne sais pas, une remarque qui me ferait sourciller un minimum. Là tu ne fais que te répéter. Le snobinard qui tète les profs, j'y ai déjà eu droit et ce n'est plus un secret pour personne !

Il lui afficha un grand sourire, toujours aussi froid, presque carnassier et continua avant qu'elle ne lui réponde.

Et puis, tu me traîtes de lâche, mais de nous deux, qui est le plus lâche ? Moi, je ne cache pas grand-chose, pour preuve, tu ne trouves aucun secret pour me faire plier, mais toi...

Un autre rire traversa l'assemblée, un rire presque effrayant. En présence de la blonde, le jeune Debraie devenait vraiment une autre personne.

Toi tu te caches derrière tes dons de métamorphomage. Te souviens-tu de ton vrai visage au moins ? Je me souviens encore de la jeune fille que tu étais en arrivant ici, avant de découvrir pour cette capacité surprenante. Et la peste que j'ai en face de moi ne lui ressemble définitivement pas. Ce doit-être bien commode remarque de se cacher derrière une longue crinière blonde, des ongles acérés et des yeux rouges quand on se sent un peu menacée. C'est vraiment dommage que toute ta vie ne tourne qu'autour de ta... particularité et que tu ne concentres l'intérêt, bien minime je te rassure, des autres que là-dessus.

Il marqua une courte pause, la jaugeant, de haut en bas, avec dédain. Mais il reprit rapidement, pour ne pas lui laisser le temps de réagir tout de suite. Il la sentait bouillir de l'intérieur et un sourire satisfait se posa sur ses lèvres.

Et puis quand on voit ce que tu en fais, comme tu t'exibes. Tu ne vaux pas mieux qu'un animal de foire en réalité, juste bonne à faire des spectacles pour amuser les enfants.
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Message Posté Lun 17 Oct - 5:38.



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Jezael & Auguste

Je parlais mais, tout ce que je voulais c’était allé manger. Qu’Auguste intervienne, ça avait été la limite de l’acceptable. Il était l’heure de manger et mon ventre creux ne s’essaie de me rappeler que la misérable salade que j’avais avalé dans l’avant midi était bien loin. Mon ventre criait famine, mais l’infâme Depraie avait voulu mette son grain de sel mon histoire et j’étais maintenant prisse avec lui. Qu’il aille en enfer cette abrutie. Je le regardais rire sans broncher. Qu’il rît autant qu’il le voulait, moi j’avais faim. Une confrontation entre lui et moi était money courante et souvent j’étais la première à déclencher les hostilités, mais est-ce que ça en valait véritablement la peine ?
Jezabel, voyons ! Tu n'as pas mieux ? Quelque chose de plus poussé, osé, je ne sais pas, une remarque qui me ferait sourciller un minimum. Là tu ne fais que te répéter. Le snobinard qui tète les profs, j'y ai déjà eu droit et ce n'est plus un secret pour personne !

À bien y penser, il valait la peine que je reste juste pour le faire regrette de ce qu’il venait de dire. Il se croyait tellement dans son monde que ça en devait presque lassant. Il était le roi du monde et nous n’étions bons qu’à être des adorateurs avides de ses paroles.

Son sourir s’agrandis, surement ravie par les paroles qu’il venait de me lancer. Écoute, c’était la réplique du siècle !

Et puis, tu me traîtes de lâche, mais de nous deux, qui est le plus lâche ? Moi, je ne cache pas grand-chose, pour preuve, tu ne trouves aucun secret pour me faire plier, mais toi...

Je le regardais sans réagir, il répliquait à mes piques, les démantelant l’un après les autres. Il ne valait pas la peine que je cherche désespérément une rumeur contre lui. Il ne me laissa pas le temps de répliquer, déjà il lançait la suite de son arsenal. Complètement absorbé par se qu’il me disait, je restais de marbre devant lui. Mes yeux plongé dans les siens, déjà j’étais ailleurs.

Toi tu te caches derrière tes dons de métamorphomage.
Tu te crois fort, invincible. Ce masque, ce faux visage qui te sert jour après jour nul ne peut le percer. Toi seule en connait le secret, toi seule sait pourquoi tu te caches derrière ce rideaux. Tu refuses de voir la vérité qui te cri jour après jour. Cette vérité que tu ne veux accepter. Ils ne peuvent pas comprendre. Personne ne peut réellement saisir l’ampleur des dégâts. Personne, personne peut-être sauf toi.

