ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Posté Ven 10 Mai - 23:39.
When we lose someone.
We share the tears and the pain
★ noms des participants: Aurore, Evangline et Chris en PNJ. ★ statut du sujet: Private ★ date: Du 31 Décembre au 1er Janvier ★ heure: Dans la nuit ★ météo: Aucune idée ★ saison: 2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 04 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 04 ★ intervention de dominus: Non ★ récompenses: Not yet
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Posté Ven 10 Mai - 23:54.
Bring back what once was mine
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Posté Jeu 23 Mai - 17:05.
Say I love you but it's already too late Evangeline, Aurore et Chris (PNJ)
"Jacooooob non!" Mon cri résonne encore à mes oreilles, faisant écho à la détresse de mon coeur. Avoir son corps directement devant moi, tandis qu'enfin nous sommes rentrés à Beauxbâtons ne me permet pas de réaliser sa mort. Non, il ne peut pas être mort, pas Jacob. Ma main dans la sienne, j'ai manqué tout ce qui a fait que je me retrouve ici, assise à côté de son lit. Non, je ne me souviens de rien, trop concentrée à regarder son corps inanimé pour porter attention aux attentions que mon frère m'avait porter. Mon bras saigne, les ronces m'ayant griffées. Mais cette douleur n'est rien, je ne la sens même pas. C'est mon coeur qui me fait mal, mon âme qui saigne sans ce souffle de vie qui me tenait debout, malgré tous les malheurs de cette année.
Mon esprit est embrouillé, ne sachant plus trop vers où se tourner. J'entends les paroles d'Eva, qui croit que c'est de sa faute. Mais c'est moi qui a voulu y aller. Je voulais voir Chris. Je voudrais lui hurler, lui faire voir que ce n'est pas de sa faute, que c'est de la mienne. J'ai tué Jacob. Le constat me fait sursauté, Mes larmes redoublent sur mes joues, je pleure contre sa main, murmurant contre celle-ci des "Je suis désolée" et des "Je n'ai pas voulu ta mort. Bientôt s'ajoute à ma tirade des "Je t'aime" et des "Reviens-moi. Je n'ai plus conscience de ce que je raconte, trop dans ma douleur pour même me rendre contre que je parle. J’aimerais me coller contre lui, caresser ses cheveux doucement et lui dire que je l’aime. Que je l’aime pour de vrai, comme je n’ai jamais tous ces autres pour qui j’avais le béguin pour mieux l’oublier lui, parce que je savais que notre histoire serait impossible.
C'est lorsque Chris ouvrit la bouche que je revins un peu dans la réalité, mes yeux baignés de larmes se relevant vers lui, traversés d'une telle tristesse mais aussi d'une telle détermination à faire valoir la résistance. "Nos amis étaient parmi eux, on ne pouvait pas les laisser comme ça! Ils voulaient plaider leur cause, ils n'ont pas le droit?" Je sèche quelques larmes sur mes joues, mais le flot est encore trop intense pour que mes joues redeviennent sèches. "Mais c'est pas une bonne idée de faire ça un 31 décembre, princesse! Pas quand tout le monde magique est là et que des centaines d'innocents sont présents." Je me mords la lèvre, mais celle-ci m'élance, ce qui me fait dire que je me la suit déjà mordue auparavant, le souvenir de ce moment ne me revenant pas. "Mais avec la nouvelle année, n'est-ce pas le moment de prendre de nouvelles résolutions et de prendre la place qui nous ait dû?"
C'est alors qu'Eva me prit la main, je tournai doucement la tête vers elle, un peu réticente à quitter Jacob des yeux, mais tenant toujours sa main. Elle aussi pleurait, me disant des paroles que je ne comprenais pas. "Pourquoi je te détesterais? Je ne peux pas détester personne, tu sais bien.." Sauf la personne qui a tué Jacob. Mais le dire aurait été réaliser sa mort, et ça, je n'étais pas prête à la faire. "Au fait, ta joue est sale." Détachant ma main de la sienne, je me penchai vers elle, tentant de faire partir les tâches colorées de ses joues, celles-ci humides de larmes. Mais j'avais beau tenter, les marques ne partaient pas. Me reculant un peu, je la regardais, bouche-bée. "Les marques partent pas.. Et pourquoi ta peau est comme.. un poisson?"
