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Let's go party guys [pm]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Jeu 27 Sep - 12:49.



Let's just have fun tonight.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..

★ noms des participants: Artémis de Sainte-Croix ; Nathaniel D. Lestrade ; Amadeus Debussy ; Enora F. Boatwright ; A. Garance Ella Chatelain ; K. Zeppelin Gordon-Baylee ; Antigone de Fabre & Jane M. Sparrow
★ statut du sujet: Groupe ; privé
★ date: le 12 octobre
★ heure: La soirée est déjà bien avancée.
★ météo: Il fait nuit geu
★ saison: saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x02
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x02
★ intervention de dominus: non merci Let's go party guys [pm] 807704
★ récompenses: Pas encore Let's go party guys [pm] 2204776357







Dernière édition par Jane M. Sparrow le Mer 3 Oct - 12:18, édité 1 fois
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Message Posté Jeu 27 Sep - 16:59.


Apparence soignée. Maquillage plus prononcé. Coiffure plus travaillée. Bref, tout ce qu'une sortie nocturne implique. Enora et moi nous étions longuement préparées pour cette soirée. Je ne savais pas comment j'avais réussis à la convaincre, mais j'y étais arrivé pour mon plus grand bonheur. Après tout, à part Amadeus, Nathaniel et elle, je ne connaîtrais aucune des autres personnes présentes. Alors, avoir une amie avec soit, ça vous donne tout de suite un peu plus confiance. Je ne m'étais pas non plus habillée de façon sophistiquée. J'avais enfilé mon jean rouge, un tee-shirt noir, mes converses rouges et mon perfecto noir. J'avais décidé de lâcher mes cheveux fraîchement coloré en rouge mais j'avais prévu un élastique pour les attacher parce qu'en boîte, on finit toujours pas avoir chaud. Enora, elle, avait opté pour une tenue différente mais tout aussi confortable. Je voyais bien qu'elle n'était pas réellement à l'aise à l'idée de venir. Après tout, elle et Amadeus se détestent mais son binôme étant ami avec lui, elle n'avait pas réellement le choix après que je l'ai supplié.Nous nous étions mises en route peu de temps après que nous ayons fini de nous préparer. Nous devions rejoindre les autres au Houdini, une boîte au village Olympique. Je ne connaissais pas cet endroit. Mais le nom était fun alors l'endroit devait l'être. Lorsque nous étions arrivées, nos binômes respectifs étaient déjà là et nous les suivîmes à l'intérieur. La musique résonnait déjà de l'extérieur annonçant la soirée en perspective. La salle était pleine de monde. Il faut dire qu'à l'approche des Jeux, tous les participants de toutes nationalités étaient arrivés. La musique et l'ambiance festive faisait rage. Nous nous assîmes à la table où les autres nous attendaient déjà. Je saluais Nathaniel, un étudiant et ami que j'avais guidé lors de la commémoration en juillet à Londres. Une fois nos boissons commandés, nous trinquons tous ensemble à la soirée qui ne faisait que commencer.

***

La soirée était déjà bien entamée. Je ne comptais plus les verres que j'avais bus mais j'étais dans un état d'euphorie. Enora et Amadeus n'arrêtaient pas de s'envoyer des pics. Ca en devenait lassant. Même sous l'emprise de l'alcool, ces deux là ne se lâchaient pas la grappe. J'avais fini par les laisser à leurs chamailleries et étais allé à côté d'Artémis pour lui parler et apprendre à le connaître. C'était un mec sympa. Il avait l'air déterminé et il avait l'air d'avoir beaucoup de principes. Nous avions deux points communs. Le fait qu'il soit un Hypnos, mon ancienne écurie et son côté créatif. Lui aussi se passionnait pour le dessin et pour moi, il est rare de trouver des personnes partageant ma passion à Londres alors retourner à Beauxbâtons m'a permis de retrouver ça. Les voix à côté de nous finirent par s'élever un peu trop à mon goût. « Bon, je crois que c'est le moment qu'on intervienne là ! » Je me dirigeais donc vers les deux ennemis non sans avoir légèrement tituber en descendant de mon siège. J'attrapai Enora par les épaules afin qu'elle se concentre sur moi et non sur Amadeus à qui je jetais un regard. « Allez la rabat-joie, on va danser. Bouges tes petites fesses de ton siège et viens sur la piste de danse avec moi. » Je ne lui laissai pas le temps de répondre quoique ce soit. Je repassai par la place que j'occupais avant, attraper le verre que je n'avais pas touché, le but d'un seul coup et je nous dirigeai vers la piste où une musique entraînante résonnait. Une fois arrivées, je me mis à danser et elle suivit rapidement le mouvement. L'alcool aidant, nous dansions sans complexe, se collant l'une à l'autre. Nous rigolions bien même si deux ou trois abrutis étaient venu nous draguer. Désolée, mais nous ne sommes pas intéressés. Je jetais un coup d'oeil de temps en temps vers notre table. Je vis qu'Amadeus nous regardait danser. Je lui fis un clin d'oeil et lui dis de venir me rejoindre sur la piste d'un geste de la main. Je vis qu'il avait d'abord hésité avant de finalement me rejoindre. Enora, voyant qu’il venait vers nous, me dit qu’elle allait se rasseoir mais je savais bien qu’elle ne supportait juste pas sa présence et que c’était simplement une excuse. Il arriva à ma hauteur et je lui souris. « Tu danses avec moi beau gosse ? » Je ris moi-même à ma phrase mais j’étais là pour m’amuser alors autant en profiter.


Dernière édition par Jane M. Sparrow le Jeu 25 Oct - 14:17, édité 2 fois
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Message Posté Jeu 27 Sep - 18:07.



Hands up if you're down to get down tonight
Cause it's always a good time





Beauxbâtons. Ces lieux en lesquels Enora revivait la Troisième Tâche, à chaque seconde. Elle savait pourtant que son idée était mauvaise. Retourner à Beauxbâtons, frôler la forêt dans laquelle la mort a failli la toucher, ressasser le passé, sans cesse. Si tentait tant bien que mal d’oublier les évènements de cette période, son passé finissait par toujours la rattraper et la frapper plus violement encore. Ils savaient tous qu’elle n’était pas à son aide. Elle pouvait entendre ces murmures lors de son passage. Les regards qui la fixaient, les sourires narquois qui s’esquissaient. Les Jeux Olympiques lui rappelaient le Tournoi, cette excitation des débuts, ces nouvelles stars montantes qui allaient subir leur victoire. Et pourtant, elle allait concourir, tentant de ne garder que les bons souvenirs des compétitions entre les différentes nations. Allongée sur son lit, au sein même du village olympique, Enora soupirait, les bras pendant dans le vide. Pourquoi avait-elle fini par accepter la proposition de Jane ? Quelques fois, elle ne comprenait pas ses décisions, ses choix, tous plus stupides les uns que les autres. Elle entendait déjà les réflexions de Debussy, et préparait ses répliques dans sa tête. La présence de Jane et d’Artémis rassurait l’anglaise qui finissait par esquissait un sourire. Depuis combien de temps n’avait-elle pas fait la fête ? Sa dernière soirée s’était terminée en agression dans une ruelle, elle espérait avoir une meilleure fin pour celle-ci. Les minutes passaient, la nuit tombait et elle restait là allongée comme une vraie larve qui sortait de boite de nuit, or, elle n’y était toujours pas rentrée. La danse intensive épuisait son corps tout entier, et elle espérait que sa prise de congés au sein du ballet n’allait pas attirer leur attention. Lorsque le silence fut littéralement brisé par le réveil qu’elle avait soigneusement réglé, la championne jeta le cousin pour le faire tomber, ce qui étouffa un peu le son sans forcément l’arrêter. Stupide. Elle se levait et l’éteignait avec hâte. Son corps tout entier retombait tel un poids sur le lit. Alors, elle regardait le plafond et commençait seulement à penser à sa tenue. Jane allait arriver pour leurs préparations entre filles, et elle était encore sur son lit, un vieux jean enfilé depuis le matin, et ce gilet qui cachait ses belles épaules. Noire. Elle avait au moins choisie la couleur qu’elle porterait. La tête déjà lourde, la championne se relevait difficilement. Shit. Peu élégant, si son père entendait ça… Et puis m**de, il n’était pas là, elle n’était plus la petite fille modèle et elle vivait sa vie, peut –être un peu trop…

