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Message Posté Ven 1 Nov - 15:40.
Slowly freaking out
Garde donc ton blabla, la nuit est déjà là.


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬Cornélya Y.-O. de Maupou & Louison J. Rollin
ϟ  étiologie du statut subjectif ▬Privé
ϟ  datation approximative du moment exact ▬ Mi mars 2057
ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ Début de soirée/Crépuscule
ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Nuageux
ϟ  saison saisissante et palpitante ▬ 3
ϟ  intrigue globalement intriguante ▬ Prélude
ϟ chatiment divin exigible ▬  Nop, je ne pense pas


Dernière édition par Louison J. Rollin le Jeu 12 Déc - 22:00, édité 2 fois
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Message Posté Ven 1 Nov - 17:55.

Noire ou Blanche



C'est drôle. Ironiquement. C'est drôle de voir l'ambiance qui traine sur l'Académie depuis la proclamation de la République et la pseudo stabilisation des résistants. C'est drôle de voir que le printemps qui revient tous les ans, impétueux et chaleureux, se fait plus discret d'années et années. C'est drôle de voir les actualités moldues condamner, encore et toujours, la pollution et les dérèglements climatiques. C'est drôle de voir que les gens se démènent, luttent et protestent contre quelque chose de plus grand qu'eux. C'est drôle de les voir avec leurs espoirs, alors que la plupart ont déjà été détruits par les deux précédentes guerres. C'est drôle de savoir qu'en réalité, je les envie. Leurs convictions, leurs actions, leurs choix, ils les ont appliqués, implacables, jour après jour sans qu'ils ne vacillent. On entend encore le nom de certains résonner dans les couloirs. Et le mien ? Inconnu. Invisible. Je ne veux pas la gloire ni la postérité. Je veux juste de la reconnaissance, mais je n'ai rien fait qui ne mérite un tel sentiment. Je voudrais que mes parents me disent qu'ils sont fiers de moi. Je voudrais avoir une raison pour ma quantité démesurée d'amour-propre.
C'est drôle de se dire que les couleurs paraissent plus ternes et qu'on se irrémédiablement souvient du sang qui a coulé. C'est drôle de se dire que le monde ne s'arrêtera jamais à un succès, non, il préfère demander aux gens de prendre partie, de se battre, de se haïr. De mourir. Mes parents ont eut torts, on ne peut pas s'exiler et rester stoïques.
Je donne un coup de pieds rageur dans une pierre en chemin et je peste silencieusement. C'était une des rares dalles qui encadraient le chemin, et celle-ci est encore bien en place contrairement à ses voisines. J'ai mal.
Je ne crois pas qu'il reste encore quelqu'un dans le jardin. Je n'aime pas sortir me promener bucoliquement ici, d'habitude. Mais Danièle m'avait demandé dans sa dernière lettre si je pouvais prendre des photos des lieux les plus beaux de l'Académie pour une raison mystérieuse. Elle ne s'était pas retenue de râler sur la difficulté qu'elle avait eut à convaincre nos parents de m'envoyer leur appareil photo sorcier qui fait plus des vidéos qu'autre chose. Elle ajouta aussi, pour la centième fois, à quel point les objets de communications moldus étaient plus rapides et efficaces. Avec un bon appareil, elle aurait déjà ses photos à l'heure où elle écrivait, au lieu de faire des transferts de matériels et de devoir écrire ses lettres à la main. J'avais ri. Danièle est une technologie-addict et je ne peux décemment pas la contredire en disant que le monde sorcier est encore bien vieux-jeu.
J'avais dû demandé à quelqu'un quels étaient les endroits les plus beaux de Beauxbâtons selon lui, parce que je n'avais pas d'inspiration, surtout depuis que les bâtiments sont bien abîmés. Il avait soupiré et m'avait conseillé les jardins, en rajoutant que la beauté, ce n'est pas vraiment la principale occupation des gens en ce moment. Pour le coup, je suis bien d'accord.
Les photos sont prises. J'ai découvert des coins des jardins que je ne connaissais pas encore, au bout de huit ans dans l'Académie. Parfois, il faudrait vraiment que je sorte des salles de cours et de la bibliothèque. Genre, pour m'intéresser au monde, ce serait un premier pas. Du moins, je pense.
Je relève les yeux vers les ciels et frissonne. De gros nuages recouvrent le ciel, et le soleil décroit à vue d’œil. C'est bien la deuxième remarque qui m'inquiète le plus, les jardins sont grands et j'aimerais être rentrée sous la lumière des candélabres avant la tombée de la nuit, surtout en nuit de nouvelle lune.
Un bruit attire mon attention vers les fourrées denses de thuyas. Je mords résolument ma lèvre inférieure pour me donner du courage et m'empêcher de paniquer bêtement, même si une petite voix sadique dans ma tête me fait remarquer qu'avec les récents évènements et dans le monde magique, on n'est jamais à l'abri de rien.
Oh, toi, ta gueule.
Après le bruit, c'est une lumière jaunâtre que je vois passer fébrilement à travers les branches. Curieuse et tremblante, je contourne le massif à pas de loups. J'entends un halètement et saisie ma baguette même si je sais que je n'ai pas le droit de l'utiliser, saleté de déclassement oblige.
C'est un gamin. Il a au grand maximum quatorze ans. Il a le visage blafard, un nez épaté et des yeux cernés. Il fronce les sourcils d'un air concentré et un goutte de sueur perle sur sa tempe.
Je me détend un peu, toujours la baguette à la main. Je me racle la gorge pour avertir de ma présence et me redresse légèrement avec un petit air fier.
J'aurais pu apprécier son air surpris et inquiet -mon égo oblige-, cela dans une petite satisfaction vengeresse de la peur que ses agissements m'avaient insufflée.  Sauf qu'il avait l'air vraiment paniqué, il recule d'un pas, tremblant, il cache ostensiblement sa baguette derrière son dos et son regard alterne entre des yeux exorbités dans ma direction et des coups d’œil inquiets vers un gobelet volumineux sur le sol. C'est comme un enfant qu'on vient de prendre en train de faire une grosse bêtise. Et cette comparaison n'est peut-être pas si loin de la vérité.
Là, les réalités actuelles me reviennent. Je fronce les sourcils.