Te souviens-tu de ton vrai visage ?
SI, tu l’as vu un jour. Ce corps trop maigre pour être le tien, trop étrange pour qu’il puisse t’appartenir. De ce corps, tu n’en veux rien, tu le détestes et tu refuses de l’accepter. De cette faiblesse lorsqu’après des années d’exil, tu n’as pas pu empêcher tes véritables traie d’apparaitre sur ton visage. Tu t’en veux depuis ce jour, tu te souviens de la peur qui te rongeait les tripes, du dégoût que tes mains te procuraient. Ces longs doigts maigres qui ressemblaient à tout sauf à tes mains. Tu n’as pas pu t’apercevoir dans une glace, mais tu redoutes le reflet qu’il te montera. Tu ne veux rien savoir de ton véritable corps car pour toi, ce n’est qu’une image grotesque de ce que tu es véritablement. Ce corps est trop faible pour t’appartenir. Tu gardes le masque que tu portes jours après jours.

Je me souviens encore de la jeune fille que tu étais en arrivant ici, avant de découvrir pour cette capacité surprenante.

Cette jeune fille innocente et idiote. Cette jeune fille qui ne faisait que passer dans l’ombre de sa grande sœur, qui n’avait rien pour elle, qui était incapable de prouver aux autres sa véritable valeur. Oui souviens-toi de cette dernière image innocente car, cette jeune fille est morte. De sa naïveté et de sa jeunesse, plus rien de reste. Jezabel avait tout pour plaire aux autres, elle avait le charme, la gentillesse mais aujourd’hui tout est différent, elle est différente. Cette enfant qui était aimée, la voilà détestée et crainte. Elle a changé, car tout est différent maintenant. Son don fut sa deuxième chance, le moment où elle commença enfin sa vie.

Et la peste que j'ai en face de moi ne lui ressemble définitivement pas.

Car ce n’est plus elle. Il ne reste plus rien de la Jezabel qui avait 9 ans et qui s’émerveillait au moindre sortilège. L’ancienne Jezabel est morte, il y a exactement quatre longues années. Lorsque son don est arrivé. Certain serait mort pour acquérir ce don, Jezabel, elle, n’avait rien demandé, elle était née ainsi. Et son don l’avait complètement métamorphosé, il en avait fait quelqu’un qui ne ressemblait à rien de l’ancienne. Son don l’avait tranquillement détruite à petit feu, oubliant ce qu’elle était.

Et puis quand on voit ce que tu en fais, comme tu t'exibes.
Une parole de trop, un geste inconscient qui la réveilla enfin de ce rêve éveillé. La véritable Jezabel sorti de ses souvenirs pour faire face à son ennemi. Pour redevenir ce qu’elle était, un monstre sans remords, sans culpabilité, un être qui ne demande qu’être êtres craint.

Tu ne vaux pas mieux qu'un animal de foire en réalité, juste bonne à faire des spectacles pour amuser les enfants.

- Comme si j’avais demandé de naître métamorphomage. Tu ne crois quand même pas que c’est volontaire ? Alors là, tu es encore plus nul que je ne l’aurais pensé. J’aurais cru que t’y connaissais un minimum en métamorphose. C’est déplorable.

Un petit rictus apparue sur mes lèvres. Il pouvait bien m’insulter à tors et à travers, si c’était un sujet que je m’y connaissais à fond, c’était la métamorphose. J’avais une passion étonnante pour cette manière, j’y dévorais des livres entier j’exerçais mon don comme je le pouvais le poussant à son extrême limite. Je ne me laisserais certainement pas m’insulter sur quelque chose dont il n’y connaissait rien apparemment.

- Si on ne peut pas se servir de son don de métamorphomage pour ses intérêts personnels, je ne vois plus l’intérêt d’en avoir un.

Pour m’attaquer sur un tel sujet, il n’y avait qu’une explication rationnelle. Il était jaloux, mais jaloux de quoi au juste ? De se réveiller avec les cheveux bleus ? Que vos yeux changent de couleurs sans pouvoir rien y changer ?