___


Musique qui bourdonnait dans ses oreilles, l’alcool qui coulait à flot, elle avalait un nouveau verre. Elle ne les comptait plus et profitait simplement de la soirée, en tentant de répondre correctement aux réflexions d’amadeus et d’en lancer à son tour. Son jeu favori : faire sa garce. Ses longs doigts, aux ongles vernis de noir, passaient dans ses cheveux bruns. Nouvelle coupe pour un nouveau départ ? Si seulement. Plus courts. Frisés pour l’occasion. Elle se sentait enfin bien dans sa peau. Il était temps. « Allez la rabat-joie, on va danser. Bouges tes petites fesses de ton siège et viens sur la piste de danse avec moi. » Elle roulait les yeux et se levait. Ses talons hauts lui donnaient le vertige, ou peut-être était-ce tout simplement l’effet de l’alcool sur son organisme ? Ses pieds frappaient le sol au rythme soutenu de la musique. Ses jambes étaient interminables. Bien dans sa peau elle se lâchait en frôlant Jane. Ce qu’elle aimait cette sensation de liberté lorsque tout votre corps est emporté par le seul son de la musique. Oublier ses problèmes, se laisser partir et voyager, se vider la tête et profiter. Rire. Une chose banale qu’elle n’arrivait plus à faire. Elle redevenait une étudiante normale. Elle n’était plus cette championne qui se laissait pourrir la vie par les journalistes, qui heureusement allaient avoir d’autres préoccupations avec les nouveautés des jeux olympiques. Un verre volé sur une table, elle semblait enfin reprendre son souffle. La chaleur en devenait presque étouffante tant les corps se collaient, peut-être trop par moment. Elle avait cette peur de l’enfermement et détester se coller aux autres, surtout s’ils étaient des inconnus et qu’elle n’avait rien demandé. Elle avait beau avoir de l’alcool dans le sang, elle n’oubliait pas la bague qu’elle portait au doigt et rejetait ceux qui tentaient une approche. S’ils voyaient son fiancé, ils seraient probablement partis en courant tellement ils étaient minables face à lui. Haha. Elle laissait Amadeus avec Jane et poussait un soupir avant de lui sourire le plus hypocritement possible. Soulagement ultime lorsqu’elle se rasseyait, ses pieds la torturaient, encore une idée minable que de porter ces échasses, sa petite taille la rendant mignonne selon son cousin. La championne fatiguée laissait sa tête tomber sur l’épaule d’Artémis et attrapait la main de son ami. Elle réalisait combien il lui avait manqué, combien c’était bon d’être lui, avec eux. Pour une fois, elle se disait qu’elle avait de la chance. Ses paupières semblaient peser des tonnes. Elle était peut-être simplement fatiguée de ne pas être elle-même en temps normal. Pour la première fois depuis cette fête à Poudlard avant l’attaque de la volière, elle se sentait bien, à sa place et profitait de chaque seconde passée avec les siens. « On se refait une tournée ? C’est moi qui paye ! » Comme si elle n’avait pas déjà assez bu. Sa main libre se levait déjà pour appeler le barman. Sans même s’en apercevoir, elle relâchait ses muscles et s’avachit sur le siège.






codes par meijy.
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Message Posté Mar 2 Oct - 16:59.


Les jeux olympiques. Nouvelle lubie du gouvernement, sans doute pour faire oublier l'épisode tragique du tournoi des trois sorciers et de l'organisation secrète. Seulement, il en faudra un peu plus pour que la population magique européenne tourne définitivement cette page. Chaque personne avait été concerné de près ou de loin par les récents événements. Garance y comprit, même si elle se trouvait en Australie durant cette période. Et c'est certainement pas une simple compétition sportive, qui allait refermer la blessure béante que cela avait laissés. Quoiqu'il en soit, la cérémonie d'ouverture aurait lieu à Beauxbâtons. Par conséquent, pour occasion un village olympique avait été installée non loin de Vaux sur les pins. On disait même qu'il y avait une boite de nuit qui ressemblait à celles des moldus. Garance - adepte des fêtes en tout genre - n'allait pas laisser passer cette chance de découvrir ce lieu.
Un peu plus d'une heure et demi avant la dite soirée, la jeune Dionysos avait commencé à se préparer. Enfin, elle avait surtout vidé toutes sa garde-robes avant de savoir quoi mettre. Ce n'est pas une fille pour rien. Quoique, après réflexion ça dépend. Puisqu'elle est toute aussi capable de sortir en vieux jogging. C'est selon le bon vouloir de la demoiselle et quand elle a décidé d'une chose, inutile de vouloir la faire changer d'avis. C'est peine perdue. Bref, suite à un long moment de délibération avec elle-même, elle avait arrêté son choix pour sa tenue. Ce serait un t-shirt blanc assez fluide avec des manches trois quart rentré dans un short en coton noir taille haute, ceinturé par un ruban de même teinte. Le tout accessoirisé par un chapeau traveller noir lui aussi. Ses longs cheveux bruns quant à eux, avaient été tressés pour donner deux tresses qu'elle avait finalement enroulées autour de sa tête et attaché à l'aide d'épingles.
Une fois prête, il était convenu que tout le monde se retrouve au Houdini. Cependant, Zeppelin et Garance avaient décidé de s'y rendre ensemble. C'est pour cette raison que la plus jeune attendait son ainée sur le perron de l'académie. Un vent frais soufflait en cette soirée d'octobre et la jeune fille songeait qu'elle aurait bien fait de prendre une veste. Sauf que son amie allait arriver dans quelques instants et elle n'aurait pas le temps de retourner jusqu'au dortoir. Elle hésita un instant avant de sortir sa baguette, mais elle commençait à avoir vraiment froid. Accio veste! Plusieurs longues minutes passèrent sans que rien ne se produisent. Finalement la veste et Zeppelin arrivèrent en même temps. Un sourire de satisfaction aux lèvres, Garance lança. Alors qu'est-ce que tu fous? J'ai presque failli finir congelé. Sans même attendre la réponse de sa comparse, elle se mit en route. Elle avait hâte d'y être et ça se sentait.

♦ ♦ ♦

Accoudée au bar, un verre à la main - malgré ses 16 ans récemment acquis, je peux vous assurer que ce n'était pas du jus de citrouille - elle complotait avec Zeppelin. Elle s'était mis en tête de faire un mauvais coup pour mettre un peu d'ambiance et montrer qu'à Beauxbâtons on n'était pas des petits joueurs, on sait s'amuser. Seulement avec la quantité d'alcool qu'elle avait ingurgité, c'était quelque peu compliqué de se concentrer pour échafauder un plan. C'est pour cela qu'elle comptait sur les méninges de son acolyte loup-garou. La jeune brune parcourait la salle à la rechercher d'un élément qui lui fera avoir la bonne idée. Mais rien ne venait. Cependant, elle crut reconnaitre sa petite soeur parmi la foule. Celle-ci même qui refusait de lui parler depuis plus de quatre ans. Pour la simple et bonne raison que ses grands-parents lui avaient interdit de le faire. A ses pensées, le visage de Garance ne laissait plus rien transparaitre. Sa soeur c'était une des rares choses qui pouvaient la faire passer de la joie à la tristesse en un quart de seconde. Mais elle savait que ce n'était pas le moment d'y penser. Elle était là pour profiter de cette soirée.
Après un gros effort pour chasser ses pensées de son esprit, elle posa les yeux sur Amadeus. Il dansait avec la dénommée Jane. La Dionysos avait bien envie d'aller embêter l'Hadès et elle savait déjà comment. A ce moment même, elle retrouva son sourire malicieux. Zep' tu me gardes ça, je reviens et en profite pas pour le boire. Elle lui tendit son verre, avant de se lever. Garance espérait qu'il ne prendrait pas mal sa petite "farce". Mais après tout, il avait bien couché ensemble la veille donc il n'y avait pas de raison. Elle s'approcha des deux jeunes gens et de façon à ce qu'Amadeus ne la voit pas arriver. Lorsqu'elle fût assez près, elle sauta sur le dos de l'Hadès. Heureusement pour lui, elle n'était pas bien lourde. La jeune fille se pencha pour l'embrasser sur la joue. Oups, elle dérapa un peu et finit donc par l'embrasser sur les lèvres. Était-ce volontaire ou un simple accident? Ça seul Garance le sait.


