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BEAUXBÂTONS OFFICIEL ♦ Les gradins des frenchies
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Ven 19 Oct - 13:41.



i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..

★ noms des participants: Les frenchies lardons à la crème, non VIP
★ statut du sujet: Libre & groupe
★ date: 15 octobre 2056, Ouverture des JO
★ heure: Heure de l'ouverture des JO
★ météo: Le crépuscule est là
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x02
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x02
★ intervention de dominus: Bien sûr ! BEAUXBÂTONS OFFICIEL ♦ Les gradins des frenchies 2565898397
★ récompenses: /





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Message Posté Sam 27 Oct - 23:29.
Beauxbâtons.

Cela ne fait que deux semaines que j'en suis partie, et je prendrai mes nouvelles fonctions après la Cérémonie. D'ailleurs, je devrais y être, à Poudlard – mais la tentation de revoir une dernière fois mes jardins et mon école me tenaille beaucoup trop pour que j'y renonce. Deux semaines à peine. Deux semaines, et j'ai la sensation que cela fait toute une vie – deux semaines passées à Londres, mes retrouvailles avec Avdotia qui finalement n'est pas morte, et ces quelques courriers d'élèves qui ne comprennent pas, qui ne comprennent plus, qui me disent leurs regrets, qui me disent qu'ils sont perdus. Comment leur expliquer ? Comment leur dire l'ampleur de ma peur, de ma honte, et le poids infernal des remords qui m'étouffent ? Comment leur expliquer que je regrette de les avoir trahis, que je n'avais le choix qu'entre deux crimes, et que si je devais choisir à nouveau je ne sais pas si j'agirais autrement ? Comment leur dire, qu'entre ma fille et eux je n'ai jamais vraiment su qui sauver...

Alors je ne leur dirai rien. Je vais simplement m'asseoir à l'écart, dans les tribunes de Beauxbâtons, dans une robe de soirée sobre et sans les apprêts raffinés que j'y adjoignais lorsque j'avais un rang à tenir. Je ne suis plus directrice ici, et j'imagine que Virgile Rubens a égaré mon invitation à la tribune officielle dans le courrier entre deux hiboux myopes. J'ai acheté mon billet d'entrée, et je suis venue – discrète, effacée, mais présente, dans la tribune de ce qui restera mon école, ma maison, même si je m'en vais m'installer à Poudlard dès ce soir. C'est ce que disait la lettre que je leur ai envoyée à tous – ce parchemin qui ne portait que quelques lignes de ma main, les informant de ma démission pour ne pas plus les diviser, de ma joie d'avoir été leur directrice, et de mes regrets de ne pas avoir su les défendre comme il convenait. Quelques mots pour leur souhaiter toute la réussite dont ils pouvaient rêver, et une parole d'adieu conventionnelle. J'en ai pleuré pendant des heures avant de l'envoyer.

Je sens les regards.

Ils me suivent, me déshabillent, me jugent.

Que vient faire la directrice déchue dans les tribunes de ceux qu'elle a trahis, puis abandonnés ? Elle profite simplement de l'absence de son successeur, qui parade tel un paon glorieux dans la tribune officielle, recevant les lauriers pour le travail que j'ai contribué à accomplir. Je ne m'en préoccupe guère : je n'ai jamais vécu pour la gloire ni les honneurs. Au contraire, le savoir loin là-bas m'a confortée dans l'envie de m'asseoir auprès des élèves qui furent jadis les miens et dont je me préoccupe, encore, en dépit des larmes et de la mort, en dépit de la haine et des reproches, en dépit de la douleur et du deuil – en dépit de tout, c'est plus fort que moi. Je n'ai jamais été faite pour les responsabilités, pour la charge écrasante de leurs vies : j'étais trop faible, trop fragile, bien trop vulnérable pour les combats, la mission, et tout ce qui s'ensuivit. Bien trop lâche, bien trop jeune, pour tout ça. Je n'ai jamais mérité leur confiance ni la foi qu'ils avaient mise en moi. Tant pis pour mon honneur saccagé – je vais continuer à assumer l'ignominie dont j'ai entaché mon nom. Loin d'ici. Loin d'eux – loin de leurs regards qui parlent et s'interrogent, loin de leurs yeux qui m'accusent et m'appellent, loin de leurs attentes, loin de leurs espoirs brisés, loin de leurs vies que j'ai molestées par mes choix et mes actes. Je ne les mérite pas – je ne les ai jamais mérités, au fond. Vouée à être, perpétuellement, une vivante déception. Mes parents n'avaient sûrement pas tort, ce soir terrible de décembre où ils ont su que je portais en moi les prémices de ce qu'Aubépine allait grandir pour devenir, pas tort quand ils m'ont reniée en me déniant le droit d'exister. Quand ils m'ont prédit une chute fatale de ce piédestal sur lequel tous me portaient, camarades et professeurs assemblés. Aujourd'hui, ce sont mes élèves que j'ai déçus, leur confiance que j'ai trahie – est-ce que je mérite vraiment d'être ici, de respirer le même air qu'eux, dans cette tribune qui est la leur et où soudain je me sens bien importune ?

Ce soir, c'est leur soir.

Ils ont travaillé trop dur pour que je gâche leur gloire.

