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ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Ven 8 Juil - 21:46.
i just need you now




STATUT DU SUJET : groupe privé
NOM DES PARTICIPANTS : Gabrielle Innocence MacElroy & Antiope Crysalia D'Estrées
DATE : date sans importance, mois de mars
HEURE : non plus
MÉTÉO : giboulées de mars
NUMÉRO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : intrigue oo6 ; vengeance
NUMÉRO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : intrigue oo6
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non merci (puis Dominus, c'est nous quoi o/).

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Message Posté Ven 22 Juil - 19:01.
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PARCE QUE NOUS,CONTRAIREMENT
à vous, on gère la savanière.



22 heures. Je finissais ma ronde de l'académie. Oui, j'étais préfète, ce qui impliquait qu'à 21h30, l'heure du couvre-feu je devais vérifier que chaque élève était bien rentré dans leur salle commune respective. C'est le moment de la journée que j'aimais le plus. L'académie était si silencieuse. Il n'y avait personne pour vous importuner, pour rompre le cours de vos pensées. Nous n'étions qu'un petit nombre de privilégié pour pouvoir ainsi parcourir Beauxbâtons la nuit venue. Et pour rien au monde, j'abandonnerais ma place de préfète, car ce serait dire adieu à ces moments de solitude si plaisant. Certes ce n'était pas la seule tâche qu'un préfet devait remplir. Mais de mon point de vue, c'était la meilleure. Bref, après avoir envoyé deux ou trois élèves dans le bureau de leur Lully respectif pour avoir traîné dans les couloirs, je pris la direction des thermes. J'avais envie d'un long bain avant d'aller dormir.

A cette heure, il était désert. De toute façon, le contraire m'aurait étonné. Les effluves des différents savons emplissaient la pièce et m'enivrait au fur et à mesure que je pénétrais dans les thermes. Je pouvais distinguer des odeurs de vanille et de lavande. J'ouvris une armoire en bois surement presque aussi vieille que l'école et en sortit une serviette propre d'un blanc immaculé, aux odeurs de lessive. Je ne pris pas la peine d'aller jusqu'au vestiaire, inutile. Je laissa tomber mes vêtements près de la serviette, au bord du bassin. Puis lentement, j'entrais dans l'eau chaude et odorante du bassin. Au contact de l'eau chaude, mes muscles se détendaient. Appuyé contre une paroi, je fermais les yeux, laissant mon esprit divaguait à son gré.

Mon environnement disparût totalement, les odeurs, les sons, tout avaient changés. J'ouvris les yeux. Je n'étais plus du tout dans les thermes, ni même à Beauxbâtons. J'étais en Afrique, en pleine brousse, dans la savane. Mais qu'est-ce que je faisais ici? Pourtant, je n'étais pas inquiète. J'avais cette sensation d'être en sécurité. Comme si ici rien ne pouvait m'atteindre. J'étais la reine de ces lieux. La reine de la savane. J'avais chaud, le soleil si brulant chauffé ma peau, j'avais soif. Observant les alentours, je vis un point d'eau. Je m'en approchais lentement et d'un air fier. Alors que je me penchais pour assouvir cette envie de boire, je vis mon reflet. Ce n'est pas celui, que je voyais chaque matin dans la glace. Non loin de là. Je n'avais même plus forme humaine. J'étais ... j'étais une gazelle... J'avais le corps mince avec petite tête surmontée de cornes minuscules et des cuisses musclées. Ainsi que de longues pattes fines avec des sabots frêles et très pointus. Mon pelage était de couleur fauve, blanc sur le ventre avec une bande noire oblique caractéristique sur le flanc et ... et des tâches vertes. Mais c'était quoi ces tâches vertes. J'étais vraiment une drôle d'antilope. Une fois, quelques gorgés d'eau avalées, j'observais les alentours. Dans l'eau, ce que j'avais cru être de gros rochers, n'étaient en faite que des hippopotames. Pus loin passait un troupeau d'éléphant, tous en file indienne, vous savez comme dans ce dessin animé moldus, le livre de la jungle. Il y avait aussi des lions dans ce paysage sec de hautes herbes et de cailloux. Ces derniers surplombé toute la savane sur leur rocher chauffé. Quels bandes de gros flemmards ceux-là. Sur ma gauche, un acacia dont une girafe mangeait les feuilles. Je fis demi-tour, pour voir ce qui se trouvait derrière moi. Je fûs surprise de découvrir un baobab. Et à son pied, une antilope. Mais pas une antilope ordinaire. Elle avait des tâches roses. Tout comme les miennes étaient vertes. Elle était vraiment magnifique, splendide même. Elle galopait dans ma direction. Arrivé à ma hauteur, elle m'adressa la parole. Mais je ne compris pas un seul mot de son charabia.