- Tu es des Cent Familles pour faire de la magie ainsi ?

Si c'est le cas, j'allais avoir du soucis à me faire. Sinon, je ne préfère pas penser à ce mot qui est sur toutes les lèvres en ce moment, ce que j'ai vu une seule fois agir sur quelqu'un et qui m'a bien dégouté, ce trafic qui ne profite qu'aux escrocs et qui pourrait si facilement rendre imprudent un enfant du deuxième cycle.


Dernière édition par Louison J. Rollin le Mer 29 Jan - 20:37, édité 4 fois
Cornélya H. de Maupou
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Message Posté Mar 12 Nov - 15:42.
Tout était calme, tranquille et reposant. C'était le calme avant la tempête. Après deux années riches en conflits dans le monde sorcier, Cornélya ne serait pas étonnée que le ciel leur tombe soudainement sur la tête. Mais ne pouvait-elle pas jouir de cette quiétude bienvenue, qui n'a pas pu être instaurée grâce au Ministre Pritchard et au Comité récemment mis en place au sein de l'Académie. L'éternel optimisme de la demoiselle était à rude épreuve. Et elle ne pouvait l'avoir ni profiter de ce calme car elle était en train de faire quelque chose d'illégal. Pas à l'instant, mais c'était toujours constant en elle. Et cela était en lien avec le trafic de magie noire. Elle n'en achetait, ni en vendait. Disons qu'elle jouait les intermédiaires entre la Russie et la France, et gérait avec les autres membres de la Fronde le trafic. Et de par son appartenance avec la Fronde, elle ne pouvait pas se défiler mais n'en était pas fière. Elle se sentait, c'était idiot de le penser, coupable.

