Renaître de ses cendres
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Le Secrétariat des jeux et divertissements du Comité s’était encore une fois dépassé. L’enceinte, entièrement réaménagé pour l’occasion, témoignait de l’investissement de longue date du département dans l’organisation de cette course qu’ils avaient annoncé comme étant le grand évènement du printemps, le tout premier, celui qui marquerait le retour progressif de la nature à la vie. Souvent, l’on entendait dire que cet évènement était un hommage à Beauxbâtons, tant par le nom qui lui avait été donné, le Prix de Mona Lisa, que par ce qu’il proposait : une course de chevaux ailés, ne fait qu’un avec cette nature qui fondait Beauxbâtons. Cette nature qui avait si souvent été bafouée ces derniers mois ; une nature qui avait fait les frais d’un passé maintenant trop lourd.
L’heure était à la fête ; Beauxbâtons, et c’était vrai, renaissait. L’air résonnait des mélodies entraînantes jouées par l’orchestre tandis que l’enceinte, encore libre, grouillait des élèves, étudiants et professeurs de Beauxbâtons et de son Université qui déambulaient, dansaient, s’amusaient. Un buffet avait été soigneusement préparé par les elfes de maison, et les magnifiques chevaux, dans leurs enclos situés dans un coin de l’enceinte, étaient préparés à la vue de tous. Parfois, un cheval renâclait, ou refusait d’être pansé, et la scène tournait au comique.
Un haut-parleur grésilla, annonçant que la course allait commencer dans une demi-heure.
Le staff de Beauxbâtons.