ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Posté Mar 27 Aoû - 20:59.
words get lost
it's not something you take, it's given
★ noms des participants: Wade J. Winchester & Marie A. Gaumont. ★ statut du sujet: Privé. ★ date: Le 10 décembre 2056. ★ heure: Un peu avant midi. ★ météo: Il fait très froid, un blizzard glacial souffle violemment. ★ saison: Saison 2. ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x04. ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x04. ★ intervention de dominus: Nope. ★ récompenses: Aucune.
l faisait vraiment froid. Les vitraux du dortoir étaient envahis par la buée dégoulinante apparue lors du choc thermique entre l’intérieur et l’extérieur. Je ne voyais rien. Mais j’entendis quelqu’un y frapper. Quelqu’un, ou quelque chose. Lorsque j’ouvris la fenêtre, à contrecœur, je fus surprise de trouver un adorable petit hibou perché sur le rebord. Je le fis entrer avant de remarquer qu’il tenait une lettre enroulée attachée à sa patte droite. J’étais seule dans le dortoir, j’avais dormi un peu tard, on était samedi. Il me semblait donc logique qu’elle me soit adressée, sans quoi le hibou aurait trouvé son destinataire ailleurs. Je la détachai et lu attentivement ce qu’elle contenait. La formule de politesse disait « Chère maman ». Il était évident qu’au final, cette missive ne m’était absolument pas destinée. Je parcours des yeux la page afin de pouvoir lire une quelconque signature : Wade. Ce n’était pas un nom français, alors à moins qu’il s’agisse de quelqu’un de l’université, l’envoyeur n’était pas de Beauxbâtons. C’est lorsque je posai un œil curieux sur l’enveloppe que je pus lire : « De Beauxbâtons, le 10 décembre 2056 ». Je m’étais encore trompée, le correspondant était bien d’ici. Et la lettre venait, de toute évidence, d’être envoyée.
Je m’adressai au hibou : « Dis-moi, petite chose, ne te serais-tu pas trompé d’adresse ? Je ne connais aucune personne du nom de Wade, et je ne suis pas du tout maman. Si seulement tu pouvais parler, tu pourrais peut-être m’amener vers ton propriétaire, mon petit. » J’ouvrais la fenêtre une nouvelle fois, après avoir réaccroché le bout de papier à la petite patte de l’animal, et je le posai sur le rebord, où je l’avais trouvé, en lui conseillant vivement de rejoindre son propriétaire. La petite boule de plume ne semblait pas vouloir bouger, et hulula, et vola au ras de ma tête pour venir atterrir sur mes draps. Ok. Visiblement, il n’avait aucune intention de repartir dans ce froid polaire. Et pour être franche, je trouvai qu’il n’avait pas tort. Je refermai pour la seconde fois la vitre, avant de me rendre rapidement dans le couloir, pour trouver quelqu’un que je connaissais. Je croisai bientôt une grande blonde, à qui je demandai : « Hum… pardon ? Excuse-moi ! Est-ce que tu connais quelqu’un du nom de Wade ? » Elle me dévisagea, sans même prendre la peine de me répondre. Mauvais plan, Marie, mauvais plan. Je me justifiai donc auprès de la fille : « Euh… En fait, j’ai reçu une lettre de cette personne, que je ne connais pas, et qui ne m’est pas destinée. J’aimerai donc le retrouver pour pouvoir la lui rendre, ainsi que son hibou, car il ne semble pas décidé à partir. » Elle me toisa à nouveau. Mais quelle malpolie ! Je lui tournai le dos sans un mot de plus. Alors que je faisais mes premiers pas pour me rendre à nouveau dans le dortoir, elle m’interpella : « Bon. J’espère que tu dis vrai, parce que Wade, j’aimerai bien que tu n’y touches pas pour une autre raison. Compris ? » Je secouai la tête affirmativement. « C’est un étudiant en médecine magique. Tu peux le trouver n’importe où, mais si tu viens de recevoir cette lettre, c’est qu’il doit encore être au Kiosque à Colombes, ou qu’il en revient. Va donc en direction de l’université, tu devrais pouvoir le rattraper si tu cours un peu. » Elle fit volte face, et reprit sa marche en m’ignorant autant qu’il lui était possible. J’étais bouchée bée de ce qu’il venait de se passer, de l’attitude de cette fille et de la manière dont elle m’avait parlé, comme si je n’étais qu’une moins-que-rien. Agréable… Dès le réveil, c’était définitivement très agréable…