Dernière édition par A. Garance Ella Chatelain le Mar 8 Oct - 14:48, édité 2 fois
Amadeus Debussy
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♦ Nota Bene
: ta mère
:
: La clé du Cercle des Poètes Disparus



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Message Posté Mar 2 Oct - 22:22.
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EEEEEAAAAAAGLES

La fête battait déjà son plein, musique sourde et alcool fort coulant à flot dans le gosier de la jeunesse dépravée, festive et insouciante. Un sourire ravi s'esquissa sur mes lèvres rosées par la chaleur de l'absinthe comme je balayais la salle de mon regard d'aigle. Néons multicolores, symphonie d'usine mêlant bruit électronique et puissant, pouffiasses qui se trémoussent sur les estrades et ces chiens sans laisse qui les matent d'un air vicieux, sourire béat sur le visage. Ca suintait la turpitude et la dépravation nocturne par tous les pores des murs de cette boite de luxe. D'une main virile je tapotai l'épaule de Artémis avec satisfaction avant de m'avancer vers la banquette qui nous réunissait tous : fort heureusement j'étais déjà suffisamment imbibé d'alcool pour ne pas me jeter aussitôt sur Enora Boatwright, demoiselle que j'exécrais hautement parce que... parce que je ne m'en souvenais plus, en vérité. Mon cerveau troublé par cette ébriété fulgurante ne sut me trouver de réponse cohérente. L'essentiel étant que je jubilais de ces pics lancés à son encontre, et qu'il m'était bien plus satisfaisant de voir sur son visage une moue peinée voire agacée plutôt qu'un grand sourire lumineux. Ignorant la fumée dense des cigarettes sorcières qui tamisaient les lieux déjà injectés de lumières fluos factices, je passai outre la masse humaine non sans jouer des coudes et des épaules, prestance en étendard et arrogance française bien placée, polies par l'ivresse coulant dans mes veines. Prenant place auprès du petit groupe, quelques shooters de vodka suffirent à me délier la langue et aiguiser ma répartie acerbe : les taquineries discourtoises et brutes fusèrent à l'encontre de Enora, laquelle me les rendait bien, et voilà que l'anglaise et moi-même étions partis dans une joute verbale qui sans doute exaspérait déjà Artémis assis à mes côtés. Je n'y fis guère attention cependant, hautement concentré sur mes vilains mots qui devaient – en théorie – tisser des phrases méchantes et pas trop bancales, quand mon regard à l'affût pointait de temps à autres sur de jolies demoiselles passant non loin de notre banquette.

Mon attitude avait ces derniers temps à ce point changé qu'elle avait remodelé non seulement ma façon d'être, ma façon de voir le monde, mais également mes relations. Par un étrange concours de circonstances ainsi qu'un soupçon de miracle inespéré, Artémis et moi-même étions devenus de très proches amis. Inséparables jusque dans cette corne d'abondance qu'était le monde festif et qui faisait à présent parti de mon quotidien. Luxure et insouciance régnaient en maîtres mots dans mon nouvel univers qui n'avait toujours été que violon, concertos et... Delilah. Pour autant je ne me sentais pas plus épanoui entre les cuisses de ces amantes devenues nombreuses, puisque cherchant du réconfort dans le papillonage et l'abandon des sentiments, je n'y trouvais en vérité que perdition. Quoique, cela avait également des bons côtés... Mon regard se perdit sur les lieux à la recherche de Garance, lorsque la voix de la jolie Jane vint à la rescousse de Enora. « Allez la rabat-joie, on va danser. Bouges tes petites fesses de ton siège et viens sur la piste de danse avec moi. »  « C'est bon pour la cellulite. » bougonnais-je à l'égard de Boatwright non sans poser mon dos contre le fauteuil, d'une voix tellement feutrée par l'alcool que je n'étais certain ni de la portée de celle-ci, ni même de sa cohérence. Ce qui sortait de ma bouche n'était pas franchement le même rendu que dans mon cerveau... Ou inversement, proportionnellement ou égal. Je n'avais aucune idée de ce que je racontais. Autre shooter de vodka.

Je me levai enfin ; parce qu'il faisait chaud, parce que j'avais soif (oui, encore), parce que mon cerveau me l'intimait et que mes jambes tremblotantes d'alcool avaient besoin de se dégourdir quelque peu. Ma tête criait un juron anglais qui ressemblait à s'y méprendre à un « i got no idea what i'm doing », mon corps s'en fichait royalement, mes membres obéissaient plus ou moins à mon cerveau puisque dans l'envie irrémédiable de me diriger vers le bar... j'empruntais finalement la piste de danse, mais toujours avec l'allure d'un fier français sobre. Sans doute avait-ce été une mauvaise idée que d'ingurgiter une fiole d'absinthe avant de me rendre à la fête... Ceci dit ladite fiole ayant été un cadeau de Garance après notre étreinte plus qu'amicale dans sa chambre, je me voyais bien mal dénigrer le présent de la jolie demoiselle. Ce soir au moins, je lui faisais honneur.

L'impression d'être au beau milieu d'un rêve, avec cette brume qui divague, ces mains qui me touchent, ces odeurs inconnues mêlées à l'amertume agréable de l'alcool, cette chaleur humaine que j'exécrais tant d'habitude... et que j'apprenais à adorer ce soir. M'approchant de Jane non sans un rictus carnassier et charmeur sur les lèvres (car mon esprit enivré avait déjà fait abstraction de Enora par mesure de précaution. Instinct de survie face à l'indésirable et à la chose étrange non identifiée), je me mis à danser avec la rouquine de mon corps plaqué contre le sien. D'un mouvement de bassin sensuel je m'appropriais ses courbes avec dextérité comme mes yeux affamés dardèrent ces hanches féminines et pleines ondulant contre les miennes. Ce que l'alcool me prenait (à savoir mon bon sens), il me le rendait au centuple puisque j'en devenais plus voluptueux et me drapais d'une sensualité mordante et assurée. Cette main charmeuse et féroce à la fois s'appropriant ses reins ne fit là qu'un bref passage, car très vite je sentis un poids plume sauter sur mon dos et dont le parfum capiteux ne m'était pas inconnu. Ces effluves entêtantes me ramenant à d'agréables souvenirs de la veille.

Un baiser glissa sur mes lèvres, et aussitôt enfiévra ma fougue pour endormir ma tempérance. Garance ayant retrouvé pied à terre, voilà que je me retournai vers elle et accordai à mon amante de la veille une danse dont le rapprochement des corps mimait tant la sensualité de notre étreinte passée qu'elle en devenait obscène. Un rictus charmeur pour un regard pénétrant qui se perd dans ses prunelles, et je vole à la belle dionysos un baiser alangui faisant diversion puisque ma main audacieuse glisse sous le T-shirt de cette dernière. Déjà parti à la conquête des courbes féminines sans retenue ni décence, j'en avais oublié Jane tant j'étais perdu dans une faim de Garance à l'en dévorer de baisers. Une proximité si lascive, autant par mes caresses explicites passant de ses cuisses blanches et fermes jusqu'à son ventre plat voire plus haut encore, que je me sentais investi du démon de la turpitude.

Une main amicale mit fin à ces échanges impudiques qui n'étaient pas franchement propices à un tel lieu, et je me retournai vers Artémis qui m'avait arraché brutalement à Garance, m'ayant tiré en arrière avec force et vigueur. « Hey relax, on se faisait un câlin... Pour un Hypnos t'es plutôt énergique en fait. » Propos suaves glissés entre l'amusement et la provocation. L'alcool me perdait, j'éprouvais le besoin de quitter la piste de danse et d'aller enfin m'asseoir quelque part. N'importe où. Mais je demeurais là à toiser Artémis non sans arquer les sourcils, attendant presque qu'il s'excuse. Enfin il me semblait.

Artémis de Sainte-Croix
Artémis de Sainte-Croix
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star : Chace Crawford.
crédit : Dodix.
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âge du personnage : 18 ans.
épîtres postées : 1003
gallions : 916

♦ Nota Bene
:
: quelques adjectifs pour vous définir
: ce que vous avez sur vous



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Message Posté Mer 3 Oct - 1:46.
    « J’ai une tête à aller en b…oîte de n…uit ? »

Sa maigre argumentation n’avait pas fait flancher la farouche détermination d’Amadeus de le traîner dans cet obscur endroit qui venait de fleurir à proximité de leur école, à l’excuse des Jeux olympiques qui plantaient leur tente sur leurs terres françaises. Quant à savoir exactement pourquoi l’Hadès tenait à ce qu’il vienne y passer la soirée avec lui était encore plus nébuleux que leur soudain rapprochement, à la faveur des derniers évènements qui les avait trouvé alliés contre la Directrice puis célibataires. Ce n’était pas à cause de son binôme – il connaissait Jane pour avoir partagé la même écurie qu’elle de nombreuses années, et s’ils ne s’étaient jamais vraiment parlés, c’était par manque d’occasions ; il la tenait pour bonne compagnie et certainement de celles qui plaisent à l’ombrageux Hadès – ni même vraiment pour le sien : Amadeus avait cette étrange capacité de savoir même tirer un grand parti divertissant de la compagnie des personnes qu’il méprisait. « Indispensable », avait-il déclaré, de ce ton sans appel qu’il usait parfois en sa qualité de Chef du Cercle des Poètes disparus. Artémis avait bien saisi le message et avait sagement obtempéré, autant parce qu’il avait cessé de se poser des questions dès l’instant où Amadeus avait commencé à le rejoindre à la sortie des cours pour lui déclarer, l’air de rien, qu’il venait d’aligner une nouvelle conquête sur son encombré tableau de chasse, que parce qu’il n’avait rien d’autre à faire ce soir-là.