-Tu t’es toujours cru étant la bonté du monde, mais en aucun cas tu l’es. La preuve, tu es devant moi aujourd’hui, dis-je d’une voix neutre, croisant les bras et en le défiant du regard.
Il pouvait m’insulter comme bon lui semblait, mais qu’il arrête de penser qu’il était gentil. Car sinon il n’aurait jamais été ici présent à me défier. Il refoulait sa méchanceté qu’il avait au plus profond de lui-même. Car personne n’était bon ou mauvais, c’était ce qui définissait l’être humain.
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Message Posté Jeu 20 Oct - 16:03.
Cette fille était complètement bouchée. Elle l'avait laissé parler, semblant écouter, mais en fait elle n'avait rien compris à ce qu'il venait de dire. Elle y mettait vraiment de la mauvaise foi. Il était fort probable que le fait qu'Auguste soit son interlocuteur ne l'aide pas à y mettre du sien. C'était même une certitude. Elle était tellement exaspérante. Le jeune homme faisait tous les efforts du monde pour se contenir. Ce n'était pas dans sa nature de se laisser emporter par ses émotions, mais avec il avait du mal à se contenir. Toujours. Et puis il était bien fatigué ce soir-là. Lui parler de bêtise, d'intolérance, à lui. Elle le faisait exprès, ce n'était pas possible ! Et puis il était de notoriété publique que ses résultats en métamorphose avoisinaient l'excellence !

Comme si j’avais demandé de naître métamorphomage. Tu ne crois quand même pas que c’est volontaire ? Alors là, tu es encore plus nul que je ne l’aurais pensé. J’aurais cru que t’y connaissais un minimum en métamorphose. C’est déplorable.

Ne me fais pas passer pour le méchant idiot qui ne comprends rien Setton ! Je n'ai jamais dis que c'était une tare, j'ai parlé de don, ce n'est pas pour rien. C'est la façon dont tu l'utilises que je trouve abjecte.

Elle l'exaspérait vraiment, cette garce ! Cette façon de retourner ce qu'il disait contre lui, pour le faire passer pour le méchant aux yeux des autres. C'était typiquement elle et pourtant il ne s'y ferait jamais. Comment pouvait-on être aussi mauvais?

Si on ne peut pas se servir de son don de métamorphomage pour ses intérêts personnels, je ne vois plus l’intérêt d’en avoir un.

Elle n'avait vraiment rien compris à sa nature, ou du moins à son potentiel. La voir se rouler dans les tréfonds de la bassesse, c'était affligeant. Elle aurait pu faire tant de choses positives. Mais non, elle se confinait dans tant de petitesse.

Ce ne sont pas tes intérêts que tu sers, mais ceux des autres que tu dessers. Tu te délectes de leurs déjections, tu ramasses les fientes. Tu pourrais faire des choses plus grandes, plus nobles, mais non, tu te contentes de brasser ce qui te tombe sous la main et qui n'est pas des plus reluisant. Ne viens pas te faire plaindre de ce don ! De grands sorciers, qui ont marqué l'histoire, possédaient ces pouvoirs, ils ne se sont avilis comme tu le fais. C'est à croire que tu n'as même pas d'estime pour toi-même. Et ne me dis pas que c'est pour servir tes intérêts. Tout le monde déteste ce que tu es devenue, tout le monde te hait. Tu n'as pas d'amis, tout au plus des suiveuses qui ont trop peur de toi pour oser t'affronter. La solitude n'a jamais contribué au bien de qui que ce soit !

Il ne se laisserait pas faire par cette gamine capricieuse et trop gâtée. Car c'est bien ce qu'elle était, une gamine. Elle s'était enfermé dans un rôle insupportable dont elle ne voyait pas les conséquences. C'était une enfant avec un jouait qu'elle ne maîtrisait pas. Oh si, elle savait s'en servir, ça, elle avait bien appris. Elle maîtrisait trés bien ses métamorphose. Elle avait sans doute étudié la question, après tout elle n'étais pas bête. Mais elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez trafiqué. Du moins c'est l'impression qu'elle lui donnait. Et le jeune homme aurait eu pitié d'elle si elle n'était pas aussi énervante. Elle avait besoin d'une bonne correction.

Tu t’es toujours cru étant la bonté du monde, mais en aucun cas tu l’es. La preuve, tu es devant moi aujourd’hui.

Si elle tentait de le vexer avec ça, elle n'irait pas très loin. C'était minable, elle avait fait mieux.

