[PM] Can you stop saying those things about me ? Everything is still so painfull...(Maya)
ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
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Posté Sam 9 Mar - 16:29.
i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..
★ noms des participants: May & Evangeine ★ statut du sujet: Privé ★ date: Le 7 Décembre ★ heure: Dans l'après midi ★ météo: Très froid et nuageux ★ saison: 2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 04 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 04 ★ intervention de dominus: Non ★ récompenses: Non
e discutai avec un groupe d’amis, leur expliquant la scène que j’avais vu l’autre jour : Evangeline, cette fille que je connaissais de vue courait seule, une marque qu’il était impossible d’ignorer sur la joue. Elle m’avait semblée vraiment dans une situation de détresse impressionnante, mais fidèle à moi-même, j’avais tout répété, fais des vagues sur cette histoire et probablement rendu la position de cette fille plutôt inconfortable. Si tout ça m’était arrivé à moi, je n’aurais pas pensé deux fois avant d’aller trouver la personne responsable des rumeurs et autres conversations à mon sujet, et je lui aurais refait la figure à ma manière. Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. C’était bien ça l’expression, hein ? Et bien aujourd’hui, je ne l’honorai pas le moins du monde. C’est lorsque cette fille est venue me trouver que je m’en suis rendue compte, mais encore une fois, il était trop tard… Bien trop tard. Le mal était fait.
Je regardai autour de moi, afin d’être sûre que personne n’entendrait ce que je voulais dire. Alors que des élèves inconnus au bataillon flânaient dans le couloir, je tournai à nouveau mon regard vers l’élève d’Hypnos, et prononçai enfin ces paroles que j’espérais ne pas regretter par la suite : « Hum… Ecoute, je suis désolée. » M’excuser n’était pas mon domaine de prédilection, contrairement à d’autres personnes, qui m’exaspéraient d’ailleurs, et qui se confondaient en excuses dès la moindre occasion. J’étais assez maladroite quand il s’agissait de reconnaître mes erreurs intérieurement, et complètement gauche lorsque je devais l’exprimer à l’aide de paroles. Je n’étais simplement pas quelqu’un qui acceptait la défaite, et encore moins quelqu’un qui s’en excusait. Mais j’avais des torts monstrueux, et vu l’état de la fille, j’avais visiblement blessé sa personne, ce qui, au début, n’était pas mon intention. J’avais beau être quelqu’un de provocant de temps à autre, j’étais raffinée et respectable. Je ne faisais pas de mal sans raison valable. Je continuai à m’expliquer auprès de cette fille qui me paraissait complètement dévastée : « J’ai parlé de ce que j’ai vu seulement à mon groupe d’amies, et tu m’en vois navrée si les rumeurs sont parties de là. Malheureusement, je ne pense pas avoir été la seule à voir ta blessure, et je doute que tout ce que tu as entendu vienne de ma petite personne, Evangeline. Il faut faire la part des choses, Beauxbâtons est rempli de personnes aimant parler autour d’elles, ça ne s’arrête pas à Maya Lanvin, si tu vois où je veux en venir. Je veux bien prendre le blâme pour certaines conversations que tu as pu entendre, mais pas pour toutes. » J’étais certes un peu dure, mais je savais que j’avais raison, et il était hors de question que je prenne la faute sur mes seules épaules alors que je n’étais assurément pas la seule personne à avoir spéculé sur ce qui était arrivé à cette fille.
Cependant, je me rendis compte que j’avais posé une douce main sur le bras de la brunette, qui transportait ses livres de manière tendue. J’avais beau être une peste de temps en temps, je savais être la meilleure amie qu’un individu puisse espérer avoir. Quand je considérai quelqu’un comme mon ami, rien ni personne ne pouvait se mettre entre cette amitié. Sans oublier que ma générosité et ma capacité à écouter étaient mes principales qualités, alors j’osai reprendre la parole pour essayer de mettre mon interlocutrice en confiance, pour m’écraser et essayer d’apporter une aide sincère à celle qui semblait dans une détresse alarmante : « J’ai bien vu que tu étais complètement paniquée ce jour où je t’ai aperçue, et bien qu’on ne soit pas amies, si tu veux, tu peux m’en parler. Des fois, c’est mieux de parler à un complet étranger, et crois-moi, avec moi, tu ne seras pas jugée, et si tu me demandes de ne rien dire, malgré les apparences, tu peux me faire confiance, je sais tenir ma langue. » Un sourire se voulant réconfortant éclaira mon visage. J’étais vraie à ce moment précis. Je voulais vraiment essayer de rattraper ma faute, et tenter de retirer ne serait-ce qu’un petit poids de ses épaules. Elle semblait n’avoir parlé à personne autour d’elle, et c’était bien connu que garder trop de choses pour soi n’était pas bon. Elle finirait pas exploser, et rien de bon ne pouvait sortir de ça. Je jetai à nouveau un coup d’œil dans sa direction. J’étais déjà plus à l’aise, et sa gêne apparente me permettait de tourner la situation dans mon intérêt. J’aimais faire ça. J’aimais être là pour les gens. Je pensais peut-être en faire mon métier. Qui sait ?
