ϟ you belong to the world, and when it screams your name back, don't pretend you don't hear it.
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations
Posté Mar 15 Jan - 17:27.
Y'a des jours où on a pas envie de quitter son lit
Mais parfois c'est pas si mal de se lever, ça aide à se rencontrer.
★ noms des participants: Evangeline & Willow ★ statut du sujet: Privé ★ date: 23 Novembre ★ heure: 16h30 ★ météo: Pluvieux. ★ saison: V2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 3 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 3 ★ intervention de dominus: Non ★ récompenses: Non pas encore mdr
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations
Posté Mar 15 Jan - 22:24.
« Damn it, I don't want to bother you »
Après une heure passé à la rivière entre midi, elle retourna en cours. Cet état de froideur entre elle et Aurore lui faisait du mal. Bien qu'elle ne comprenne la rancoeur de sa meilleure amie, le subir était tout autre chose, et elle commençait à en devenir de plus en plus frustrée. Elle avait encore le bal dans la tête et dans la peau, tout ce qui s'y était passé, et la veille avec Wade et Micaëla, les bétises qu'elle avait fait en voulant aider son amie. Elle se rendait compte qu'en se moment, elle n'était plus vraiment bonne à rien, et elle se demandait pourquoi. Ce qui s'était passé à Poudlard l'avait chamboulé certes, mais tout de même. A moins que le poison dans le lac n'est diminué sa magie. Cette hypothèse lui glaçait le sang. Elle fixait les Abraxans au loin, par sa fenêtre, qui dégustaient leur repas avec un vif appétit. Elle eut un sourire. Ces chevaux étaient somptueux, parmi les plus belles créatures que le monde magique pouvait posséder. Elle les préférait aux licornes à vrai dire. Peut être parce que le fait de voler était aussi fascinant pour elle que celui de nager. Elle posa sa tête contre la vitre. Soupirant, elle ferma ses yeux quelques secondes. Aurore entra dans leur chambre la fixant avec un regard encore sombre. "Faut que tu fasses notre exposé... J'ai fait celui de Botanique quand tu étais à Poudlard et j'ai bien bossé parce que c'était pas que pour moi ! Alors c'est à toi de faire celui sur le Noir des Hébrides cette fois -ci ! Et je ne ferais rien pour t'aider !" Elle lui donna le parchemin et tourna les talons pour repartir avec des amies. Evangeline soupira à nouveau, regardant le parchemin avant de râler. Elle n'avait pas la tête à se plonger dans les livres, et elle avait peur se souvenir de son cours de l'année dernière sur les dragons, elle était incapable d'en faire un entier sur un type de dragon précis et surtout pour dans deux jours. Aurore ne pouvait pas tomber plus mal. Parfois, Eva voulait craquer, et tout lui avouer, histoire qu'au lieu de l'engurilander, Aurore ne finisse par s'inquiéter un peu pour son état de santé. Mais elle savait que ça serait forcément pire si elle faisait ça. Déprimée, elle se leva pour prendre sa plume, des pachemins et un pot d'encre au cas ou. Elle se doutait bien que le savoir divin sur les dragons ne tomberait pas du ciel. Elle songea directement à la bibliothèque, de toute façon, il valait mieux être entourée de livres que de rester ici complètement seule à ruminer la soirée et sa semaine anglaise. Elle sortit de la chambre pour revenir sur ses pas. elle déposa un petit mot sur l'oreiller de sa meilleure amie, y laissant un simple "Je t'aime" se disant que peut-être, elle s'adoucirait avec cette intention, mais c'était loin d'être gagné d'avance. Elle avança et se stoppa devant la chambre des Hadès mâles, pensant à Amadeus, elle eut un petit pic de rougeur avant de reprendre sa route. Il était repartit à Poudlard et il fallait sérieusement qu'elle se le sorte de la tête. Elle croisa Jacob et lui offrit un sourire, il al regardait gêné, faisant un petit signe de main avant de poursuivre son chemin sans même ralentir sa cadence pour lui parler. Elle s'arrêta dans le couloir et le fixa qui marchait nonchalamment comme si il venait de croiser une vulgaire copine de dortoir. Elle était blessée sur le coup et redoubla d'ardeur pour arriver plus rapidement à la bibliothèque.