Je n'ai jamais prétendu être l'incarnation de la bonté et je n'ai pas besoin de me justifier là-dessus. Les autres penseront ce qu'ils veulent du comportement que j'adopte envers eux. Ce n'est pas de l'hypocrisie, je ne profite pas de leur absence pour les descendre plus bas que terre. Quand au comportement que j'adopte face à toi, disons qu'il correspond à tes actes. Je ne vais pas te laisser faire ta loi. Disons que je suis juste avec chacun.

Que croyait-elle ? Qu'il se pensait parfait ? Il ne l'était pas, loin de là, et il avait même bon nombre de défauts. Mais il n'allait pas rester passif face à son comportement. Il n'allait pas la regarder mettre en place un règne de la terreur. Il ne se sentait pas l'âme d'un sauveur de l'humanité, mais il y avait des limites à ne pas dépasser. Et Jezabel les franchissait souvent. Et s'il n'était pas plein de bonté avec elle, comme elle le disait, c'était tout simplement qu'elle ne le méritait pas. Pourquoi aurait-il été gentil et agréable avec une jeune femme qui se délecte de la crainte des autres, qui aime les faire chanter, les humilier ? C'était trop lui demander. S'il le fallait, cette correction, il la lui donnerait, elle la méritait. Et puis elle se plaignait, mais il n'avait pas déclenché les hostilités, c'était elle, une fois de plus, par son comportement. Elle tyrannisait des jeunes enfants et se plaignait qu'on vienne la remettre à sa place. C'était aberrant, réellement aberrant.

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Message Posté Ven 28 Oct - 7:54.



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Jezael & Auguste

La salle à manger était bondée à cette heure. Les gens rentraient et sortaient comme bon leur semblaient, mais l’attroupement qu’Auguste et moi avions formé, commençait à prendre de plus en plus l’attention. Il devait rester au plus deux personnes qui ne faisaient pas attention à nous. À quoi bon leur en vouloir ? Plus rien n’était intéressant à Beauxbâton depuis que l’organisation était là. Les couloirs étaient silencieux, les rires se faisaient moins nombreux. Nous étions tous à bout. Tout le monde étai exténué de devoir être constamment sur nos gardes, étudiants comme les professeurs. Chacun relâchait sa tentions par leur propre moyen. Certain fait du sport, d’autres pratiquaient la musique. Nous devions toujours faire attention à ce que nous disions, les espions étaient nombreux et la peur de nous retrouver avec les prisonniers étaient bien réelle.
Pour oublier l’univers dans lequel nous avions été piégés, j’avais Auguste.
Quoi que cette entente non-formel, non-dit et pas toujours agréable ne m’amenait pas toujours des bons côtés.
Comme le fait que le jeune homme m’avait malencontreusement remémoré des douloureux souvenirs que j’avais tout fait pour oublier. Il m’avait désarçonné pendant un moment et j’en étais encore troublé. Il ne savait rien de ma vie, il ne me connaissait pas. Personne ne me connaissait réellement, après tout j’allais toujours rester la même pour eux. J’avais changé pendant ma scolarité à Beauxbâtons, étais-je devenue moi-même ? Est-ce que c’était ma vraie personnalité ou c’était qu’une façade ? Qu’un masque que je me créais ? Un peu comme que je me cachais sous mon don ? Mais qu’est-ce que je pouvais bien radoter ? Je me torturais l’esprit pour des idioties alors que la seule chose que j’aurais du faire était de me protéger contre les remarques d’Auguste. Un bonne gifle mental et c’est ce que je fis.
J’avais à peine le temps de fermer la bouche que déjà, il me répondait en m’insultant à chaque fois. C’était son plaisir personnel de m’emmerder, tenté de me mettre hors de moi.
J’avais beau tout essayé, il ne lâchait pas prise. Il répliquait à mes piques m’accusant de réagir à des choses qu’il ne disait pas. Je ne voyais pas en quoi ma réplique était mauvaise. Mais surtout, j’en avais vraiment marre qu’il m’accusait d’être née métamorphomage. Cat c’était justement ça qu’il faisait. Il me rabaissait par rapport à mon don et à ce que j’en faisais. Je ne pouvais rien n’y changer, c’était quand qu’il allait enfin s’en rendre compte ? Mais quel con !
– Ce ne sont pas tes intérêts que tu sers, mais ceux des autres que tu dessers. Tu te délectes de leurs déjections, tu ramasses les fientes. Tu pourrais faire des choses plus grandes, plus nobles, mais non, tu te contentes de brasser ce qui te tombe sous la main et qui n'est pas des plus reluisant