Toutefois, c'était aussi un moyen pour elle d'essayer de reprendre contact avec son frère, Lancelot. Depuis que Durmstrang s'est déclaré ennemi de Pritchard, toutes communications avec l'école étaient condamnées. Et Sebastian avait bien fait comprendre qu'il n'était plus possible de contacter avec Lancelot, ce dernier s'était joint à la Résistance. Ceci n'avait qu'attisé l'inquiétude de la jeune fille pour son frère ; pour les trafics, elle devait communiquer par des moyens diverses avec les membres de la Résistance. Elle développait l'espoir de pouvoir reprendre contact avec son grand frère. Depuis quand ne s'étaient-ils pas pris contact ? Ils s'étaient échangés des lettres jusqu'à novembre. Puis, plus rien. Cette absence et ce silence oppressaient Cornélya ; elle avait besoin de voir ce frère qu'elle affectionnait le plus. Cela la tuait à petits feux. Mais pour l'instant, elle devait se contenter d'agir en silence, de paraître tout à fait normale, de montrer qu'elle ne faisait pas partie de la Fronde, tout en étant haïe par un grand nombre qui ignore toutefois qu'elle est membre de cet organisme. Jamais elle n'userait de la magie noire, bien que la tentation était parfois forte. Normal lorsqu'on est impliqué jusqu'au cou dans un trafic de magie noire.

« Tu en es sûr ? » La jeune fille se dirigeait vers son dortoir quand elle fut arrêtée, au niveau du jardin naturel par un élève de son écurie, de second cycle d'après sa mémoire. Ce dernier l'alertait qu'un de ses camarades usait de la magie noire. « Oui, il me l'a même dit ! Il refuse de m'écouter. Alors je me suis dit que ...» Que je pouvais faire quelque chose ? compléta la jeune fille. Elle soupira un bon coup ; « Tu sais que je ne suis plus préfète ? » Aucune remarque du jeune adolescent mais un regard suppliant en réponse. Dans ce genre de situation, elle aurait laissé le fautif se faire prendre par le Comité. Mais son ami voulait qu'elle intervienne avant que l'irréparable n'arrive. Autre soupir d'exaspération ; « Je vais voir ce que je peux faire ... » L'élève repartant, il laissa Cornélya face à la difficulté. Elle n'avait pas vendu de magie noire, elle n'avait pas d'inquiétudes à se faire. Elle tenterait de raisonner l'élève en question et tout se règlerait ainsi. Au pire, elle emploierait la menace pour le dissuader ou devra, malgré elle, le dénoncer au Comité. Et ça, elle se refusait de le faire quand ce genre de situation se présentait. Mais parfois, pour masquer son appartenance à la Fronde, elle faisait une petite action en faveur du Comité pour montrer son "dévouement" ; elle n'en était pas fière. Enfin bon, elle aviserait selon la situation qui se présenterait à elle.

« Tu es des Cents Familles pour faire de la magie ainsi ? » ... sauf qu'elle n'avait pas envisagé qu'il y aurait un témoin. Cornélya n'était pas encore arrivée sur le lieu mais pouvait entendre les conversations. Enfin, "conversations" était un bien grand mot ; la jeune fille n'avait qu'entendu cette voix féminine et un silence survint par la suite. Sortant d'un bosquet pour intervenir à la situation, Cornélya fit une rapide observation de la scène ; elle était derrière le garçon, qui lui tournait le dos, et en face du garçon, il avait ... Elle. Louison. Une autre élève de son écurie que Cornélya n'appréciait pas tout particulièrement. Elle ne souvenait pas comment ni pourquoi elle n'appréciait pas cette élève, plus jeune qu'elle, mais elle ne pouvait pas la voir en peinture. Le fait qu'elle soit là n'arrangeait pas la situation déjà assez compliquée en soit. Et Cornélya ne put s'empêcher de lui échanger un regard noir. S'il y avait une chose qui échappait au regard vigilant de la jeune fille, c'était le gobelet en verre se trouvant par terre.