Je m’habillai chaudement, prête à affronter le froid hivernal français. Je dévalai les escaliers aussi vite que je le pouvais, tout en regardant bien où je mettais les pieds. En effet, j’avais enveloppé l’animal dans mon manteau, bien au chaud, et mis la lettre dans la poche intérieure de ce même vêtement. J’arrivai enfin dehors, et le blizzard attaqua ma peau au niveau du visage assez violemment. Mais je luttai. Je courais en direction du Kiosque à Colombes. Personne. Je resserrai mon étreinte sur l’animal qui, lui, bien tranquille, ne bougeait pas d’un poil, il était bien où il était. Je voyais une ombre au loin, je pouvais voir que quelqu’un marchait. Directement, je reprenais ma course en direction de ce que je pensais identifier comme une personne en mouvement. Au fur et à mesure que je m’en rapprochais, je voyais bien qu’il s’agissait d’un jeune homme. Je l’interpellai au petit bonheur la chance, espérant qu’il s’agisse bien de celui que je recherchais : « Wade ! Hey ! Wade ! » Il se retournai. Je le rejoins au pas de course, me plantant juste devant ce brun frisé. « Tu es bien Wade ? Je te cherchai. J’ai quelque chose pour toi. » J’entrouvris mon manteau, libérant l’oiseau qui s’envolant vers son maître, dont j’attendais la réaction.
Wade J. Winchester
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J'étudie à l'université, deal with it
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star : Adam Brody
crédit : tearsflight
date d'entrée : 04/12/2012
âge du personnage : 19 ans
épîtres postées : 998
gallions : 3373
♦ Nota Bene : : : * Balais Friselune et un Nécessaire à balais * Lot de portoloins (LD) * Une fiole de philtre de confusion * Une fiole de potion de sommeil * Un sérum de vérité * Une fiole d'antidote * Une cape d'Invisibilité * Balai encore unique en son genre produit dans un bois encore inconnu qu'on ne connait pas (forcément si il est inconnu) et fait en poils de fesse de troll !
Posté Dim 8 Sep - 11:43.
Il se préparait. Mettait toutes ses affaires en ordre. Se préparait-il à mourir ? Peut-être… en tous les cas, le jeune homme sentait l’adrénaline monter en lui. Bientôt ce serait la fin, du moins c’est ce qu’il croyait à ce moment-là… Pour Wade, il n’y avait pas de doutes : le 31 décembre, ils triompheraient. La Résistance triompherait. Ils avaient fait des pieds et des mains ces derniers mois et à présent, ils attendaient tous beaucoup de cette Cérémonie. Surement un trop d’ailleurs… Enfin, l’important c’est qu’il n’avait rien à perdre et qu’il était prêt à tout, même à laisser à y laisser son dernier souffle… Quand il s’arrêta net. Lentement, entre sa malle et une bouteille de whisky vide, l’étudiant extirpa un parchemin légèrement froissé. Une lettre. Ne l’avait-il pas envoyée il y a de ça deux mois ?! Il n’arrivait pas à en croire ses yeux. Depuis tout ce temps il se rongeait les ongles pour rien. Il l’avait écrite alors qu’il était saoul et était persuadé de l’avoir envoyée. En y repensant plus sérieusement il se souvenait être allé à la Volière mais avait croisé Micaëla et Eva avant d’avoir le temps de l’envoyer et avait du la ranger machinalement dans sa poche arrière. En relisant la lettre il se sentait soulagé.. Les mots s’enchainaient sans un réel sens et les quelques phrases correctes étaient d’une particulière violence. Oui il en voulait à sa mère mais ça restait sa mère et il ne pouvait pas s’adresser à elle de la sorte. D’un autre coté, c’était si honnête qu’au moins elle aurait enfin compris tout ce qu’il avait enduré et ce qu’il en était à présent. Il n’avait pas eu une envie soudaine de lui parler loin de là… Elle en avait envie. Elle lui avait envoyé une lettre à la rentrée. Elle lui avait fait une révélation. Comment pouvait-elle s’attendre à une réponse de sa part ? Mais comment pouvait-il ne pas l’interroger : lui demander des détails et des explications ? Ça lui était impossible… et de savoir qu’il attendait en vain depuis plusieurs semaines n’était pas non plus pour l’enchanter. Des sentiments contraires l’agitaient… mais il devait faire quelque chose. Ni une ni deux, l’écossais s’empara de sa plume et d’un parchemin. Il était temps pour sa mère et lui de jouer cartes sur table.