Mon beau Auguste, je ne crois pas que tu vas te réveillé demain… Non j’e vais t’écorché, te donner comme mangé à mon hibou. (Ce cher Pascal ! ) Tu vas servir comme engrais pour les plantes de Soltant, tes cheveux vont servir comme cordes pour le violon d’Amadeus. Je vais t’échanger contre Ariel et tu iras à sa place pour le tournoi. Oh oui crois moi, tu vas servir beaucoup plus l’humanité de cette façons.

Tu te rabaisses encore plus bas que moi. Tu t’attaques à ma personne, tu t’attaques directement à mon don. Tu m’agresses ouvertement en te prenant à ce que je suis. La métamorphose, c’est ma vie. Tu m’enlèves mon don, je ne suis plus rien. Tu dois ignores que l’opinion des autres sur mon don, j’en ai plus rien à faire. Ça fait bien longtemps que j’ai dépassé ce stade, j’ai toujours le même visage, les mêmes cheveux, tout ce qui change, c’est mes yeux. Alors mon pauvre, c’est toi qui à de la fientes dans les yeux. C’est toi qui ce nourrit de leur déjections à croire tous ce qu’ils disent. Jamais je n’utilise mon don pour les autres, jamais je ne me plie à leur demande. Idiot.
– Ne viens pas te faire plaindre de ce don ! De grands sorciers, qui ont marqué l'histoire, possédaient ces pouvoirs, ils ne se sont avilis comme tu le fais. C'est à croire que tu n'as même pas d'estime pour toi-même. Et ne me dis pas que c'est pour servir tes intérêts. Tout le monde déteste ce que tu es devenue, tout le monde te hait. Tu n'as pas d'amis, tout au plus des suiveuses qui ont trop peur de toi pour oser t'affronter. La solitude n'a jamais contribué au bien de qui que ce soit !

J’en avais marre. Qu’il se plaigne, qu’il crie ou même qu’il pleure de rage, sent était assez. Je décroisais les bras et les enfuie dans mes poches. Mes yeux rouge devenaient mauve et passa au noir, ne laissant aucune place à l’imagination. Trahissant mes émotions, mes yeux reflétaient une colère sourde qui s’était éveillé en moi. Qu’il s’attaque à moi, mais pas à mon don. Pas à la seule chose qui compte un temps soit peu dans ma vie. Auguste commençait lui aussi perdre patience, ça se voyait dans son visage et à la façon dont il me parlait. Mais moi… moi j’étais à bout, je n’en pouvais plus. Cela faisais déjà trop longtemps que j’étais face à lui, il polluait mon air, il m’empoissonnait la vie.

– Je n'ai jamais prétendu être l'incarnation de la bonté et je n'ai pas besoin de me justifier là-dessus. Les autres penseront ce qu'ils veulent du comportement que j'adopte envers eux. Ce n'est pas de l'hypocrisie, je ne profite pas de leur absence pour les descendre plus bas que terre. Quand au comportement que j'adopte face à toi, disons qu'il correspond à tes actes. Je ne vais pas te laisser faire ta loi. Disons que je suis juste avec chacun.


Mes mains se crispèrent et ma main droite se referma automatiquement sur ma baguette. J’étais sur le bord de lui cracher en plein figure. De lui déverser toute la haine que j’avais envers lui. Je laissais sa phrase finir, sans rien rajouter par la suite. Mes yeux regardèrent autour de lui et j’aperçus que nous étions tout près des tables. La vaisselle était entreposée tout près. Il n’aurait jamais dû insulter mon don ou ce que j’en faisais. Est-ce que j’avais critiqué son homosexualité ? Non. Qu’il ne se ramassait que les déjections de Beaubatons ? Qu’il se rabaissait à un niveau tellement lamentable pour ne pas ressembler à des pervers tel que Maël ? Non je ne l’avais pas fait, mais lui si.
C’était impossible de discuter avec lui, il ne faisait pas attention à ce que l’on disait. Il déformait nos propos pour que l’on passe pour la méchante de l’histoire. Les mots étaient inutiles mais les gestes, peut être moins.