Le garçon, ne comprenant plus à la situation, se retourna et s'aperçut de la présence de Cornélya. Voulant profiter de la situation, il prit ses jambes à son cou et la bouscula au passage. Elle se rattrapa en reculant d'un pied et tourna sur elle-même pour voir l'élève courir. Elle préférait le laisser fuir qu'au lieu de courir. Mais ce n'était pas le cas pour Louison. Elle entendit des pas et eut juste le temps de la rattraper. « Laisse-le ! Ça ne sert à rien de courir après lui ... » Cela ne lui servait à rien qu'il ait des ennuis. Mais Cornélya, elle, aillait en avoir.
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Message Posté Jeu 21 Nov - 17:00.

Cornélya et moi



Cornélya de Maupou.
C'est le nom qui résonne comme une fatalité quand la jeune fille fait son apparition. Il ne manquait plus que ca. Je lui rend son regard assassin. Cette fille m'a toujours agacée. Non, pire ! Elle me met hors de moi, de ses paroles à sa façon d'être. "Mais voyons, elle semble très gentille Cornélya pourtant", m'a-t-on souvent fait remarquer.
Ah oui ? Mais non. Elle vient de son monde des hautes sphères, moi d'une famille qui se veut humble sans vraiment l'être. On n'a pas grand chose en commun, mis à part être à Athéna. Pas le même genre de passé, pas des caractères avec des atomes crochus, pas les mêmes opinions. Et cela, depuis toujours. D'ailleurs, cette animosité n'aide pas les relations avec ma camarade de dortoir, Ismène, qui est très liée à Cornélya.

Le garçon s'enfuit du côté de l'Athéna sans demander son reste et donne un coup d'épaule à celle-ci. Par réflexe, je me mets à courir à sa poursuite. Je suis stoppée par une demande de Cornélya.
Je me redresse légèrement pour avoir plus de prestance, comme si je jouais dans une pièce. C'est une histoire de magie, dans un système de caste, et je ne suis pas de ceux qui en profitent le plus. Même si j'avais continué la poursuite du jeunot, je n'aurais pas vraiment eu le droit. Mademoiselle de Maupou est des Cents Famille, moi du millésime. Elle est au dessus, et je dois m'y plier, c'est la loi -même si sa présence ici en ce moment me fait douter qu'elle soit étrangère à ce marché noir. Mais de toute manière, j'aurais interrompu ma course malgré tout. En effet, en m'arrêtant, j'ai réalisé qu'elle avait raison, lui courir après n'aurais servis à rien sinon à m'attirer des ennuis.
Justement, ces ennuis, j'aimerais les éviter. Or, ma présence ici semble indiquer que je suis enfouie dans les problèmes. Jusqu'au cou.

- Cornélya, je souffle sèchement, comme un reproche.

La nuit tombe, je suis mal à l'aise et de mauvaise humeur tout à coup. Je me maudis de m'être approchée, trop curieuse. Et je déteste cet élève pour m'avoir laissé avec elle.
Je pourrais juste partir mais dans cette ambiance de paranoïa, on ne peut pas "juste partir" quand on est lié de près ou de loin à une histoire de magie noire. Parce que c'est cela, n'est-ce pas ? Ce jeune qui s'enivre de récupérer un instant ce qui a disparu, ce qu'on nous limite maintenant. Mais à quel prix, ce instant d'ivresse ? Pour engrosser une résistance qui se terre bien au chaud au fin fond de la Russie ? (Enfin, "au chaud", façon de parler, ca reste la Russie malgré tout). En bref, ils apportent des problèmes à tout le monde en détruisant ce qu'il y a de bien dans la situation actuelle. Et en échange ? Rien. Ils ne réussissent pas à supprimer ce qu'il y a de mauvais. Ils agissent comme des parasites. C'est pour cela que je rejette totalement leur cause, leurs belles paroles utopiques qui servent à apporter le chaos. Encore. Y'en a assez du chaos ! Il dure depuis des années.

