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for what it's worth {Eve}
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
Amadeus Debussy
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date d'entrée : 07/07/2011
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: ta mère
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: La clé du Cercle des Poètes Disparus



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Message Posté Mer 10 Oct - 16:44.


i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..

★ noms des participants: Eve & Amadeus
★ statut du sujet: Privé
★ date: 20 Octobre
★ heure: Aux environs de 20h30
★ météo: Nuit fraiche, ciel chargé
★ saison: 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2X02
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2X02 Un nouveau Directeur
★ intervention de dominus: Non
★ récompenses: Non



Amadeus Debussy
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Message Posté Mer 10 Oct - 18:25.
Un silence respectable et respectueux investissait la salle à manger ; comme à l'accoutumée, les élèves de Beauxbâtons se prêtaient certes à la discussion mais tout en maintenant un ton calme et clair afin de ne pas noyer les lieux dans un brouhaha infernal. Le manque de discipline et de savoir-vire, on le laissait aux barbares et autres personnes en mal de civilisation. Pour ma part, je demeurais toujours aussi taciturne car fidèle à moi-même et le silence qui m'habitait – fait plutôt curieux pour un musicien, je vous l'accorde. Néanmoins depuis les récents événements, nombre de mes comparses tentaient de faire sauter ce cadenas scellant mes lèvres sanguines ; envieux de se plaindre, désireux de trouver une oreille attentive quant à leurs craintes... Ce phénomène soudain de bavardages intempestifs était pire encore que lorsque mes camarades apprirent pour ma rupture avec Delilah : si certaines demoiselles audacieuses avaient tenté leur chance et essuyé un silence glacé de ma part, d'autres amis avaient trouvé de bonne foi que d'aller me déverser toute leur compassion dont je n'en avais cure. J'avais donc passé mes premières semaines de célibat à pester contre ces personnes qui me rappelaient sans cesse ce que j'avais perdu, devenant plus ermite que jamais et appréciant d'avantage ma solitude... Jusqu'à ce qu'un déclic surprenant ne se fasse. Car à présent investi de ce désir de me perdre dans les plaisirs infâmes du sexe et du baiser pour mieux oublier mon désarroi, j'avais trouvé solution à ma peine que je noyais alors : devenir libertin. Je sentais pourtant ce palpitant souffreteux qui agonisait avant puis après l'étreinte charnelle, mais lorsque l'union des corps se produisait, et ce même sans une once de sentiments, je me sentais comme exorciser de toute douleur, laquelle était balayée par le plaisir. Peu à peu donc, si je n'étais pas tout à fait sorti de mon mutisme, je portais un regard moins noir sur le monde que j'épinglais toujours avec mépris, et teintais mes prunelles d'un éclat libidineux. Chacun sa manière de survivre à la souffrance cuisante, après tout.

Ecoutant sans mot dire mes comparses Hadès dont les regards se tournaient de temps à autres vers le Directeur assis à sa table, je les entendais murmurer quelques rumeurs à son sujet. Infondées ou non, j'y voyais là surtout le reflet des craintes de mes comparses : nous l'avions aidé à détrôner Pénélope Courterois, à présent nous devions payer les frais de notre rébellion maladroite. J'eus pour seule réflexe de lever mon regard brun au plafond non sans un soupir las, lorsque retombant dans sa course méprisante il accrocha une silhouette familière qui quittait sa table pour mieux s'évader de la salle. Insensible à présent aux conversations de mes camarades, je détaillais Eve d'une oeillade intéressée : la demoiselle avait pour elle une beauté toute singulière, longs cheveux bruns couvrant ses frêles épaules tel un manteau d'ébène, et peau opaline lui conférant des airs de fille de la lune. L'Athéna ne m'était en cela pas inconnue car je l'avais souvent aperçue dans le sillage de Delilah... A cette pensée ma gorge se serra et j'entrepris d'embrumer mon esprit pour me débarrasser de son nom. Tactique qui n'était pas sans défaut mais qui portait ses fruits : très vite mon attention fut tournée de nouveau vers la jolie brune, et je me levai de table à mon tour comme poussé par mon subconscient. Car en toutes probabilités, si l'envie d'accoster Eve dont la beauté m'avait tapé dans l'oeil, je n'étais pas certain de pouvoir le faire ; et ce n'était ni par décence et encore moins par timidité, mais parce que mon envie de batifoler avec les demoiselles s'en tenait pour le moment à des romances courtes et stériles. Mon idylle avec Delilah toujours ancrée dans mon palpitant au même titre que la douleur endurée, m'avait définitivement vacciné contre les relations durables. De ce fait, j'aurais pu ne pas accoster la belle Athéna si cette dernière n'avait pas fait tomber par inadvertance un cahier sitôt sortie de la salle à manger. Galant – quoique porté par un geste intéressé, je l'avoue. Après tout je n'étais pas connu pour ma gentillesse et mon altruisme – je me penchai alors pour mieux ramasser le butin, toisant brièvement le cahier sur lequel y était écrit le prénom et le nom de la demoiselle à l'encre brune. Un journal intime ou un simple carnet de notes, qu'en savais-je. Dans tous les cas je n'étais pas assez indécent pour laisser parler ma curiosité, aussi ne pris-je pas soin de l'ouvrir et me contentais-je de héler Eve au passage. Cette dernière se retourna presque interloquée, et devant sa beauté claire je ne pus que me sentir troublé alors que je m'avançais vers elle. Pour ne pas dire maladroit.