– NON MAIS TA GUEULE ! Tu t’es entendue ? Tu as jamais réalisé ce que tu disais ? Tu es le pire de tous les cons ! Est-ce que je t’ai insulté sur ton homosexualité et ce que tu en faisais ? Même pas. Je ne voulais pas descendre aussi bas, mais toi tu l’as fait pour venir m’insulter sur mon don de métamorphomage. J’en suis pas digne ? Va chier, conard ! J’en ai marre de rester-là sans rien faire pendant que tu me craches dessus avec tes insultes. Penses ce que tu veux de moi et de mon attitude, je m’en fou. Tu dis que les autres me haïs ? Et bien parfait, au moins ils savent ce tenir loin, eux ! Tu as été obligé d’intervenir, tout à l’heure ? Tu savais exactement comment ça allait finir ! J’en ai ma claque de toi, Depraie…

Je ne pris même pas le soin de finir ma phrase que déjà, je lançais fait un sort informulé. Mes cheveux c’était totalement noircie pendant ma tirade. Je ne m’en étais même pas rendu compte tellement j’étais absorber par mon discourt.

Il n’eut que quelques secondes d’espacement entre la fin de ma phrase et le moment où la vaisselle commença à lévité pour venir droit sur August. Plusieurs tombèrent par terre autour de moi, la porcelaine éclataient en mille morceaux chaque fois qu’une assiette atterrissait sur le planché. C’était un vacarme d’enfer qui s’élevait de la salle à manger et les gens se mirent à crier. Cela ressemblait à des minis explosions et des bris revolaient partout. Mais je n’avais qu’un objectif et ce n’étaient pas les stupides étudiants qui s’enfuyaient de la salle à manger. Non mon seul et unique objectif était Auguste. Je ne n’étais pas idiotes je savais qu’il allait répliquer c’est pourquoi je sortis ma baguette de ma poche, prête au combat.
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Message Posté Mer 2 Nov - 16:34.
Auguste venait tout juste de comprendre qu'ils étaient enfermés dans un dialogue de sourds. Ils avaient beau tenter de communiquer, ils n'arriveraient à rien puisqu'aucun des deux n'écoutait vraiment l'autre. Et La situation commençait à dégénérer vraiment. Déjà, la jeune fille devenait vulgaire, ce qui n'arrivait vraiment pas fréquemment, elle était un peu comme lui et maîtrisait vraiment ses réactions et ses paroles. Mais là elle semblait exploser de toute sa rage contenue. Le poids du contexte dans lequel ils évoluaient encore ne s'en fit que plus ressentir. Jamais un de leurs échanges n'aurait pu prendre tant d'ampleur six mois auparavant. Mais là ça dépassait tout ce qu'ils avaient connu. Peut être aurait-il du penser que tout ne se passerait pas comme d'ordinaire. Mais il ne l'avait absolument pas fait. Et d'une certaine façon, sa punition était juste en face de lui. Il ne voulait pas s'emporter autant qu'elle. Mais sans s'en rendre compte ses mots avaient peut-être été plus violent qu'il ne l'avait cru. C'est du moins ce qu'il se dit en tendant la réplique de la blonde.

NON MAIS TA GUEULE ! Tu t’es entendue ? Tu as jamais réalisé ce que tu disais ? Tu es le pire de tous les cons ! Est-ce que je t’ai insulté sur ton homosexualité et ce que tu en faisais ? Même pas. Je ne voulais pas descendre aussi bas, mais toi tu l’as fait pour venir m’insulter sur mon don de métamorphomage. J’en suis pas digne ? Va chier, conard ! J’en ai marre de rester-là sans rien faire pendant que tu me craches dessus avec tes insultes. Penses ce que tu veux de moi et de mon attitude, je m’en fou. Tu dis que les autres me haïs ? Et bien parfait, au moins ils savent ce tenir loin, eux ! Tu as été obligé d’intervenir, tout à l’heure ? Tu savais exactement comment ça allait finir ! J’en ai ma claque de toi, Debraie…