Say I love you but it's already too late Evangeline, Aurore et Chris (PNJ)
Mon cœur me faisait mal. Mal d’avoir ainsi perdu Jacob. Mal de me prendre le bec avec mon frère, quand celui-ci était là que pour m’aider. Mal de voir Eva avec cette drôle de tête. Une tête que je ne lui connaissais pas et qui me laissait perplexe, mais ce sentiment qui restait néanmoins moins important que la douleur primaire que je ressentais dans chaque parcelle de mon corps, cette douleur physique et morale qui m’envahissait à chaque mouvement après toutes mes chutes et autres à la soirée. La main toujours sur la joue d’Eva, je vois son expression changer et prendre cet air de gêne et de secrets que je commence à lui connaître. Elle me cache quelque chose? Comment pourrait-elle faire une chose pareille après toutes nos aventures, tous ses moments qui ont failli nous séparer, mais qui, finalement, nous ont juste rendues plus fortes et plus liées que nous ne l’étions déjà? Frottant sa joue, je l’entends dire des mots, des mots qui me font mal. Elle n’avait pas confiance en moi. Amadeus, lui, savait, et je n’en savais rien, après toutes ces années. J’étais complètement sonnée de l’apprendre, malgré le fait que je ne sais toujours pas ce secret. Comment n’ais-je pas pu me rendre compte qu’elle me cachait quelque chose? Est-ce que ça lui faisait aussi mal de ne pas me le dire qu’à moi qui apprend qu’elle m’a toujours caché ce mystère? Tant de questions dans ma tête, qui tourbillonnent sans cesse. Ma main serre fort celle inanimée de Jacob. Il aurait su quoi dire, quoi faire pour qu’Eva nous dise ce qui la tracassait, tout comme Chris semble garder le contrôle, tandis que moi je flotte à côté de leur conversation, trop chavirée pour pouvoir ouvrir la bouche et crier à l’injustice qui semble envahir mon monde, et tout ça dans un seul mois. Comment gérer tout ça, l’artéfact, la mort, les secrets. Si je le pouvais, j’irais dans mon placard, prendrait Bubu mon chaton avec moi et m’endormirait pour retourner au pays des licornes, où tout est beau, juste et merveilleux. Mais il semblerait que je sois prise dans ce cauchemar qu’est la réalité, et mon corps de licorne et chamallow en souffre énormément.
Les yeux fixés sur Eva qui se disputait un peu avec Chris, je restais interdite, jusqu’à ce que je vis l’aquamenti l’aspergée, la projetée au sol et la faire se transformer. Se transformer en sirène. Sursautant, je me levai de mon siège, la main de Jacob toujours dans la mienne, pour me précipiter vers Eva qui souffrait au sol, des branchies sur le visage ainsi qu’une énorme nageoire magnifique au possible, avant que Chris me fasse rasseoir de force, me regardant dans les yeux et me disant « Reste assise, je m’en occupe. Je suis sérieux, Au. Reste. Assise. » Les yeux pleins de larmes, je sursautai au nouveau cri de douleur de ma meilleure amie. Il était si déchirant, comme si on venait de lui faire vivre la pire douleur de toute sa vie. Est-ce que ça lui faisait mal comme ça à toutes les fois?
Quand elle redevint normale, Chris déposa Eva à côté de moi, où elle m’expliqua le pourquoi du comment, pour le secret, pour Ama. Ces explications m’atteignaient à travers du brouillard qui m’avait envahi quand je l’avais vu se transformer, devant cette douleur que je partageais avec elle et devant ce secret qu’elle venait enfin de me dévoiler après tant de temps. Portant ma main à mon front, je la regardais dans les yeux, avant de dire d’une toute petite voix : « Je crois que j’ai besoin d’une toute.. petite minute.. » et de m’écrouler sur le côté du lit de Jacob, tombant inconsciente devant ce trop-plein d’émotions et de douleurs, de rage et de tristesse, de confiance et de méfiance.
Il fallu quelques secondes à Chris avant de réaliser que sa sœur venait de tomber dans les pommes. Il la savait fragile, celle-ci était tellement dans son monde habituellement. Mais il le voyait dans ses yeux, il voyait qu’elle était en train de devenir une femme, celle qui n’aurait pas peur d’affronter l’avenir et de prendre ses propres décisions, une femme décidée et plus forte que jamais. Mais il lui faudrait du temps, du courage, ce que sa petite licorne préférée avait de la difficulté à acquérir. Allant la prendre dans ses bras, il alla la déposer sur le même lit qu’Eva et rapprocha leur lit de celui de Jacob, même si l’idée lui semblait un peu glauque. Mais il ne voulait pas essuyer une crise de panique à la Aurore à son réveil, celle-ci qui serait du genre à paniquer en voyant qu’elle n’était plus au chevet de son amant décédé.
Levant ses yeux vers Evangeline, Chris lui sourit avant de prendre une chaise à son chevet. Il ressentait la fatigue, mais ne voulait pas lui laisser prendre place. Il voulait garder le contrôle. « Tu devrais te reposer aussi. Ta transformation t’a pris beaucoup d’énergie, surtout après tous les événements de la journée. » Il n’en revenait toujours pas d’avoir assister à ça, de voir celle pour qui il avait toujours eu un faible se transformer en sirène devant ses yeux. Est-ce que cela voulait dire qu’elle avait confiance en lui? Il le souhaitait sincèrement. « Dors petite sirène, je vais veiller un peu. Et puis je resterai un peu à Beauxbâtons pour prendre soin d’Aurore et de toi, aussi. Londres n’est plus sûr, et je pense que vous avez plus besoin de moi ici qu’eux là-bas. Dors, et souhaitons que demain soit un jour meilleur pour nous tous.. » Il n’y croyait pas vraiment, mais le souhaitait de tout cœur. Pour tous les sorciers qu’il considérait comme ses amis, et pour tous les autres aussi. Parce qu’il ne faut pas souhaiter de malheurs aux autres quand ceux-ci ne nous en souhaitent pas.