    « T…u vas être sage, hein. »

Socrate lui renvoya un regard impérieux, l’air de dire « ouais, ouais, maintenant pousse toi de là, tu me gênes », bien assis sur ses quatre pattes droites autour desquelles était soigneusement enroulée sa queue dentelée. Avec un sourire en coin, fasciné par le caractère humain perpétuel du regard de son iguane, Artémis se redressa de son lit, où il s’était longuement affalé sur le ventre, observant alors l’animal se redresser, s’étirer longuement, tourner trois fois sur lui-même pour se laisser retomber à plat-ventre, les quatre pattes écartés, façon étoile de mer, sur l’oreiller de l’Hypnos. La capacité de Socrate de manquer de dignité et de majesté quand ailleurs il faisait preuve d’un impérialisme et d’une intelligence aigüe, le retrouvant aux endroits même les plus improbables de Beauxbâtons, attisait toujours autant la curiosité d’Artémis. L’iguane ronflait déjà voluptueusement lorsqu’il se releva pour aller fouiller dans sa garde-robe pour trouver de quoi mettre qui ne ferait pas trop tâche dans une boîte de nuit. Au juste… on s’habille comment pour faire bonne figure dans pareil établissement ?

Une chemise à col ouvert et un jean noir plus tard, il fronçait les sourcils devant la carte des cocktails trônant au centre de la table à laquelle ils avaient pris place. Jane et Enora resplendissaient dans leurs tenues, ce qu’il n’avait pas manqué de faire remarquer aux concernées avec un sourire éclatant relevé de cette étincelle d’admiration luisant dans ses prunelles azurée. Franchise innocente, naturel déconcertant. Il n’avait jamais pris ombrage ni mesurer ses propos dans le cadre des compliments lorsqu’ils étaient sincères – ou même hypocrites. A celle qui l’aborda soudainement, alors qu’il était en plein décryptage de la carte, pour l’inviter à danser, par exemple, il n’hésita pas à lui faire un compliment de même veine, convaincant sans peine par son sourire mesuré, bien que son maquille digne d’une voiture volée, l’outrance de parfum sur sa peau embuée de sueur, la mini-jupe ras la salle de jeux sur des jambes arquées aux genoux rocailleux et l’éclat étrange de peu de confiance de ses petits yeux marrons lui auraient plus inspiré une grimace et un refus maladroit. Amadeus donna le change en répondant avec un aplomb douteux à Enora, dont le visage, quoiqu’un peu rougi par les vapeurs d’alcool, devint un peu plus livide. Artémis lança un regard torve à l’Hadès, ce qui n’eut, concrètement, aucun effet sur l’intéressé occupé à siffler un autre verre. Lui, il n’en avait bu qu’un seul à cette étape de la soirée déjà bien entamée – et ce n’était pas vraiment par mauvaise volonté.

Amadeus l’avait convaincu – à petite bataille, soyons réaliste – de venir, mais ce n’était pas pour autant qu’il en oubliait sa rupture consommée qu’il avait une autre façon que son ami d’oublier.

Un goût amer envahit son palais alors qu’il repensait à sa défaite sentimentale, sa deuxième, quoique moins difficile à avaler que la première mais ayant pour même maître mot la trahison. C’était sans doute une malédiction. De nouveau, les deux ennemis s’échangeaient banalités vindicatives, de telle sorte qu’Artémis en était venu à se réfugier aux côtés de Jane, à défaut de vraiment savoir où se trouvait le bouton stop sur Amadeus lorsqu’il avait quelques coups dans le nez. Leur dernière escapade en Russie lui avait enseigné les rudiments du bon pilotage de l’Hadès ; et à moins d’être une jeune fille potentiellement intéressante, il n’avait pas grande chance de capter son attention pour lui changer les idées et cesser l’éternel moratoire envers l’anglaise. Il salua alors l’initiative de Jane lorsqu’elle mit fin à l’échange salé en emmenant son amie sur la piste de danse, ce que ponctua Amadeus d’un dernier mot. En bon ami, Artémis lui enfonça son coude dans les côtes, récoltant un magnifique regard qui se voulait noir d’Amadeus, qui prit pourtant une tournure pour le moins étrange et peu crédible. Il rit, tandis que l’Hadès alignait un autre shoot de vodka. Artémis avait sa propre façon de panser ses plaies, et l’art de les faire oublier à ses proches.

La barmaid sursauta, reculant d’un bond lorsque le verre explosa contre le comptoir, déversant son contenu sur le bois verni. Son regard croisa celui, penaud, d’Artémis tandis qu’il s’excusait timidement, rassemblant du bout des doigts les morceaux de verre qu’il atteignait, un sourire piteux aux lèvres. Ca l’étonnait presque à chaque fois que cette expression, pourtant naturelle chez lui car réellement embarrassé, ait toujours cet effet sur les autres de lui éviter une bonne engueulade ou un morceau de mépris – ses professeurs étant les premiers à jurer qu’il n’était pas fautif lorsqu’avec Zeppelin et Garance, il n’écoutait pas en cours et se divertissait avec les moyens du bord. La jeune femme ne dit rien, prit un autre verre, prépara de nouveau son cocktail sous ses yeux, avant de le reposer devant lui, ce qu’Artémis prit délicatement entre ses doigts, parvenant à le garder intact cette fois. Autre malédiction : quant à savoir comment l’incident s’était produit, c’était une grande question. Peut-être la tête qui lui tournait légèrement, faute à l’alcool qu’il avait bu précédemment, peu prompt à l’éliminer quand il battait des records pour l’assimiler. Lorsqu’il parvint à sa table, il la trouva vide, et un tour d’horizon lui apprit qu’Amadeus était parti dans la faune locale pour danser coller-serrer avec Jane, s’infiltrant dans le couple qu’elle formait déjà avec Enora. Cette dernière, légèrement en retrait, avait maigri ses efforts pour finalement repartir dans sa direction, exclue de leur bulle. Vaut peut-être mieux, pensa-t-il en surprenant leurs mouvements plus que suggestifs. Pour être un danseur en couple assez bien entraîné et taquinant le tango – oui oui – il connaissait la valeur des mouvements lors d’une danse, et ceux-là n’avaient strictement rien à voir avec la beauté et la volupté d’une entente parfaite et parfaitement maîtrisé entre deux corps se cherchant et s’abandonnant. L’idée qui en transpirait était tout autre.

Posant son verre, il accueillit son amie entre ses bras. C’était la première fois qu’il la revoyait, malgré son séjour à Londres pour rendre visite à sa mère durant l’été, depuis la fatale Troisième tâche, assez heureuse et épanouie pour lui soutirer un sourire tandis qu’elle posait sa tête sur son épaule et prenait ses mains dans les siennes, la gratifiant au passage d’un baiser sur les cheveux. Si Amadeus ne l’appréciait pas, il allait tout au contraire pour lui, et il avait eu tellement peur pour Enora qu’il en oubliait les éternelles critiques acerbes dont l’Hadès rhabillait l’anglaise. Elle était là ; c’était tout ce qui comptait.

    « On se refait une tournée ? C’est moi qui paie ! »

Artémis aurait, peut-être, en temps normal, objecté, faiblement, pour la forme, que ce n’était peut-être pas la meilleure idée qu’elle ait eu lors de cette soirée, mais à l’instar de son amie, il changeait. Il avait changé. Pas au point de changer ses habitudes et de ne plus mesurer ses verres d’alcool car possédant une tolérance à l’alcool quasiment nulle – c’était déjà un miracle qu’il tienne encore la route après son premier cocktail – mais un peu pour arrêter d’imaginer ce qui pourrait arriver par suite de sa spontanéité naïve. Il était célibataire parce qu’il s’était retrouvé au pied du mur sans avertissement, en avalait encore mal la pilule, et Enora avait survécu à un massacre aux contours trop précis pour n’être qu’une divagation de l’Organisation secrète lorsqu’elle avait annoncé la dernière tâche. Ils avaient déjà assez d’un nouveau Directeur castrateur comme ça. Par voie de conséquence, Artémis attrapa son verre sans lâcher Enora et s’en envoya quelques gorgées.