Puis tout disparu pour laisser place aux thermes de Beauxbâtons. Un rêve, tout cela n'avait été qu'un rêve. Rêve qui ne restait très étrange tout de même... Ce qui était plus bizarre encore, c'est que je n'étais plus seule. Là où une seconde auparavant se trouvait l'antilope se dressait à présent une jeune fille. Une élève d'Hébé si je ne me trompais pas. Je crois qu'elle se prénommait Antiope. Antiope, Antilope, le doute me frappa. Etait-ce vraiment un rêve? Quoiqu'il en soit, la jeune fille me regardait avec un air interrogateur. « Pardon! Tu m'as parlé? »

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Message Posté Jeu 3 Nov - 20:41.
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broken dreams, hoping some day you'll see me

SKY IS GREY, BUT I'M DANCING IN THE RAIN


Antiope ne trouvait pas le sommeil. Elle avait essayé, mais tout la tourmentait. Il y avait quelque chose en ces Dieux vengeurs qui lui rappelait bien trop les caprices de sadisme et de sinistre satisfaction de Théodamas. Or, c'était précisément à Théodamas qu'elle ne devait pas penser. Il avait déjà pris une place bien trop importante dans ses troubles, il en était peut-être même le responsable partiel, inutile de les aggraver alors que le danger accourait. Elle pouvait sentir le noir, de loin, tant elle y était habituée. Alors il lui était impossible de dormir, quand après les babillages incessants de ses camarades de dortoir, les lumières s'étaient éteintes, avec les derniers chuchotements furtifs, et les rires presque imperceptibles, de peur de se faire prendre par les préfètes et les professeurs qui patrouillaient de temps en temps. Il était évident que leurs conversations apeurées, bien que ce frisson gris soit caché sous une bravoure factice, portaient sur Hébé, et les autres dieux. Elles n'avaient pas encore eu la chance de la rencontrer, disait-elle. Et Antiope, blottie contre son oreiller, savait au fond d'elle qui était préférable que cela n'arrive pas. Jamais. Ces dieux n'étaient pas là pour leur bien, elle le sentait, pourquoi seraient-ils subtilement mis en garde alors ? Néanmoins, le sommeil de la gagnait pas, alors qu'Hypnos déversait sur les autres de son morbide pouvoir cotonneux. Elle pensait trop, pour une autiste, une Cracmolle, se dit-elle. Alors elle cessa de s'obéir, et, veillant à n'émettre aucun bruit, sa baguette - inutile - à la main, elle sortit précautionneusement du lit molletonné et tiède. Le carrelage à ses pieds étaient froid, et la simple nuisette fournie par l'établissement en guise d'uniforme nocturne n'était guère suffisant pour une nuit de mars comme celle-ci. Il avait plu durant tout la journée, l'air était humide, la cheminée de la salle commune était encore allumée de quelques braises orangées, qui courraient après un ultime bout de charbon. Elle descendit doucement les escaliers, transie de froid, sa baguette au poing, arme contre sans effet contre un hypothétique ennemi. Dans sa propre maison. Mais elle se sentait mieux, seule. Après tout, c'était ainsi qu'elle avait toujours vécu, seule dans ce monde vert d'eau. Et c'était seule qu'elle pouvait enfin devenir l'Antiope morose, silencieuse et réfléchie que seuls peu ne connaissaient, bien loin de la blonde solaire et souriante qu'elle montrait. Dans ces couloirs bleuis par le froid et la nuit, où seule la buée de son souffle court l'accompagnait.