Dernière édition par Maya F. Lanvin le Jeu 28 Mar - 20:44, édité 2 fois
’avais pu observer la jeune fille qui me faisait face au fur et à mesure qu’elle parlait, qu’elle essayait de mettre des mots sur son chagrin visiblement encore important. Elle bégayait, se coupait elle-même la parole, et la panique était impossible à manquer dans son regard. Je me sentais un peu coupable, mais pour être franche, j’étais loin de prendre toute la faute. Une griffure de cette ampleur au visage, n’importe qui aurait pu la voir. Le problème, c’est que je parlais toujours plus haut et plus fort que n’importe qui d’autre, alors oui, on m’entendait de plus loin, mais non, je n’étais pas la seule à parler, à faire circuler les rumeurs et à les alimenter. Je vérifiais toujours mes sources avant de parler de quoi que ce soit. Le mensonge, à part sur ma condition de lycanthrope, ce n’était pas mon fort, et je ne voulais en aucune cas que cela le devienne. J’avais toujours été, je restais et je resterai une piètre menteuse, et c’était bien mieux comme ça. Cacher ou masquer la vérité, je trouvais ça honteux. Lorsqu’Evangeline m’avait demandé si j’étais capable de garder un secret, j’avais simplement fait un clignement d’yeux, accompagné d’un hochement de tête positif, mais rien de plus. Sans doute avait-elle compris que j’étais sincère à ce moment-là, et que si elle le souhaitait, je pouvais garder jusque dans ma tombe son secret le plus lourd. J’étais comme ça. Je l’avais toujours été, et c’est la raison pour laquelle on me râbachait que j’étais une très bonne amie et que ma capacité à écouter était admirable. Je me demandais, des fois, si je ne me dirigerais pas vers la psychomagie, plus tard. Etre psychologue pour les sorciers semblait intéressant. Le problème, c’est que la mode me prennait déjà pas mal de temps. J’avais encore tout le loisir de penser à ça plus tard, puisqu’aujourd’hui n’était de toute évidence pas le meilleur moment, surtout pas dans l’immédiat, alors que la brunette me parlait.
Il semblait donc qu’elle ait retrouvé sa mère, sa vraie mère. J’avais toujours eu de la peine pour ces enfants ayant été adoptés et cherchant leurs parents biologiques, ou ceux ayant été abandonnés carrément. Cela devait être une vie des plus compliquées. Pour ma part, j’avais vécu dans la meilleure famille qui soit, entourée comme n’importe qui l’aurait rêvé, et dans un environnement riche, tout en m’étant vue enseigner la valeur de l’argent depuis mon plus jeune âge. Ainsi, je n’étais pas une gamine complètement aveuglée par les pouvoirs de ceux étant riches. Malheureusement, avec l’âge, avec l’adolescence, je m’étais transformée en une petite peste pourrie gâtée. Mais ce n’était qu’une surface. Je savais, bien au fond, qui j’étais et ce que mes parents avaient pris du temps à me montrer et à m’apprendre. J’étais ce que j’étais par choix, et j’étais la Maya que l’Académie connaissait seulement à Beauxbâtons. Une fois rentrée à la maison, j’étais moi-même, fidèle à ce que mes parents s’étaient efforcés d’éduquer.
Je levai les yeux vers Evangeline, et alors qu’elle terminait sa phrase sur un sanglot, je croisai les bras. Je savais bien que tout cela devait être particulièrement difficile à vivre, mais j’avais en horreur les gens qui se laissaient abattre. Alors je me décidai à la secouer aussi doucement que je le pouvais : « Effectivement, ça doit pas être simple. Mais es-tu vraiment ce genre de personnes qui se laissent abattre, qui pensent que leurs vies sont finies et qui chialent toutes les larmes de leurs corps seules dans leurs chambres ? Pitié, Evangeline ! Aies un peu de caractère et bats-toi ! Je ne te demande pas de te battre contre ta mère, non, tu perdrais c’est l’évidence même ! Mais ne te laisse pas abattre comme une petite débutante ! Je te pensais plus intelligente que ça que même ! Et puis, peut-être que c’est dur comme situation, mais regarde au-delà de ta petite personne. Que fais-tu de ces gens qui meurent de faim en Afrique, de ceux qui n’ont pas les moyens de se payer des médicaments pour soigner leurs maladies ? Ils ne pleurent pourtant pas sur leurs sorts, alors que leurs misères sont bien plus grandes que la tienne ! » Dans un sens, ça m’énervait, dans un sens, j’avais de la peine pour elle, dans un sens, je n’avais pas le droit de lui donner un tel coup de fouet. Mais dans un sens, elle était assez mature, normalement, pour savoir se relever d’un coup dur. C’était la vie, il fallait bien vivre des moments difficiles, comme de beaux moments. La misère dans le monde était dix fois, cent fois plus importante que les petits problèmes de la vie quotidienne de personnes normales comme nous.
Mais je me rendis vite compte que ce que je venais de dire était totalement inapproprié. Je n’étais personne pour cette fille, et je trouvais pourtant l’audace de lui lancer de telles réflexions en pleine tête. Je culpabilisai déjà. Je lui exprimai mes regrets les plus profonds : « Désolée. C’était pas ce que je voulais dire. » Je la regardai, je ne baissai pas le regard. Elle méritait ses excuses, je savais que j’y avais été un peu fort. Certes, il y avait des problèmes plus importants que ceux de nos petites vies quotidiennes, mais chaque personne avait sa propre échelle d’importance des problèmes.
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Posté Sam 27 Avr - 15:51.
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