Lorsqu’il reposa son verre, il aperçut un éclair qui lui était familier. A la façon d’un écureuil zigzaguant prestement de branches en branches, Garance se faufilait parmi la foule et se jeta sur le dos d’Amadeus, le gratifiant… d’un joli baiser aux allures peu innocentes. Il flaira avant de le voir le mauvais plan, tandis qu’elle glissait doucement de son dos et qu’Amadeus abandonnait progressivement sa première cavalière, arraché qu’il était par la Dionysos. Avant de lui proposer une sortie en boîte le soir-même, l’Hadès avait, comme cela était devenu presque une habitude ces derniers jours, commencé par assener qu’il avait couché avec Garance. Garance, une amie presque d’enfance d’Artémis. Bon, ce n’était qu’un détail, et pour toute réaction, Artémis avait gratifié Amadeus d’un « encore ? » lâché à moitié concerné. Il ne comprenait peut-être pas l’intérêt de ce qu’ils appelaient les coups d’un soir, mais il avait appris à trouver une certaine habitude dans les manières de l’Hadès et d’arrêter de s’en formaliser. Ce n’était pas comme s’il n’en avait jamais entendu parler, et que son ex lui avait avoué en avoir eu quelques-uns… à cause de lui.

Il s’ébroua en revenant à la réalité. Dans l’immédiat, ce n’était pas tant de comprendre pourquoi Amadeus et Garance avaient décidé, la veille, de danser sous les draps, et pourquoi, tant qu’à faire, ou même de savoir ce que penserait Garance si elle savait qu’il était déjà au courant de la bouche même de son amant, mais davantage le fait que l’Hadès imbibé d’alcool était légèrement – trop – entreprenant. Il l’avait constaté, derrière les brumes de sa propre sobriété relative, en Russie, dans cette maison close où il n’avait cessé de tripoter ce qui passait et qu’Artémis avait passé la soirée à lui rappeler Delilah – même s’il manquait cruellement de conviction tant sa voix tanguait et que ses propos empâtés perdaient de crédibilité quand il se retrouvait perché sur les genoux d’une de ces demoiselles fort chaleureuses, alors que lui-même était aussi en couple. Il le savait aussi parce qu’il avait appris qu’il avait couché avec Hayleen un soir d’été, à Londres. Et il le constatait encore lorsqu’il embrassa Garance avec une passion… dévorante. Son corps évoquait l’envie de reprendre les choses là où ils les avaient laissées la veille. Et franchement, ce n’était ni le lieu, ni le moment.

Avalant une autre gorgée de sa boisson qu’il avait vidée pour moitié en quelques minutes à peine, Artémis se redressa. Le décor tangua ; bon, il avait assimilé l’alcool, certes. Ce n’était cependant pas de nature à le détourner de son objectif – voire pas du tout, en vérité, ça avait même tendance à le rendre borné. Emmenant Enora qu’il tenait toujours par la main – il avait relativement oublié de la lâcher – il parvint à atteindre le couple et posa résolument sa main libre sur l’épaule d’Amadeus. Celui-ci se retourna et lui renvoya ce même regard noir que précédemment, toujours aussi peu convaincant dans son rôle dissuasif.

    « Hey relax, on se faisait juste un câlin… Pour un Hypnos t’es plutôt énergique en fait. »
    « T’es p…lutôt vif p…our un dép…ressif, l’Hadès. »

Ce qu’il ponctua par un sourire innocent relevé d’un sourcil arqué – l’alcool accentuait sa franchise spontanée, et toujours avec cet air qui le rendait imperméable à toute supposition de réplique mordante. L’expression de l’Hadès la réprobation, et la vexation puérile d’un enfant qu’on aurait percé à jour alors qu’il tentait de voler des bonbons malgré l’interdiction ; rien qui ne fut suffisant pour effrayer l’Hypnos dont l’adrénaline se nourrissait de la chaleur de l’alcool. Il se tourna vers Garance qu’il embrassa, en profitant pour glisser une excuse pour son intervention à l’abri des oreilles indiscrètes. S’il ne regrettait pas d’avoir évincé Amadeus, il se montrait penaud envers Garance. Elle ignorait sans doute où un baiser anodin à l’Hadès alcoolisé pouvait mener – du moins le pensait-il. Il n’était plus très en mesure de se demander où en était exactement la relation qu’avaient ses deux amis depuis leur aventure de la veille, alors qu’ils prenaient tous les trois, avec Zeppelin, un malin plaisir à s’offrir les affres de leur complicité de fond de classe.

Il avait seulement fait une petite erreur de parcours. Alors qu’il s’interposait pour pousser Amadeus à reprendre le chemin de la table, il se rendit compte, par une remarque acerbe sortie de nulle part, qu’il avait rassemblé les deux ennemis. Qui se remettaient doucement à se chamailler, juste parce qu’Amadeus avait aperçu sa présence suite à l’intervention de l’Hypnos. Pour la première fois depuis le début de la soirée, Artémis soupira, levant les yeux au ciel et poussant soudainement l’Hadès, les deux mains à plat dans son dos, tandis que Jane s’était mise à rechercher l’attention d’Enora, histoire d’y mettre fin. Sans succès. Artémis aussi échoua dans sa tentative de détourner son ami. La situation était relativement cocasse, songea-t-il alors qu’il retournait à la contemplation de la scène. Ca faisait un étrange écho, fatigué et las.

Jusqu’à ce qu’il se tourne vers Jane et rencontre ses lèvres plutôt que son regard.

Une seconde d’éternité. Il se rendit compte de beaucoup de choses, tandis que Jane l’embrassait – car c’était concrètement ce qu’elle faisait, en glissant sa main sur sa nuque, tandis que surpris, il en oubliait de réagir. Par exemple, il entendit l’ange passer au-dessus de leur petit groupe immobile dans la foule se dandinant au rythme de la musique, avec ou sans succès. Par exemple, qu’il faisait vraiment très chaud dans cette salle où on ne comptait plus la faune déhanchée. Par exemple, que sa chemise s’était ouverte d’un bouton de trop. Par exemple, que Jane avait bu quelque chose à la banane. Une seconde d’éternité. Et puis il répondit.

C’était autre chose. Il ne savait pas exactement pourquoi il avait fait ça, mais il ne le regrettait pas vraiment. L’alcool aurait bon dos s’il l’accusait de responsabilité dans ce qui se passait entre eux – parce que, mine de rien, ça durait – parce qu’il était encore assez lucide pour se rendre compte qu’il embrassait Jane, et plutôt avec bonne volonté. Elle aussi d’ailleurs. C’était autre chose, parce que son dernier souvenir remontait à Auguste et leurs échanges rendus tendus par l’atmosphère électrique qui les séparait, alors qu’il était contre la Directrice et que l’ancien Hestia tentait de le tempérer, en vain. C’était autre chose, parce que c’était Jane, et que Jane, il l’aimait juste bien. C’était autre chose, parce que c’était drôle, et franchement agréable. Il sourit lorsqu’ils s’interrompirent, avant de plisser le nez d’un air songeur.

    « C’était p…our qu…oi, au juste ? »

La question à mille gallions.
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Message Posté Jeu 4 Oct - 5:03.
Un party. Le genre de soirées tout à fait à l’opposée des soirées mondaines où ta mère te traînait religieusement lorsque tu étais beaucoup plus jeune. Soirée que tu détestais, bien évidemment. Soirée que tu exécrais pour toutes sortes de raisons. Tu aurais dû préférer cette soirée-ci, celle où tu pouvais t’habiller comme tu voulais, boire jusqu’à avoir l’air con, sortir toutes les conneries qui te passaient par la tête et ne rien recevoir d’autres que les rires de tes amis qui, aussi saouls que toi, riraient très probablement à toutes tes blagues, même les plus nulles d’entre elles. Tu pourrais danser jusqu’à en tomber, puis t’étaler sur le sol, toujours en riant comme un demeuré. Ce que, évidemment, tu ne pouvais pas faire à 7 ans dans les soirées mondaines. Seulement, rabat-joie que tu es, tu n’étais pas très chaud à l’idée d’y aller. Même si s’écraser sur le sol, saoul mort et riant comme un grand con pouvait sembler une idée attrayante, tu n’étais pas tout à fait convaincu. Tu avais vainement tenté de persuader ton binôme de venir avec toi, mais Ludwig avait refusé. Tu espérais encore le voir se pointer à l’improviste, mais tu en doutais légèrement. Tu avais fait tout ce que tu avais pu pour la cause, tu ne voyais pas comment tu aurais pu faire mieux. Dommage. Peut-être aurait-il apprécié ce côté un peu moins distingué de la France, sait-on jamais.