Ils ont tout organisé. Tout planifié, tout prévu, tout organisé : je vois leur soin méticuleux dans chaque détail, chaque seconde de cette cérémonie qui bientôt va s'ouvrir et commencer. Je suis fière d'eux – très, très fière, aussi intensément que pourrait l'être une mère. Ils ont été mes enfants, il y a longtemps – je me rappelle de Gaïa partie loin, si loin, je me souviens d'Ariel et de sa force si intense qu'elle me faisait peur, tant je craignais qu'elle ne s'épuise dans une mission bien trop cruelle, bien trop injuste, pour une âme aussi belle que la sienne. Le Tournoi décidément n'a pas fait que détruire les symboles de notre monde : il a brisé les liens des êtres et des choses, il m'a enlevé ces enfants que je n'ai pas portés mais que j'en étais venue à aimer plus que si je les avais mis au monde. Autant que j'en aime aujourd'hui Aubépine. Chers petits – vous qui êtes déjà des adultes, mais je revois encore lors de vos premières années à l'Académie, est-ce qu'un jour vous saurez me pardonner ? Mon regard, perdu dans cette marée de visages qui me scrutent, s'accroche un instant ici, sur les traits délicats de Nathaniel, et là-bas, sur les yeux si profonds d'Alix. Ils me manquent – ils me manquent tous affreusement, ces absents dans mon existence, alors que je ne me rendais pas compte combien je leur étais attachée avant de les avoir perdus. Eternelle Pénélope, pleine d'illusions et d'aveuglement pétrie. Je ne peux pas rester ici, je ne peux pas leur imposer ma présence parmi eux. La tribune de Londres, alors – oui, assurément. M'installer là-bas, et m'y faire oublier.

« Je n'aurais pas dû venir. Pardonnez-moi – je vous laisse. »

Et je tourne le dos à ces regards qui pèsent sur ma nuque, à ces murmures qui courent d'une rangée à l'autre, où je saisis mon nom dans diverses intonations qui vont de la surprise à l'indignation. Je leur tourne le dos, à ces petits qui ne sont plus les miens, je leur tourne le dos et mon cœur hurle, tempête, pleure, dans le secret de mon être, sur les vestiges d'une vie qui, si elle n'était pas parfaite, me rendait tout de même heureuse.

Adieu, Beauxbâtons, adieu – adieu, pour de bon.
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Message Posté Ven 30 Nov - 18:51.
Les jeux olympiques sorciers, voilà quelque chose que tous les étudiants attendaient impatiemment. Et Justin ne dérogeait pas à la règle. En bon élève de Beauxbâtons, il se trouvait dans les gradins pour admirer l’ouverture et crier à s’en péter les tympans et les cordes vocales chaque fois qu’il entendait le nom de son école ou de ses camarades. Néanmoins, il ne pouvait pas s’empêcher de songer au tournoi des trois sorciers où tout avait basculé. Il se souvenait que les choses étaient similaires avant que tout s’écroule. La joie, les acclamations, les commentateurs qui faisaient rire les gradins tout en expliquant ce qui se passait… Et puis sans crier gare, le drame. Mais il chassa rapidement ce souvenir lorsque Amélia fit son entrée. Elle était splendide et il redoubla d’efforts pour se faire remarquer. Il savait qu’il avait des choses à se faire pardonner mais quant à la méthode miracle, il ne l’avait pas encore trouvée. Alors, Justin se contenta d’endosser le rôle de l’ami qui déborde de fierté plutôt que jouer celui de l’amoureux qui a trompé et qui le regrette.

Perdu dans son petit monde, il ne fit pas attention au nuage qui apparaissait à l’horizon, bien trop captivé par le défilé des participants. Ce ne fut que lorsque les commentateurs évoquèrent une licorne qu’il leva les yeux au ciel pour constater la chose. Emerveillé comme la plupart de l’assistance, il ne songea pas un seul instant que cela pouvait laisser présager un quelconque danger. Ce ne fut seulement que lorsque les bougies tombèrent pour enflammer les gradins que son alarme interne se déclencha. Laissant échapper un juron, il fut entrainé par la foule paniquée qui piétinait à tout va ceux qui ne réagissaient pas. Il parvint à sortir sa baguette tant bien que mal pour se protéger des flammes qui gagnaient du terrain.

Les cris étaient assourdissants. Le jeune homme luttait contre l’envie d’y joindre sa panique mais cela ne lui servirait à rien d’autre qu’à évacuer un peu la pression qui s’était emparée de lui. Il cherchait des visages connus du regard tout en essayant de repérer Amélia qui était devenue sa seule obsession.

NATHANIEL ! Il hurla le prénom de son camarade qui se trouvait non loin avant de s’accrocher désespérément à lui comme à une bouée de sauvetage. Il faut qu’on… il faut… Mais il ne parvenait pas à mettre de l’ordre dans ses idées. Il ne savait pas quoi dire ou quoi faire. Justin paniquait. Il repensait aux morts du tournoi des trois sorciers et à la chance qu’ils avaient eu d’y survivre. Voilà qu’on les confrontait à une épreuve similaire à nouveau… C’en était trop… Quelles pouvaient bien être les chances qu’ils s’en sortent cette fois encore ? Tout n’était que chaos autour d’eux et Justin regardait autour de lui d’un air horrifié. La fumée lui piquait les yeux et la gorge, le faisant tousser alors que des larmes embuaient ses yeux rougis. Toujours pas de traces d’Amélia, ni de Gaspard… Il n’avait que Nathaniel à qui se raccrocher et il espérait que ce dernier saurait le réveiller de ce mauvais cauchemar.


(c'est tout pourri et je m'en excuse mais le temps presse XD)
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