Ses pas la portèrent vers la Violette, inconsciemment. La chaleur, peut-être, les vapeurs enivrantes de senteurs toujours plus pastels ou exotiques. Peut-être. Et tant qu'à faire, autant en profiter. Elle n'avait croisé ni préfets ni professeurs, et encore moins de dieux, elle s'estimait chanceuse et comptait bien jouer avec. Il lui était devenu impensable de retourner dans ce dortoir trop doux, trop chaleureux, où ne l'attendaient qu'insomnie et questionnement. Alors elle avança, apprécia la chaleur des tomettes des thermes sous ses pieds nus et transis de froid, le goût de la lavande, trop prononcé, contre sa langue sèche et muette. Elle prit simplement une serviette, tiède et presque humide de la chaleur tropicale ambiante, et se dirigea vers la bains des filles, dégrafant sa tenue de nuit, soudain impatiente. Que ne donnerait-elle pas pour de sentir ses doigts geler, puis brûler sous l'eau parfumée ! Puis elle se figea.

Il y avait une fille, nue, qui se baignait. Mais elle semblait ailleurs, absente, comme Antiope pouvait l'être, comme elle l'avait été quelques minutes auparavant. Elle s'approcha, timidement, soudain moins sûre d'elle. Qui pouvait-être assez stupide pour faire comme elle, à une telle heure ? Elle jeta à coup d’œil à la titanesque pendule sur le mur derrière elle, qui se balançait nonchalamment au rythme chaste des bulles qui venait éclater à la surface. Vingt-deux heures trente. Très largement l'heure de dormir dans son dortoir. Puis elle remarqua des vêtements - probablement les siens - qui trônaient à terre, en chiffon. Un insigne de préfet. Antiope se figea une fois encore. Elle avait été punie quelques fois déjà, pour des délits mineurs comme ceux-ci, et ses parents s'en alarmaient plus que raison, en profitaient pour citer Théodamas et l'enfoncer plus encore dans ce trou noir et gluant auquel elle était habituée depuis son enfance, auquel elle allait bientôt succomber. Elle le sentait. Alors, non, ça n'était vraiment pas le moment de se faire prendre. Elle recula précipitamment, laissant tomber sa baguette et ses vêtements. Elle avait oublié qu'elle était nue, elle aussi. Complètement nue. Prude, prude Antiope, elle tenta vainement de cacher son intimité, puis y renonça ; c'était impossible. Elle était faite, de toute façon, la préfète avait peut-être tous ses droits, mais elle ... Alors elle avança péniblement et plongea doucement dans l'eau, sursautant quand la jeune fille ouvrit des yeux étonnés.

    « Je ... Je suis désolée, je sais que je ne dois pas être là, jesaisbien, mais, mais ... Enfin, nemepunispass'ilteplaît, pitié ... ! »


Sa voix était paniquée, incompréhensible, bien trop rapide. Motivée par la peur. La brune lui répondit, tandis qu'Antiope tentait de ne pas la détailler, nues comme elles étaient. Elle ne semblait pas prendre compte de ses responsabilités, elle avait des traits tirés, un visage ahuri.

    « Pardon ! Tu m'as parlé ? »


Antiope soupira, à la fois soulagée et emplie d'angoisse. Elle tenait réellement à éviter ceci, et tout ce que ça engendrerait. Surtout ce que ça engendrerait.

    « Je ... Je disais simplement que, par pitié, ne me punis pas, ou n'enlève pas de roses à mon écurie ... Pitié, vraiment, c'est la dernière chose dont j'ai besoin ... »


Elle se fixa un instant sur le visage de la jeune brune, qui ne lui était pas étranger. Athéna, peut-être. Ou bien Hestia. Ou ... Du sang, du rouge, du noir, du blanc, que du blanc. Trop de blanc. Un sourire, un visage amical, un mot de compassion, des larmes.

    « GABRIELLE ?! »


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