Bref, tu étais venu seul, sans ton binôme qui, tu l’espérais, avait quand même trouvé une façon agréable de passer la soirée. Après tout, ton grand but dans la vie était qu’il se sente bien chez lui et qu’il reparte plein de beaux souvenirs de la France, avec le goût de revenir. Tu en doutais fortement, tu n’étais pas le type le plus social du monde et tu ne liais pas facilement de liens avec les autres. Tu espérais au moins que ton binôme ne passerait pas un séjour désagréable, mais tu ne pouvais pas promettre de le rendre accroc à votre Académie et à ses élèves. Tu feras ton possible, tu tenteras de ne pas le mettre dans l’embarras et de ne pas se moquer de lui trop souvent. Bref, Ludwig occupait tes journées, que tu passais principalement à le présenter à toutes les personnes potentiellement sympathiques que tu avais rencontrées dans ta vie, et tu tentais de lui montrer le meilleur de Beauxbâtons – et le pire. Tu voulais que son expérience soit vraie, pas teintée des stéréotypes français ou autres. Tu voulais qu’il voie, qu’il sache, et qu’il se fasse une opinion après. Avec ce qu’il avait appris, avec ses impressions, avec ce qu’il croyait. Tu voulais qu’il voie la France de ses propres yeux, et pas par les tiens.

Tu t’étais habillé simplement pour cette soirée où tu avais finalement accepté de te rendre. Pas parce que tu adorais ce genre de party, mais juste parce que d’habitude, on ne t’invitait jamais. Tu n’étais pas le gars qu’on voulait absolument avoir dans une soirée. Tu étais le type qui buvait dans son coin, sombre, morose, pas sociable pour une miette. Et tu voulais que ça change un peu, même si à quelque part tu te doutais bien que cette soirée-ci ne serait pas radicalement différente des autres où tu étais allé. Voir pas du tout différente. Mais, par principe, tu avais voulu y aller. Avec un jeans foncé, une chemise blanche et des souliers noirs, tu avais opté pour la simplicité. Rien de compliqué, tout était propre et confortable. De toute façon, tu étais loin d’aller là pour draguer. De toute façon, le mot t’étais plutôt inconnu et tu ne savais pas du tout comment faire, même si tu avais souvent observé Justin le faire et avoir des résultats plutôt impressionnants vu la tactique employée. Toi, tu étais là pour boire, pour voir des amis et pour, avec un peu de chance, t’amuser un peu. Tu étais arrivé là et tu avais rejoins le petit groupe, rapidement rejoins par Jane avec qui tu as un peu discuté. Tu écoutais d’une oreille distraite Enora et Amadeus se lancer des piques, souriant d’amusement de temps à autres. Tu pris des nouvelles de Jane, de ses études à l’université, lui demandant en rigolant comment elle avait fait pour survivre sans toi sur son canapé.

Ils étaient bientôt tous partis danser, et toi, tu étais toujours là à boire, à rire aussi. Tu ne comprenais rien de leur situation, de ce qu’ils faisaient, des liens qu’ils avaient entre eux. Toi, tu étais juste le type qui buvait dans son coin. Encore. Parce que même si ta mère t’avais appris à danser et que tu te débrouillais plutôt bien dans tous les types de danse, tu n’aimais pas cela pour autant et tu préférerais éviter. Alors, tu buvais, pour te changer les idées, et tu tentais de comprendre leurs comportements à tous. Et évidemment, tu n’y arrivais pas, à croire que tu ne comprendrais jamais, que tu sois sobre ou pas d’ailleurs. Tu aurais juste voulu qu’Alice soit là. C’était également l’une des choses dans ce monde qui t’échappait, mais c’était elle, et ça faisait toute la différence.
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Message Posté Mar 9 Oct - 23:00.












we tore out the walls
we got no money but we got heart


Fire-crackers in the east; my car parked south, Your hands on my cheeks; your shoulder in my mouth, I was up against the wall on the west mezzanine, We rattle this town, we rattle this scene, Oh, Anna Sun!, Oh, Anna Sun!, What do you know? This house is falling apart, What can I say? This house is falling apart, We got no money, but we got heart, We're gonna rattle this ghost town, This house is falling apart!, Screen falling off the door; door hanging off the hinges, My feet are still sore; my back is on the fringes, We were up against the wall on the west mezzanine, We rattle this town, we rattle this scene


« Et après c’est moi la dépravée. »

Elle marmonnait, depuis son siège, sur le comptoir du bar. Si elle devait bien reconnaître un avantage à ces Jeux Olympiques, c’était le village qui venait avec. Pendant plusieurs semaines, Beauxbâtons allait être un lieu de fête. Et ça la changeait. Elle n’avait toujours pas cicatrisé de la guerre. Parfois, elle les voyait. Les morts. Alors elle détournait le regard. Elle n’arrivait pas à accepter le passé. Et elle n’arrivait pas à s’en défaire non plus. Alors elle restait là, coincée entre deux espaces. Un pas en avant, deux pas en arrière. Comme en lévitation, immobile au-dessus d’un monde qui bougeait. Elle fuyait ses souvenirs. Elle fuyait sa mémoire. Elle s’envolait dans la fumée de ses cigarettes. Elle s’échappait dans les poisons qu’elle s’injectait fréquemment. Elle restait dehors jusqu’à pas d’heure. Elle ne dormait pas, ou peu. Elle évitait autant qu’elle le pouvait de dormir, parce qu’elle avait peur de ne pas se réveiller. A vrai dire, il y avait beaucoup de choses dont elle avait peur. Alors elle se contentait de les ignorer.

Ses yeux entourés de noir juraient avec ses cheveux blond platine. Ils tombaient en cascade dans son dos. Elle regardait, de loin, ses amis danser, un sourire aux lèvres. Un verre à la main. C’était son cinquième. Elle ignorait les regards insistants des autres. Elle ignorait tout. Elle attendait que ça fasse effet. Elle attendait que les effluves s’infiltrent dans son corps. Qu’ils prennent possession de ses mouvements. Elle attendait de se perdre.

Il y avait beaucoup de monde, ce soir-là, au Houdini. Et c’était tant mieux. Parce que toute la journée, elle avait attendu ça. La nuit. La nuit féroce, magique, noire, sombre. La nuit dansante où plus rien ne comptait. Pas besoin de parler parce que la musique était trop forte. Pas besoin de se regarder parce qu’il faisait trop noir. Et elle savait que le lendemain matin, tout aurait changé. Doutes. Regrets. Aspirines. Seule, dans le silence des quatre murs qui l’entoureraient. Parce qu’elle pouvait bien quitter cette soirée. Elle pouvait se démaquiller. Elle pouvait se déshabiller. Mais elle ne pouvait pas quitter sa peau. Elle était condamnée. Condamnée à ressentir ses pulsions. Condamnée par l’astre lunaire qui contrôlait chaque instant de sa vie. Alors elle faisait semblant. Elle faisait comme si.

Elle se tourna vers Nathaniel qui était venu avec eux. Elle le regardait d’un œil sceptique, comme si elle se demandait ce qu’il faisait là. Non pas qu’elle n’appréciait pas sa compagnie, mais elle n’avait pas l’habitude de le rencontrer aux fêtes organisées par ses amis. Nathaniel, c’était la propriété d’Alice, elle en était bien consciente. Mais de toute façon, Alice n’était pas là, et il fallait bien qu’ils s’amusent un peu.

« Lestrade, Lestrade, Lestrade… Encore à la recherche du temps perdu ? Allez, bouge tes fesses et fais pas ta licorne ! »

Un sourire. Elle prit sa main et l’entraîna sur la piste, avec les autres. Quand elle dansait, c’était comme si elle n’était plus elle-même. Elle s’abandonnait, dans une mise en scène qu’elle ne jouait que trop bien. Comme si sa vie était belle, avec du Gin et des glaçons. Comme si tout foutait le camp et qu’elle s’en foutait. Elle bougeait, lançant des regards aguicheurs aux autres sorciers. Elle en oubliait qui elle était, et c’était ça le meilleur.