« Chère Maman, pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? Ta lettre me fait que quelques lignes et pourtant c’est toute ma vie que tu remets en question. Comment suis-je sensé réagir ? Comment suis-je sensé te pardonner ? Comment as-tu pu me laisser vivre comme un pariât dans cette famille sans rien dire ? Dis moi de qui il s’agit. Dis moi qui est mon père biologique. Je pense à toi mais ne suis pas encore prêt à te voir. Donne moi des réponses. Sois ma Maman. Ton fils, Wade. »
Il ne relu même pas sa lettre, Son cœur avait parlé et il n’était pas question qu’il perde une minutes de plus. Il laissait donc tout en chantier dans sa chambre pour aller envoyer son courrier. Quelques fois, il fallait se donner un coup de collier pour avancer, c’est ce qu’il avait fait aujourd’hui. Quand son hibou eut disparu de sa vu, Wade se surprit à ressentir un peu d’excitation. Il allait peut-être bientôt connaitre l’identité de son père biologique. Il savait bien qu’il ne serait jamais à proprement parlé son père mais l’idée d’avoir une nouvelle figure paternelle l’enchantait. Il n’avait jamais pu prendre exemple sur son « père » Noam alors peut-être que cet homme serait inspirant pour lui, qu’il se reconnaitrait dans certains traits de son caractère, dans certaines de ses valeurs… Il était maintenant temps pour Wade de retourner à ses premières occupations : le rangement, la préparation physique et la préparation mentale. Alors qu’il marchait vers sa chambre, il entendit une voix inconnu crier son nom. A Poudlard il ne se serait surement pas retourné mais ici des Wade il n’y en avait pas cinquante. La jeune fille s’approcha de lui et lui tendit un parchemin. C’était une lettre, sa lettre. Instinctivement, le garçon la lui arracha des mains avec violence. Mais le mal était déjà fait. Elle l’avait lu. A présent, c’était un mélange de honte et de colère. Personne n’était au courant ici, et il avait béni le jour où la filière Médecine Magique avait été envoyée ici : il avait eu une bonne excuse pour partir, recommencer sa vie à zéro. Ne plus être le seul Winchester chez les Poufsouffles. Ne plus être le seul à avoir une famille qui n’avait aucun respect pour lui et l’avait rayé de leur vie de jour au lendemain, à 11 ans. Le seul à passer toutes ses vacances chez son meilleur ami, recevoir des cadeaux de Noël d’autres parents… Même si ce n’était pas le cas, il avait l’impression que tout le monde le regardait… mais plus depuis septembre. Plus depuis qu’il était en France. Mais, demain, ce serait fini, elle le répéterait à tous les élèves et étudiants et à nouveau tout le monde connaitrait son nom pour les mauvaises raisons. A nouveau il serait la risée. Personne n’était au courant au sujet de son père. Ni Aaren, ni Aubépine, ni William… Personne. Et maintenant c’était une inconnue qui avait entre les mains la chose la plus personnel le concernant, son plus gros secret et sa plus grande peur.
W a d e – « Je… Je t’en supplie… Ne le dis à personne. »