Bon, ce ne sera peut-être rien, mais la première chose que je puisse faire pour calmer le jeu à l'Académie, c'est espérer retrouver ce garçon. Espérer qu'il mènera l'Elite et le Comité à des revendeurs -même si je ne me fais pas trop d'illusions.

- Il faut qu'on aille le dénoncer, j'annonce.

Puis, remarquant que j'inclue Cornélya dans le lot, j'ajoute, sur la défensive:

- Je dois le faire, c'est pour son bien.

En plus, elle est des Cent Familles, par logique elle devrait plus être pour le Comité, donc en faisant la dénonciation, je me protégerais un peu des représailles. Même si je ne me trouve pas très vaillante sur ce coup-là.



[Euh... c'est moi ou... c'est court ce que j'ai écrit ? O.o Sorry]


Dernière édition par Louison J. Rollin le Mer 29 Jan - 20:36, édité 1 fois
Cornélya H. de Maupou
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Message Posté Mar 21 Jan - 14:43.
Tant pis si Louison la détestera encore plus, mais elle devait l'arrêter pour l'empêcher de nuire à cet élève. Oui, il devait être puni pour ce qu'il a fait ou sur le point de le faire mais elle ne voulait pas que des problèmes en plus tombent sur ce garçon ; ce n'était pas le moment idéal pour le dénoncer. Tant pis si Lousion la détestera mais Cornélya pense, mais croit surtout, qu'elle a fait le bon choix pour cet élève. Mais Cornélya fait face à un autre problème plus épineux ; Louison. Elle a vu ce qui s'était passé. Elle pourrait rapporter au Comité ce qu'elle a vu. Le Comité devra alors demander à Cornélya pourquoi elle a agi de la sorte et interroger l'élève fautif qui devra alors révéler l'existence du Marché Noir. Bref, autant de choses que Cornélya aurait préféré éviter si Lousion ne s'était pas trouvé au mauvais moment. Mais comment l'en dissuader de faire une bêtise qui peut coûter à tout le monde ? Cette tâche révèle être un vrai défi puisque Louison est une vraie tête de mule ; autant convaincre un dragon de ne pas enflammer une ville entière.

« Il faut qu'on aille le dénoncer. » Comment ça qu'on ''aille le dénoncer'' ? Elle voulait inclure également Cornélya dans cette affaire ? Elle aussi elle était trempée dans cette affaire jusqu'au bout mais comment sen sortir avec un témoin comme Louison. Et Cornélya ne voulait surtout pas attirer des ennuis à cet élève. Le dénoncer était une éventualité que refusait catégoriquement la jeune fille et elle ne voulait pas être poussée à faire de tels actes. « Je dois le faire, c'est pour son bien. » Cette dernière phrase fit frémir de colère la jeune athénienne. Oui, il devait être puni pour une faute comme celle-ci, mais ce n'était clairement ni le moment ni la période pour le faire ; il était en danger, et elle aussi. Louison n'en était pas un, mis elle représentait un risque. Et le fait qu'elle « devait agir pour son bien » faisait fulminer Cornélya. Elle ne le montrait pas mais elle fit ce froncement de sourcil qui montrait son mécontentement face à une telle attitude ; il était hors de question qu'elle le laisse agir. En disant, Louison croyait à quoi ? Que Cornélya serait d'accord et prendrait l'initiative de voir le Comité pour ''collaborer''. Parce que c'était clairement de la Collaboration, comme les moldus avaient vécu pendant la Seconde Guerre Mondiale, sous l'Occupation allemande ; mais aujourd'hui, l'occupant est le Comité dirigé par une élève de son écurie en plus, et il n'est pas rare de voir les élèves de l'Académie ''collaborer'' de plus en plus pour avoir une place valorisée. Ce n'était pas sûrement une des intentions de Louison, mais elle ne devait surtout pas la laisser faire.