Elle ne sait pas comment elle réussit, mais dans une figure acrobatique qui comportait, en grande partie, de s’appuyer sur Amadeus pour grimper sur le podium, elle se retrouva en hauteur. De là où elle était, elle dominait et ça lui plaisait. Enfin, jusqu’à ce que, dans un mouvement de danse un peu osée, son talon se coince dans le plastique qui recouvrait le podium, entraînant alors l’inévitable et l’irréparable. La chute.




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Message Posté Mer 10 Oct - 23:04.
Les caprices d'Antigone ; cela sonne étrangement doux dans cette atmosphère festive, comme un murmure susurré lascivement à l'oreille pour attiser l'intérêt et l'attention, alors qu'en réalité, ceux-ci dominent les pulsions alternées de la jeune française – ces dernières si exacerbées qu'elles en sont enclines à écorcher la sensibilité des personnes gravitant autour d'elle. On lui cause, on la regarde, elle demeure taciturne et détourne ses rétines argentées dans le vide, là où elles trouvent une place idéale ; ses songes, ailleurs. Antigone était assise sur un sofa, ses longues jambes disposées gracieusement sur les genoux d'un homme dont elle ne connaissait pas même le nom – bien qu'il eut insisté à plusieurs reprises pour le lui faire retenir ; Freddy, Teddy, Jerry, peu lui importait au fond – et un verre à la main, elle observait avec léthargie la masse de danseurs qui gesticulaient sur la piste de danse. Sa première pensée fut que cet attroupement de personnes avait l'air singulièrement ridicule ; d'un côté, il y avait bien entendu les femmes qui, accoutrées comme des putes semblaient attendre – désespérément – que l'on vienne les détrôner de leur Tour de Solitude, tandis que de l'autre, il y avait les pervers, dont le seul calcul se résumait au nombre de proies qu'ils seraient susceptibles d'amasser jusqu'à leurs lits. Mais en y regardant de plus près, Antigone distingua les mouvements qui liaient cette compagnie ensemble, les enracinant dans le désir qui affluait des bassins et des caresses, tel un fluide voluptueux. Elle serra alors son verre dans sa paume d'ivoire et se leva, délaissant spontanément et sans vergogne le petit groupe qui s'était progressivement formé autour d'elle, pour finalement se glisser parmi ces gens, mais surtout, extérioriser cette pression flamboyante qui, tout juste naissante, grondait férocement dans son abdomen ; ô dear lord ! Ses doigts frôlent, touchent, abandonnent chaque étoffe qui passe à portée de ses mains curieuses et bientôt, celles-ci s'accrochent à une chemise soyeuse. Un parfum suave éveille son attrait olfactif, et Antigone se presse contre cette carrure masculine qui referme bientôt ses bras autour d'elle, en une étreinte sensuelle. Leurs corps ondulent avec concupiscence. Un premier temps, elle apprécie ce contact intime ; puis peu à peu, cela lui déplaît. Les mains viriles de l'inconnu, jusqu'alors affriolantes, étaient à présent trop voyageuses à son goût, qui n'était point prononcé au flirt. Elle aurait aimé se défaire de cette étreinte, et se retirer ailleurs avec la simplicité de son commencement, mais elle sentit la fermeté des muscles bandés de son partenaire, qui l'emprisonnait de telle sorte à ce qu'elle ne soit plus que «  possédée » par son bon vouloir.

Antigone ne prononça pas un mot ; les effluves de sensualité et de chaleur commençaient à lui monter quelque peu à la tête, alors qu'elle se laissait simplement bercée, égarée à la fois dans la fugue de ses songes et ses désirs tiraillés. La simple robe blanche qu'elle portait trahissait sa silhouette frêle et ingénue, prostrée par ses élucubrations nébuleuses. Comme si elle guettait un instant, qui ne venait pas. Puis, cela lui tomba dessus ; en un rien de temps, la jeune De Fabre sentit son corps se plier sous le choc d'un autre et elle se retrouva bientôt à terre. Son verre se brisa sous le choc, rependant sa liqueur joyeuse sur elle. Un instant, elle resta stoïque, surprise. Une jeune fille blonde se trouvait près d'elle, vraisemblablement embarrassée et contre toute attente, Antigone éclata d'un rire bref, cristallin, franc. Sans doute imprégné de folie mêlée à l'alcool ingurgité. « Tu me dois un verre, » dit-elle avec aplomb, en vrillant ses prunelles grises vers la Hadès, oubliant de se préoccuper des questions formelles sur son état ; après tout, c'est elle qui avait chuté. De haut.
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Message Posté Ven 19 Oct - 14:33.



let's go party guys
artémis, jane, amadeus, zeppelin, garance, nathaniel, antigone, enora





Chaleur insoutenable, fatigue écrasante. La championne n’était plus dans l’ambiance depuis que ce Debussy avait piqué sa place sur la piste de danse. Bitch Sa petite main dans celle d’Artémis, elle regardait les gens danser en attendant son verre. Que le barman était lent, les gérants auraient dû penser à le virer. Le regard dans le vide, ses pieds se balançaient encore au rythme de la musique, avant de se stopper. Double bitch pour Debussy. Emmenée par Artémis, elle était ravie de pouvoir mettre son grain de sel, la soirée devenant surement trop ennuyante pour une garce comme elle. Elle connaissait Jane, un coup de foudre amical, ce genre de lien que personne ne peut atteindre. Pour une fois, elle allait défendre des intérêts qui n’étaient pas les siens. Selon elle, Jane était tombée sous le charme –du moins s’il en avait un- du français. Soit il était aveugle et n’avait rien remarqué, soit il restait cette vermine de violoniste qu’Enora avait toujours tant apprécié. Elle attendait sagement l’intervention d’Artémis. Comme si elle allait rester sage, sans rien dire. Un sourire hypocrite aux lèvres, elle fixait Amadeus en tentant de ne pas s’énerver même si intérieurement elle avait envie de lui sauter dessus, et pas pour les mêmes raisons que Garance. « Hey relax, on se faisait juste un câlin… Pour un Hypnos t’es plutôt énergique en fait. » Tout ce qui sortait de la bouche du français l’énervait, c’était plus fort qu’elle, elle le détestait, c’était réciproque et finalement elle aimait ça : le détester. C’était leur jeu, leur passe-temps lorsqu’ils avaient le malheur de se croiser. « T’es p…lutôt vif p…our un dép…ressif, l’Hadès. » Vif c’était le mot, bien qu’une multitude de mots –pas très sympathiques certes- lui venait à l’esprit. Et le moment qu’elle attendait depuis longtemps venait enfin. Celui où elle aurait l’occasion de massacrer son rival. Si elle n’avait pas répliqué lors de sa réflexion sur la cellulite, elle comptait bien mettre les comptes à égalité. « Irrespectueux ça serait le mot. Mais si tu veux j’en ai pleins d’autres en stock, à croire que ta médiocrité m’inspire Debussy. » Vu tout l’alcool qu’elle avait ingurgité, elle s’étonnait elle-même d’avoir sorti le mot « médiocrité » sans bafouiller. Son verre à la main, elle buvait une gorgée avant de reprendre ses comptes dans sa tête, enfin ils étaient à égalité, mais qui disait qu’elle souhaitait des résultats neutres ? Une garce veut toujours la victoire, quoiqu’il en coûte, alors elle allait continuer ses réflexions jusqu’à exploser les scores et aller se coucher, satisfaite de sa victoire. « Un point partout le violoniste ». Elle le défiait, elle n’avait que ça à faire au fond. Artémis était toujours ailleurs sauf lorsqu’il s’agissait de faire son héros, Jane dansait avec Amadeus, du moins avant que Garance ne débarque et elle aussi s’amuse, quant aux autres ? Elle ne les connaissait pas. Autant s’amuser à sa façon, même si son amusement passait par tuer psychologiquement un Hadès déjà dépressif et en plus qui avait bu. La tâche était presque trop facile. Heureusement pour lui, Jane était encore là, sinon elle en serait surement venue aux mains, et elle savait qu’il aimait ça, les mains des femmes. Selon les rumeurs c’était même devenu sa spécialité, elle allait vite calmer ses ardeurs. Presque trop concentrée sur le français à qui elle donnait trop d’importance, elle en oubliait le reste des gens. Trop absorbée par ce désir de victoire, par ce conflit qui les opposait depuis leur rencontre, sans aucune raison valable d’ailleurs. Elle en oubliait même Artémis, du moins durant quelques secondes qui avaient suffis pour qu’il fasse n’importe quoi. Embrasser Jane. Et en plus, il était sérieux ? Sa mâchoire allait toucher le sol, son verre tombait au sol, et elle restait plantée là, abasourdie. « C’était p…our qu…oi, au juste ? » Ah, la même question qui lui venait à l’esprit, mais la seule réponse qui lui venait à l’esprit n’était pas vraiment très joyeuse. Pourtant, ceux qui connaissaient Boatwright savaient une chose, les sujets délicats, les phrases assassines, les choses qu’on préférait taire, elle les sortait et gênait ainsi tout le reste des gens présents. « Pour rattraper la connerie d’Amadeus. Quoi que là, vous l’avez limite dépassée, je ne pensais pas que c’était possible ». Un verre piqué sur un plateau, elle recommençait à boire et s’asseyait sur son siège vexée. Vexée par leur geste, non pas par jalousie, mais simplement parce que ses paroles envers Amadeus n’étaient alors plus justifiées. Elle ne comprenait plus rien, autant qu’ils finissent tous ensemble, tout serait bien plus simple. Les jambes croisées, elle observait la cousine de Debussy. Encore un moyen d’avoir des points supplémentaires. Elle appréciait son visage qui paraissait angélique, bien qu’elle se plante souvent dans ses jugements. Une Debussy sympathique ? Avoir le même sang qu’Amadeus devait être une véritable corvée, la pauvre, elle lui faisait presque pitié, surtout qu’elle était encore avachie sur le sol. Elle se relevait très vite, chipant un verre sur une table sur son passage. Plantée devant Antigone et cette blonde au regard charbonneux, elle tendait un verre à la brune en souriant. « Tu vas bien ? Rien de cassé ? » Si elle était glaciale avec les gens en temps normal, elle savait aussi être cette fille trop directe qui débarque et tape la discute sans même y être invitée, chose qu’elle faisait. « Enora au fait. Antigone c’est ça ? » La championne levait son verre, et le terminait aussitôt, jetant un coup d’œil au couple de quatre derrière elle, trop occupés par leurs histoires de baisers et leurs prises de tête.