« Tu as une belle écriture. » fis-je en lui tendant le cahier, porté par l'envie peu habile de la complimenter, le tout sans un sourire bien sûr... « Elle est... » Ronde et pleine, dessinant des arabesques et contre courbes subtiles et enivrantes. Dans tous les cas, si mon cerveau se débattait à éclore en son sein des monts de compliments, ma bouche quant à elle demeurait stupidement close. Il fallait que je me hâte à dire quelque chose pour ne pas apparaître comme un abruti fini... Allons Amadeus, dis quelque chose, finis ta phrase. « Sépia. » D'accord. J'avais le choix entre près de mille adjectifs flatteurs et emportés, et d'entre tous j'avais laissé s'échapper de mes lèvres troubles celui qui ne voulait absolument rien dire. Ravalant mes autres mots, je préférais rester taciturne devant mes sottises, au cas où d'autres se bousculeraient à la commissure de mes lèvres sitôt ces dernières entrouvertes. Réprimant un frisson de honte, j'eus une salutation de la tête distinguée pour la demoiselle, prompt à tourner les talons.
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Message Posté Dim 14 Oct - 12:24.
La nuit avait fait son apparition. Tous les élèves étaient présents dans la salle à manger pour partager le dernier repas de la journée. Un silence de plomb avait remplacé l'incessant brouhaha des discussions. Bien que le silence était pesant quelques messes basses arrivaient encore à s'insinuer pendant le dessert. De quoi parlaient-ils tous avec ferveur ? ... Je n'étais une adepte des rumeurs, mais les évènements avaient changé les choses. Trônant fièrement au fond de la salle notre nouveau directeur présidait en maître sur son troupeau de mouton. Tout n'était qu'apparence et faux semblant. Certains avaient même eu des privilèges : ces adorateurs en quelques sortes ... J'avais envie de vomir. Il était là en tant que directeur et non pour favoriser des élèves. Mme Courterois me manquait, même si je n'excusais pas ces choix. Je voyais en elle une véritable directrice et non une manipulatrice avide de pouvoir qui placardait des restrictions à tout bout de champ.

La plupart des élèves étaient aux anges avec cette nouvelle promotion tandis que d'autres redescendait de leur petit nuage prenant conscience de leur erreur. Les opinions variaient, changeaient, se confondaient ... Tout pour nous faire tourner la tête. Malgré le raffinement de notre éducation, on pouvait sentir une tension entre les élèves. Heureusement, aucun incident était à déplorer pour le moment.

Assise sur le banc, silencieuse, je commençais à faire mon devoir. Enfin, notre devoir, Rosie et moi étions en binôme et nous avions décidé de commencer ce soir. Visiblement, elle était plus intéressée par nos camarades assise à côté d'elle que par nos obligations. Je levais les yeux au ciel, j'allai encore faire tout le boulot. Je notai quelques idées sur mon cahier, mais j'avais beaucoup de mal à me concentrer ici. La bibliothèque serait surement plus adapté pour travailler.

D'un bond, je rassemblais mes affaires, papiers, cahiers et stylos dans mes bras et pris la direction de la sortie. J'informai Rosie que j'allais ailleurs, à mon grand regret elle ne réagit même pas. Son manque de réaction me mettait hors de moi. Dépassant la grande porte je fis route vers l'endroit le plus calme de l'académie avant d'entendre mon nom. Surprise je fis demi tour pour voir mon interlocuteur. C'était peut-être Rosie qui voulait m'accompagner ? Quoique, j'ai des doutes ...

Ce que je vis me déstabilisa plus que de raison. Ce n'était pas Rosie, loin de là mais un homme ... Mais pas n'importe lequel ... Amadeus Debussy. Notre violoniste français, charmeur de ces dames. Des souvenirs refirent surface comme un flashback enfouit depuis des années. Je l'avais déjà vu rôder près des salles de l'Ecurie d'Athéna. D'abord intrigué, je n'avais pas été insensible aux charmes de ce personnage distingué et mystérieux. Je reviens bien vite sur terre lorsque je pris conscience que sa venue était pour une personne en particulier : Delilah. Il formait un couple complémentaire et harmonieux.

« Tu as une belle écriture. »

Je sortis de ma transe et du monde des rêves. J'étais totalement sidéré, était-ce bien à moi qu'il s'était adressé ? Autant que je sache, il n'y avait pas d'autres Eve dans les parages. Il me sourit avant d'ajouter :

« Elle est... »

Il semblait chercher ces mots tandis que j'essayai d'analyser la situation. Depuis tous ce temps, je crois que c'est la première fois qu'on s'adressait la parole. J'en profitais pour le détailler sans pour autant paraitre vulgaire ou déplacé. Son visage était carré, masculin mais fin. Ses yeux bruns étaient profonds et semblaient renfermer milles et une promesse.

J'avais entendu des bruits dans les couloirs. Beaucoup d'élèves avaient discuté sur une rupture entre l'Athéna et l'élève d'Hadès. Loin de ce monde des ragots, je n'avais écouter que d'une oreille discrète écoutant plus par courtoisie que pour faire partie de ces personnes adorateurs des cancans.

« Sépia. »

Que faire ? J'étais à la fois pleine de gratitude et aussi surprise que mon écriture lui place autant. Fidèle à moi-même je lui fis un signe de tête prête à faire demi tour .... Non mais sérieusement j'allai vraiment en rester là ? Ne rien lui dire ? Il avait ramassé mon cahier et moi je le laisse planter là ? Aurais-je une autre occasion de lui parler ? ... Surement pas. Je savais que j'étais froide, préférant évité les conversations principalement quand j'étais énervé comme maintenant mais Amadeus n'avait rien fais pour mériter mon silence. Je lui fis un sourire qui ressemblant plus à une grimace espérant être convaincante.

"Amadeus, c'est bien ça ? Je ... te remercie ! "

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