Tout au long de sa tirade ses cheveux avaient pris une teinte noire, sombre, à la hauteur de la colère qui animait la jeune fille. Elle semblait dans un état de transe, submergée par la haine et le mépris. Il n'eut pas le temps de chercher quoi lui répondre que déjà une salve d'assiettes volaient vers lui. Auguste ne s'attendait pas du tout à ça, il n'y était pas préparé et restait abasourdi. C'est quand la deuxième assiette vint le frapper au torse qu'il sortit enfin de son état d'étonnement. Ses traits devinrent plus durs et la sévérité emplissaient ses yeux. Un simple Immobilus stoppa le reste de vaisselle en plein vol, la porcelaine blanche, stoppée dans sa course, alla exploser au sol dans un bruit assourdissant. Il sentait son sang bouillir dans ses veines. Elle avait osée. Elle le regardait, avec défis, sa baguette pointée vers lui, prête à recevoir ses assauts. Car elle le connaissait tout de même un peu et elle savait que le jeune Debraie ne resterait pas impassible face à une attaque physique : il répondrait. Et c'est bien ce qu'il avait l'intention de faire.

Garce ! Tu as osé !

La lutte venait de commencer, elle serait acharnée. Les élèves autour d'eux connaissaient leurs niveaux scolaires et ils ne doutaient pas que leur échange ferait des dégâts. Ils s'écartaient tous, certains sortaient en courant, mais il s'en moquait, il ne faisait pas attention à eux, seul Jezabel comptait à ses yeux. Il lui rendrait la monnaie de sa pièce. Sans formuler un mot de plus, il agita sa baguette en direction du mobilier de sa salle autour d'eux. Il était intéressant de voir comme les sortilèges informulés fonctionnaient davantage dans ce genre de contexte qu'en cours. Et son sortilège fonctionnait si bien que les meubles enchantés prirent vie. Les chaises se débarrassèrent des élèves encore assis, les tables se cabrèrent pour envoyer valser couverts, nappes, verres, plats et les rares assiettes ayant survécu au précédent sortilège de la jeune femme. Telle une cavalerie, les boiseries se mirent à charger la métamorphomage au pas de course. Tous les meubles de la pièce ne fonçaient pas sur elle, mais il y en avait une bonne partie et il aurait aimé voir comment elle s'en sortirait avec ça. Mais comme cela ne lui suffisait pas et qu'il voulait vraiment lui faire payer, il devait trouver autre chose. C'est tout simplement que son sortilège favoris lui revint en mémoire. C'était justement ce qu'il lui fallait : une attaque aérienne pour renforcer la cavalcade.

Avis !

Une volée d'oiseaux apparut et suivant le mouvement de la baguette de leur maître, ils se ruèrent vers la jeune demoiselle Setton. tout ça était un peu beaucoup en même temps, mais elle l'avait agressé, elle avait osé le frapper. Certes par l'intermédiaire de quelques assiettes volantes, mais le résultat était le même, il avait été touché, sa peau serait marquée et la douleur était présente. On ne s'attaquait pas impunément à un Debraie ! Il était persuadé que sa réponse ne se ferait pas attendre, mais il ne la craignait pas, elle ne lui faisait vraiment pas peur. c'était une attitude bien étonnante venant de lui, si ordonné et respectueux des règlements, mais là elle était allé trop loin, elle avait balayé d'un simple geste de la main toute la réserve du garçon. Elle voulait la guerre, elle venait de trouver son adversaire.
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Message Posté Dim 20 Nov - 21:34.
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Jezael & Auguste

Ma baguette était toujours levée devant moi. Le regard furieux j’attendais qu’August réagisse. J’avais explosé, je n’avais plus été capable de contenir la rage qui s’était accumulé aux fils des jours. L’occupation de l’Organisation à Beauxbâtons avait été un facteur déterminant sur ma capacité à endurer les choses et Auguste avait atteint la limite de saturation. Je lui crachais ma haine et ma rancœur que j’avais envers lui, envers tous les occupants de ce château, envers tout le monde y compris moi. August fini par réagir alors que la deuxième assiette le frappait au torse. Un rapide sortilège immobilité mit fin à ce déluge. Les assiettes restèrent suspendues dans les airs pendant quelques secondes avant de fracasser le sol se brisant au contact du plancher. Le sol autour de nous était recouvert d’une fine poussière blanche et de débits de grosseur variable causé par les plats que j’avais fait s’envoler. J’avais envie de tout casser, je voyais rouge. Mes gestes étaient automatiques, mon esprit était occupé et engourdis par la rage qui explosait.