codes par meijy.
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Message Posté Ven 26 Oct - 19:38.


Faire la fête en boîte n’a jamais réellement été mon truc. En fait, la majorité de mes amis non plus n’aime pas tellement les boîtes. Mais, y allait avec les bonnes personnes peut s’avérer être cool. En fait, je passais un bon moment au Houdini. J’avais fait la connaissance de nouvelles personnes, toutes plus intéressantes les unes et les autres. Je m’étais alors rendu compte que je n’avais pas réellement fait attention à tous les élèves autour de moi lorsque j’étais en France. Je dansais avec Amadeus de manière sensuelle. Il m’avait rejoint sur la piste munit d’un sourire carnassier. Nos corps étaient collés l’un à l’autre. Mon bassin suivait le rythme du sien et de la musique. Je m’y mets mes bras autour de son cou. Son regard était sur mes hanches, il les fixait d’une manière insistante pendant qu’elles se mouvaient avec les siennes. Je sentis une de ses mains descendre sur mes reins. Ce geste me fit rouvrir les yeux que j’avais fermés emportée par la musique. Puis, quelque chose fit basculer mon cavalier en avant me bousculant au passage. C’était la fille du nom de Garance qui venait de sauter sur son dos. Bientôt, Amadeus et elle furent pris dans un baiser fougueux qui me signala qu’il était temps pour moi de regagner ma place. Finalement, cette soirée n’allait peut-être pas être aussi bien que je le croyais. Je revins à la table avec les autres.

Je m’assis et commanda un autre verre. Je regardais attentivement ce qu’il se passait à l’endroit où j’étais peu de temps avant. Artémis et Enora étaient allés en direction de la piste pour danser, enfin c’est ce que je pensais jusqu’à ce que l’Hypnos pose sa main sur l’épaule d’Amadeus afin de l’éloigner de la jeune fille. Je ne comprenais pas réellement pourquoi il avait fait ça mais tout ce que je voyais c’est que ça n’avait pas tellement plus à l’Hadès. Mais, alors que je finissais mon verre, je vis l’erreur qu’avait faite Artémis. En emmenant Enora avec lui pour stopper l’Hadès, il n’avait surement pas pensé qu’il allait déclencher ce qui pourrait être digne de la troisième guerre mondiale. Je sautais alors de mon siège et partis à toute allure en direction de mes camarades. Malheureusement, j’arrivais quand la tempête avait déjà commencée. « Irrespectueux ça serait le mot. Mais si tu veux j’en ai pleins d’autres en stock, à croire que ta médiocrité m’inspire Debussy. » Voilà, la guerre était déclarée. J’avais été étonnée, qu’après la petite réflexion d’Amadeus sur la cellulite, elle n’avait pas réagit mais en fait, elle avait attendu patiemment le bon moment pour attaquer. Elle continuait à boire son verre tranquillement. Avant d’enchaîner. « Un point partout le violoniste » Je décidais d’intervenir malgré tout mais je savais que mes efforts seraient veins. Elle était énervée et ils s’affrontaient du regard tous les deux. Autant dire que j’allais surement parlé à un mur mais j’allais essayer parce que je ne voulais pas qu’une bagarre éclate. « Eno, arrêtes tes conneries ! Viens, on retourne s’asseoir. » J’avais beau lui tirer le bras pour qu’elle me suive, rien n’y faisait. Elle ne voulait pas bouger. Elle défiait du regard son ennemi et son ennemi la défiait du regard.

Finalement, rien ne marchait. En fait, tous mes efforts étaient vains et tous mes espoirs de la faire bouger venaient de s'envoler. Je cherchais quelque chose à faire ou à dire qui les ferait arrêter leur joute visuelle et verbale. Je fis le tour de la salle du regard pour voir ce que je pouvais faire. Zeppelin était monté sur le podium pour danser. Les autres étaient à la table. Artémis était là et ne savait pas quoi faire non plus. Je refis le tour de la salle du regard et là, je vis un couple s'embrassait alors j'eus la pire idée qu'il puisse être mais peut-être qu'elle serait efficace. Je me tournais vers Amadeus et Enora et vis que je n'arriverais jamais à m'interposer alors je tournais mon attention à nouveau sur Artémis qui tourna la tête vers moi à ce moment-là. Et là, nos lèvres se percutèrent. Je n'avais trouvé que ça qui pouvait attirer l'attention d'un de mes deux amis. Pendant une seconde, j'étais les lèvres collées aux siennes, mais sur sa nuque. Il n'avait pas réagi et je savais que c'était mal ce que j'avais fait mais, au moment où j'allais m'écarter, il finit par répondre. Il répondit de façon enjouée et je ne pus que suivre le mouvement. Il était beau, vraiment très beau mais, ce baiser n'avait pas le goût des baisers que j'avais reçu depuis des années. Derrière ce baiser, il n'y avait qu'une amitié et non un amour. Cela changeait tout. Nous finîmes par nous séparer. Il sourit et j'eus un petit rire amusé par la situation. Il plissa le nez avant de poser la question fatidique. « C'était p...our qu...oi, au juste ? » J'allais répondre mais, Enora me coupa l'herbe sous le pied et lança encore une pic à Amadeus. « Pour rattraper la connerie d'Amadeus. Quoi que là, vous l'avez limite dépassée, je ne pensais pas que c'était possible »

J’étais bouche-bée face à ce qu’elle venait de dire. Elle osait me lancer une pic alors que je me suis évertuée toute la soirée à faire en sorte que tout se passe bien pour tout le monde. Mais apparemment, le vouloir ne suffisait pas à tout le monde. J’avais insisté pour qu’elle vienne alors que je connaissais les mauvais rapports qu’elle entretenait avec le Beauxbâtonien. Je me tournais vers Artémis. « Je suis désolée pour ce baiser. Il avait pour but d’attirer l’attention de deux goujats qui se chamaillaient. Mais apparemment, l’un est trop lubrique et l’autre est trop dans son délire je pourris mon ennemi par plaisir » Je lançais un regard noir à mon amie Londonienne. Je n’en revenais pas. Une soirée, une seule et unique soirée. C’est tout ce que j’avais demandé. Mais apparemment, ça avait été trop. Elle partit sans un mot vers la table. « Je vais rentrer à ma maisonnée. Je vous souhaite une bonne fin de soirée. » Je retournais à la table et pris mes affaires. Je regardais une dernière fois le groupe que je quittais et je tournai les talons. J’espérais ne pas avoir gâché la soirée de tout le monde.
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