« Pour son bien ? Tu crois vraiment que le plonger dans des ennuis encore plus gros l'aidera ? Tu n'y penses pas sérieusement ... » Elle ne put s'empêcher d'être aussi cassante et aussi méchante en disant cela ; c'était inévitable, et elle n'appréciait pas Louison même si elle veut l'empêcher de faire une grosse bêtise. Après un soupir, elle ne put s'empêcher de rajouter ;  « Tu ne peux pas juste t'en tenir à ça et faire comme si rien ne s'était passé jusqu'ici ? » La nuit arrivait bientôt et Cornélya était fatiguée ; si Louison, elle aurait réussi à dissuader l'élève de reprendre de la magie noire et serait rentrée avec lui au dortoir, en se promettant de fermer les yeux sur cette affaire. Cornélya espérait sincèrement que Louison fasse une croix dessus et tourner les talons pour ne plus supporter un instant de plus la jeune de Maupou. Mais entre la réalité et les attentes, il y a grand écart et jamais une frontière ténue. La soirée aillait être longue, très longue ...

[HRP : T'inquiète, moi c'est pire:mdr!: ]
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Message Posté Mer 29 Jan - 20:35.

What the... ?



C'est un froncement de sourcil outragé et des mots cassants qui accueillent ma proposition. Évidemment...

- Mais oui, bien sûr, restons passifs et aveugles, je lance d'un ton faussement décontracté et ironique.

En réalité, j'étais trop nerveuse pour être railleuse. Et lorsqu'un ultime frisson de mon mal à l'aise traverse mon dos, j'abandonne ma retenue et mes mots hachés. C'est la peur que je garde en moi depuis longtemps, celle qui s'installe sinueusement, compagne intrinsèque à l'ambiance tendue et pesante de l'Académie, celle-ci sort enfin. Et en présence de la de Maupou, elle a vite fait de devenir colère.

- Laissons tomber, ce n'est pas grave, je continue en haussant progressivement la voix. Et quand la bataille s'est déclenchée à l'Académie pendant le Tournoi, ce n'était pas grave. Quand tout a brûlé pendant les Jeux, ce n'était pas grave. Quand les gens en sont morts, ce n'était pas grave ! Et quand la peur règne à cause de ec foutu erzat de magie, ce n'est toujours pas grave ! On ferme les yeux, on laisse tomber !

En parlant, j'ai commencé à faire les cents pas sur la petite allée où nous nous trouvons, assénant mes mots avec de grands gestes, Je suis maintenant trop énervée, trop impétueuse pour me mettre à bafouiller comme souvent dans des situations sérieuses. Je fulmine. Encore rester passive n'était pas négociable. Un instant avant, j'avais souhaité la même chose que Cornélya : oublier cet évènement stupide et tourner les talons. Sans doute le fait que ce soit elle qui m'ait sommée à son tour cette idée a provoqué une partie de mon refus, je veux bien l'admettre. Mais aussi une part de ma récente résolution me fait protester, sans doute excessivement : commencer à agir avec des convictions qui se dessinent inexorablement. Je mordille ma lèvre inférieure rageusement. Je suis persuadée avoir raison. Ne rien faire, c'est accepter que ce mal continue à s'installer. Les trafics ne sont jamais profitables à la majorité. Ils ne sont jamais sains. Ils ne sont jamais viables. Ce n'est pas une fausse idée ancrée par un imaginaire contrôlé, c'est une fait que j'ai vu à l’œuvre, une fois. Ca m'a donné envie de vomir.
Et on aidera ce gosse. On le sortira de son addiction, c'est la seule chose dont les gens ne peuvent se libérer et se relever eux-même. Les rétrogrades ? Le passage devant le Comité et les sanctions ? Il s'en relèvera, il en a la capacité. Sortir d'une addiction ? Les "résistants" vont juste réussir à le laisser s'enfoncer dedans. Et un jour, ils vont lui couper les vivre, sans sommation, et il deviendra fou. Et nombres sont ceux qui seront dans le même cas. Et ils voudront même nous diriger. Quelle hérésie...