Garce ! Tu as osé !

Un sourire étira mes lèvres, un rictus glacial alors que je l’entendais m’insulter. Qu’il m’injure autant qu’il le voulait, je n’allais pas rester passible. Auguste leva sa baguette à son tour. Debout, l’un devant l’autre, Auguste réagissait avec autant de haine que moi. Sa baguette pointa le mobilier de la salle à manger, sans piper mot, les meublent se mirent alors à bouger, à prendre vie les uns après les autres. Surprise, je me retournais pour regarder ce qu’il avait fait. Sans se soucié des élèves qui pouvaient manger à la table, la plupart de l’ameublement de la salle à manger fonçait sur moi à une vitesse affolante. Les étudiants tombaient des chaises, leur repas glissait sur le plancher. Plusieurs commencèrent à pousser des cris, à courir à travers de la pièce pour se protéger des verres et des assiettes qui glissaient des tables, se fracassant sur le plancher dans un vacarme assourdissant.

La salle à mangé n’était plus qu’une grande pièce vide. La pièce ne ressemblait plus à rien, ces coutelleries étaient éparpiller en grand nombre sur le plancher, donc la plus part était en mille morceaux. Des cris et la panique se faisaient sentir par les étudiants qui c’était fait prendre dans l’incident Setton vs. Depraie.
C’est dans un vacarme assourdissant que le mobilier arrivait vers moi. Pendant quelques secondes, je restais bouche bée, regardant avec horreur, la horde venir en ma direction. Je ne bougeais pas, je ne savais pas quoi faire, mais je repris mes esprits lorsque la première chaise arriva ou mon pied. Je lui donnais un coup de pied, faisant revoler la chaise plusieurs mètres plus loin.

-Reducto ! M’écriais-je au dernier instant. Les tables et les chaises reprécisèrent de façons incroyable, ne devenant pas plus grand que de vulgaires jouets pour enfant. Je les regardais marcher dans des différentes directions, oubliant que j’étais leur victime. Soumis à mon sortilège, les tables et les chaises n’étaient plus une menasse. Je relevais la tête vers mon adversaire, il souriait légèrement. Il formulait quelque chose que je n’eu le temps d’entendre, mais son air ravie reforgea la mienne.
Je n’eux même pas le temps de cligner des yeux que déjà, une horde d’oiseau fonçais directement vers moi. Sauvage, il m’attaquait le visage et la tête, m’arrachant les cheveux et en me griffant le visage avec leur long bec pointu et leurs griffes acéré. Je n’avais jamais apprécié les volatiles, mais en cet instant critique, je les haïssais. Je tentais de la chasser avec mes bras, mais rien n’y faisais, ils s’accrochaient à moi, ils ne voulaient quitter leur pauvre victime. Mes bras étaient couvèrent de graffignes. Se fut tout e une épreuve pour lever ma baguette et trouver ma concentration pour lancer le sortilège.
-Immobulus, hurlais-je. L’écho résonnait sur les murs de la salle à manger, alors que les oiseaux s’immobilisaient dans les airs. Certains étaient encore accrocher dans mes cheveux et c’est d’un mouvement brusque que je les dégageais de là. J’avais toujours l’oiseau dans ma main et pendant une fraction de seconde, je me demandais qu’est-ce que je pouvais bien faire. Une idée me traversa l’esprit, je pointai ma baguette sur le premier oiseau devant moi et fit un sortilège informulé. Tous les oiseaux prirent feu en même temps. Ils se consumèrent les uns après les autres, devenant des cendres qui retombaient doucement sur le plancher.

Mes bras me faisaient souffrir et je décidais de leur getter un rapide coup d’œil. Les graffignes étaient rouge et commençaient déjà en enfler. Auguste allait me le payer, sans plus attendre, je pointais ma baguette vers mon adversaire te je m’écriais avec rage.

- Petrificus Totalus

Il serait enfin hors d’état de nuire. Je le regardais se figer et pour finalement tomber à la renverse. Un rire glacial s’échappa de ma gorge, un sourire triomphant étirait mes lèvres et je décidais de quitter la salle à manger avant qu’un professeur ou un membre du personnel passe par-là. C’était déjà un miracle que nous n’avions pas été interrompus, il ne fallait pas que la chance tourne.
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