VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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Let's get this Party Started [PM]
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Message Posté Mer 29 Jan - 22:01.
Let's get this Party Started
trolololololololololololololololololo

   

   
informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Adnae O'Connell & Louison J. Rollin
   ϟ  étiologie du statut subjectif ▬ Privé
   ϟ  datation approximative du moment exact ▬ 1er avril
   ϟ  cadran lunaire appréciable ▬Il est 16h30 [C'est l'heure du goûter :keu: ]
   ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Dites nous rapidement quel temps il fait, pas besoin de longue description "temps pluvieux" suffirait par exemple.
   ϟ  saison saisissante et palpitante ▬ Saison 3 -celle où il ne faut pas parler de l'épisode 9  Let's get this Party Started [PM] 2739476978 :
   ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  Prélude !
   ϟ chatiment divin exigible ▬  Nan  geu 
   
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Message Posté Dim 16 Fév - 17:09.

18 ans



Pas la peine de raconter qu'aucun oiseau n'a chanté pour me réveiller, ni aujourd'hui ne depuis bien longtemps déjà. Pas la peine de rajouter qu'Ismène n'était déjà plus dans la chambre quand j'ai daigné ouvrir les yeux, l'esprit encore fatigué. Je ne suis pas certaine que préciser que nous sommes dimanche apportera quoique ce soit, encore moins de savoir qu'un vent humide souffle dehors et bat le carreau sali. Tout le monde se fiche bien de savoir que j'ai perdu trois cheveux dans la douche ou que j'ai réussi à accorder deux chaussettes de la même couleur, pour une fois, cela en avalant une barre chocolatée trop sucrée à mon goût. Serait sans doute plus utile de savoir que j'ai eu un pensée pour ma soeur. Danièle était sans doute accrochée à un ordinateur moldu dernier cri à cet instant, se fichant bien de savoir les troubles qui agitent le monde des sorciers pour lequel elle ne s'est jamais senti concerné. J'ai pensé à elle parce que je ne sais pas vraiment si le choix que j'ai fait, ce dans quoi je m'engage, -ou qui est sur le point de, en tout cas- a été fait pour elle ou, au contraire, signifie la renier.

- Le Comité, merde quoi... je souffle à mon reflet en passant la main dans les cheveux pour tout coiffage.

Ce n'est pas un juron incendiaire, non c'est plutôt une surprise tandis que je réalise doucement l'ampleur de la chose. Jamais je n'aurais été capable de faire une chose pareille un an auparavant. Ou même il y a quatre mois. J'ouvre la fenêtre et y passe ma tête pour finir d'aligner mes idées non matinales. Mangus rentre à ce moment là, il apporte des nouvelles. Bon, il manque aussi de me faire tomber de l'autre côté de l'ouverture, mais ni son caractère fier ni mon affection pour lui ne s'en formalisent.
C'est ma mère. Elle va avoir écrit les même mots banals et habituels, la même routine, les même inquiétudes : Danièle prépare des examens, mon père a eu une augmentation, il faut passer le salut à Archi et elle-même passe de longs moments chez ma tante, la mère récemment veuve de ce dernier. J'en suis presque sûre. Aussi je laisse la lettre là et m'occupe de finir mes devoirs, lire un peu, aller manger, j'ai même eu ma séance avec le club de théâtre qui ne m'a pas transcendé, une fois de plus. Ce n'est qu'en rentrant, l'après-midi bien entamé, que je me décide à l'ouvrir sans grande conviction, plus parce que je n'avais plus rien à faire, pas même de l'inspiration pour écrire, plutôt que par intérêt.

Mais aujourd'hui, un élément différent vient se glisser dans le paraphe de ma mère. Un élément qui me saute aux yeux immédiatement pour l'avoir cherché encore et encore pendant près de dix-huit ans. Putain, c'est long dix-huit ans à attendre, c'est long à espérer. Ca donne largement le temps d'avoir de la rancœur à cause de cette absence, puis de s'habituer et accepter jusqu'à ce que la rancœur se retourne contre cette chose si attendue. On finit par la regarder comme un élément étranger, qui un jour nous a attiré mais qui nous révulse aujourd'hui.
Et bien là, c'est pareil. Avec le régulier "Prend soin de toi, Louison. Je m'inquiète pour ce qui pourrait encore se passer." que nombreux parents doivent écrire comme un automatisme dans leurs lettres, elle y a ajouté "Sache que je crois en toi, fais les choix que tu veux dans la vie, je suis certaine qu'ils seront réfléchis et que tu t'en sortiras toujours. Tu feras de grandes choses, ma chérie".
Ah ? Et depuis quand ? Depuis quand ma mère pense ca de moi ? Depuis quand de la confiance et de la fierté transperce dans son affection pour moi ? Depuis quand ? Qu'ai-je fait de particulier pour que cette foutue fierté puisse m'être accordée ?
C'est long dix-huit ans. Ca efface la satisfaction et la joie que je cherchais dans la confiance et l'approbation de mes parents pour le remplacer par un sentiment âpre et amer.
Je froisse la lettre et la jette à travers la fenêtre encore ouverte. Mangus secoue ses plumes de désapprobation puis rentre sa tête dans son cou comme pour bouder.

Je grince des dents. Ce matin, en me réveillant, je ne pensais pas passer une journée absolument joyeuse et réjouissante, mais au moins quelque chose un minimum agréable. Ce n'était pas dans mes plans d'être de mauvaise humeur durant ma journée de repos de l'agitation de la semaine. Un grand besoin de me vider la tête, de me détendre, de discuter. Et j'ai exactement le nom qu'il me faut dans la tête, je pourrais même lui poser des questions sur le Comité, même s'il n'est pas dans la section pour laquelle j'ai postulé. J'ai chaud au coeur en enfilant des chaussures que je ne lace même pas. Je sors dans le couloir et la porte claque derrière moi à cause de la fenêtre que j'ai laissé ouverte à l'intérieur. Je pourrais presque emprunter ce chemin les yeux fermés tant je l'ai déjà parcouru. Je pris pour qu'il soit dans sa chambre, bien trop flemmarde pour le rechercher dans toute l'Académie, je serais capable de l'attendre devant sa porte ou de forcer Blake à me laisser attendre à l'intérieur.
Je monte les escaliers et arrivent dans le couloir du deuxième étage. Certains grognent de ma présence à l'étage des étudiants masculins, mais je ne m'en formalise plus depuis longtemps. Une porte, deux porte, trois porte... L’Améthyste, les Dionysos. De prime abord, ils ne sont pas ceux avec mon caractère s'accorderait le plus, mais disons que les phases changeantes de mes humeurs peuvent aussi bien me les faire adorer parce leur spontanéité que détester par leur laisser-aller. Pourtant, il y en a un que j'aime particulièrement, et qui a intérêt à répondre présent sinon il va m'entendre.
Je tourne la poignée sans même toquer, pousse la porte et rentre à la volée

- Addy ! On s'ennuie dans cette Académie, qu'est-ce que vous foutez ?

Je m'exclame spontanément en improvisant un surnom, un sourire moqueur sur le visage, avant même de vérifier s'il était vraiment dans la pièce. Mais la première chose qui me touche, c'est l'odeur toujours très... "authentique" de cet étage qui me fait froncer le nez.

- Vous installez quand la ventilation ? je soupire en fermant la porte derrière moi.

Heureusement, Blake n'est pas là et Adnae n'est pas dans une situation gênante.

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T H E . H A I R . O F . A . U N I C O R N  :: rps

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