Je donne un coup de pied rageur dans le gobelet qui traine sur le sol et que le garçon a abandonné. Je devrais sérieusement supprimer cette habitude de frapper du pied ce qui me passe sous la main quand je suis en rogne. En effet, entre la pierre plus forte que moi quelques minutes auparavant et ca...
Je fais un bon en arrière avec un petit cri. Le gobelet venait de bouger. Pas seulement à cause de mon coup, non, il tressaute et commence à changer de forme. Je resserre la prise sur ma baguette.

- Mais qu'est-ce que....



[J'aime les fins genre "to be continued" Slowly freaking out [PM] 978460 A la base je me disais que j'allais raconter la suite, mais finalement je vais te laisser ca, sauf si ca t'embête, dans ce cas je rajoute. (Je sais pas trop quoi encore, mais j'ai pleins de petits trucs chiants en stock au fin fond de ma tête... et du wiki HP) ;) ]
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Message Posté Mer 18 Juin - 14:27.
Ce serait trop beau pour être vrai ; Lousion n'aillait pas en rester là et semblait vouloir à tout prix dénoncer ce pauvre garçon. Certes, il mériterait une punition pour avoir usé de la magie noire. Mais en ces temps difficiles, où la magie n'était plus aussi prospère qu'avant, on voit des individus agir dangereusement ou prendre des décisions inconsidérés. Quand on est désespéré, on ne réfléchit plus ; on agit selon nos instincts de survie. Mais Cornélya n'agirait pas comme ce garçon. Certes, elle participait à ce trafic de magie noire qui pouvait être dangereuse pour ceux qui les vendaient ou en achetaient. Mais elle le faisait pour une bonne raison ; en échangeant de la magie noire contre de la magie blanche avec Durmstrang, elle espérait revoir son frère, Lancelot. Elle n'avait pas de nouvelles de son frère et en acceptant d'entrer dans la Fronde, elle acceptait de prendre le risque d'être découverte sur ses activités ; tout ça pour reprendre contact avec Lancelot. Certains trouveront cette attitude égoïste ou bien complètement insensé, mais au final, elle s'en fiche éperdumment ; elle avait toujours cet espoir que tout s'arrangerait. Comme c'était naïf de sa part.

En voyant Louison répondre et s'énerver en énumérant tous les récents évènements qu'a pu subir l'Académie, Cornélya ne bougea pas d'un poil et n'agit pas ; elle préférait se taire et l'observer pour que la jeune élève déverse toute sa colère. Elle en peut plus pensa-t-elle. Louison subissait un ras-le-bol après avoir enduré tous les évènements qu'elle a pu connaître. C'est à ce moment-là que Cornélya se disait qu'elle était égoïste. Egoïste de s'apitoyer sur son sort et de ne se soucier que d'elle. Certes, elle avait des raisons d'être parfois égoïste ; elle avait perdu son frère et sa meilleure amie la même année, dans la bataille de la Troisième Tâche. Elle avait pleuré leur mort. Et puis, elle avait failli perdre sa petite soeur lors du 31 décembre. Cornélya avait subi beaucoup de choses mais n'avait pas encore craqué. Certes un peu quand elle était dans un moment de doute, mais elle s'était reprise en main, pour ses petites soeurs ; elle se devait être forte et savoir prendre des risques et des décisions. Mais savait-elle prendre les bonnes décisions ? Elle savait qu'elle ne pouvait pas adhérer à ce système totalitaire qui réduisait les sorciers à de simples castes selon leurs sangs ; c'était pour ça qu'elle était entrée dans la Fronde. Lutter contre le pouvoir en place et aider les opprimés. Mais avait-elle consciences des enjeux et des risques qu'elle prenait pour elle et pour les autres ? Elle était dans le brouillard.

A un moment donné, Louison frappa du pied le gobelet qui contenait la magie noire. Cornélya l'esquiva lorsqu'elle vit que l'objet voler tout droit sur elle ( elle savait que Louison ne voulait pas la viser elle ne particulier mais qu'elle avait besoin d'exprimer son accès de rage. Quand le gobelet toucha la terre, il fit un petit bond. Avait-elle rêvé ? Cornélya tressaillit de nouveau lorsque le gobelet bougea de nouveau. En regardant la réaction de sa camarade d'écurie, elle eut la confirmation que ce qui venait de se passer était vraie ; le gobelet avait bougé. Méfiante, Cornélya mit sa main sous sa robe pour prendre sa baguette ; elle l'utiliserait si la situation l'obligeait. Le gobelet bougea de nouveau en surprenant la jeune fille et se transforma en vapeurs noirs. Sur ses gardes, Cornélya observa le phénomène en silence avec une pointe de méfiance. Les vapeurs noirs formèrent une masse informe qui continua de se former. La chose semblait se tourner vers Cornélya et développa un corps, comme un golem. La chose grandissait tout en se créant une nouvelle forme. Sans se faire prier, l'ancienne préfète sortit sa baguette et la pointa en direction de la chose. Finalement, la chose se tint devant elle et avait pris l'apparence de ; " Gabriel ?!" Depuis sa mort, Cornélya n'avait pas vu son grand frère. Le voir la perturba qu'elle en fut presque paralysée et qu'elle ne prit pas la peine de cacher sa surprise ; elle voyait un fantôme devant elle alors qu'elle savait parfaitement que c'en était pas un. 'Gabriel' avait une expression dure et désapprobateur ; il donnait l'impression qu'il en voulait à Cornélya. Ceci perturba encore la jeune fille ; dans ses souvenirs, Gabriel était le grand frère bienveillant, souriant et joueur qui adorait taquiner ses petites soeurs. Il était toujours gentil avec Cornélya puisqu'elle était la première fille née chez les de Maupou ; il était rare de les voir se faire la tête. 'Gabriel' regarda toujours Cornélya d'un mauvais oeil et lui tourna le dos. Il agit comme un épouvantard ! pensa-t-elle. Un épouvantard, en règle général, se cachait dans les endroits sombres et étaient des créatures. Or là, la magie noire agissait comme un épouvantard ; le garçon n'avait pas tout utilisé et il semblerait que le reste de magie noire s'est fermentée pour se transformer en "épouvantard". [color:b98d=#indianred]"Riddikulus" prononça Cornélya dans un murmure. Le sort frappa aux pieds du 'Gabriel' et un morceaux de verglas apparut sous ses pieds. Evidemment, le 'Gabriel' se mit à glisser tel un pantin désarticulé et tomba sur les fesses. Il se tourna vers Cornélya et se mit à rire. En l'entendant, elle reprit un peu ses esprits et calma la peu qui s'était emparée d'elle. Le 'Gabriel' se transforma de nouveau et reprit sa forme initiale de gobelet.

"Ne le dis à personne" En vérité, Cornélya voulait que Louison ne dénonce pas l'acte que le garçon voulait faire avec de la magie noire. Mais après ce qu'il venait de se passer et le ton désemparé qu'elle avait employé, elle donnait l'impression qu'elle voulait qu'on cache cet évènement et le désarroi qu'elle avait pu laisser paraître. Car jamais, en public, avait divulgué ses peurs ou ses craintes ; elle les cachait toujours par un certaine assurance qu'elle montrait aux yeux de tous. Finalement, ayant repris ses esprits, elle brisa avec son pied le gobelet des voluptés noirâtres s'élevèrent avant de disparaître complètement. Elle se tourna enfin vers Louison pour lui faire face ; "Dis-le ou non aux autres, ça m'est égal. Sache cependant que tu puniras cet élève parce qu'il a voulu user un peu de magie qu'il s'est vu interdire à cause de son sang. Je n'ai ni l'énergie ni le temps de débattre sur la question avec toi."


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