Elle se sentit bien parmi les vieux parchemins et les livre anciens, leur odeur était quelque chose qui l'attirait assez, ça lui faisait penser aux vieux livres de recette de potion chez ces grands-parents. Elle s'en alla dans la section appropriée, cherchant un livre qu'elle avait déjà étudié l'année dernière pour son cours. Long, lourd et peu lisible, il était malgré tout d'une trés grande utilité. Elle se dirigea vers l'étagère où il devait se trouver, mais rien à part un grand vide. Elle fit une petite moue avant de tordre légèrement son nez dans tout les sens. C'était toujours ainsi par quand elle était contrariée. Elle poussa un soupire avant de se diriger vers le comptoir où était déposé une dizaine de livres. Elle les scruta pour trouver le sien mais rien, elle se tourna alors vers la gardienne du lieu."Je cherche 'Dragons, alimentation et soins primitifs' s'il vous plait." Elle s'adressa à la bibliothécaire qui haussa un sourcil à sa requête. "Il est rangé dans la section des créatures fantastiques.""Justement non, il n'y est pas...""Alors tant pis pour vous !" Evangeline fut surpris par ce ton si sec. Elle lui lança un regard noir avant de retourner sur ses pas, fouillant à nouveau toute l'étagère sans succès. Le livre était reconnaissable entre mille à cause de sa couverture orange recouvert d'écailles semblables à celle d'un dragon. Elle laissa un soupir insatisfait franchir ses lèvres, ressemblant à un cheval. Elle s'adossa au meuble de bois, regardant les livres voler au dessus de sa tête, les élèves discuter, les livres se ranger seuls. Elle allait baisser les bras pour revenir demain, lorsqu'elle vit une jeune fille rousse à une table lisant le précieux sésame. Elle eut un sourire franc sur les lèvres avant de s'avancer timidement vers elle. "Excuses moi, tu en as encore pour longtemps avec ce livre, j'en aurais un peu besoin pour l'exposé... " Elle la scruta quelque peu, reconnaissant une des jumelles Lanvin, elle resta cependant perplexe car elle était incapable de les dissocier. Elle se mordit la lèvre en approchant de la table. "Il est pas facile se fichu exposé... t'es sûr quel dragon toi ?." Elle se surprit d'être aussi bavarde, elle en rougissait même, mais de n'avoir discuté avec personne de la journée la poussait à parler à sa camarade sans comprendre pourquoi. Elle se doutait bien qu'elle allait finir par l'embêter à force... "Moi c'est Evangeline..." Tant qu'à passer pour un Nargol à la déranger, autant le faire en sachant qui elle était, se mettant assise en face d'elle.
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations
Posté Jeu 17 Jan - 15:04.
Bibliothèque ◈ evangeline wallace & willow lanvin
Rencontre autour d'un livre - Our hopes and expectations
e bal s’était déroulé quelques jours auparavant. Je n’avais pas eu envie d’y aller, je ne voyais pas comment on pouvait essayer de s’amuser en étant seule premièrement et ensuite, avec tout ce qu’il se passait dehors, dans le monde magique. Je m’étais finalement quelque peu amusée même si ma tête était toujours remplie de questions qui ne pouvaient avoir de réponse. Le monde magique n’était plus le monde dans lequel je me sentais en sécurité à l’heure d’aujourd’hui. J’étais constamment sur mes gardes, j’étais constamment entrain de me demander ce qui finirait par nous tomber dessus sans qu’on l’ait demandé. Vivre constamment avec la peur de perdre quelqu’un de cher, qu’il arrive chaque jour une nouvelle chose qui rendrait nos vies moins légères à vivre. J’avais peur pour ma grande sœur qui était à Londres. Heureusement qu’elle n’avait pas été dans la crue parce que s’il lui était arrivé quelque chose, je crois que personne dans la famille ne s’en serait remis. J’avais peur pour Maya et encore plus maintenant qu’elle était devenue un loup-garou à chaque pleine lune. J’avais peur pour mes parents et surtout pour mon père. Il n’avait jamais vraiment cherché à apprendre à se servir de la magie, il s’en servait juste qu’en cas d’extrême urgence. Vous me direz, en vivant chez les moldus, il ne peut pas lui arriver grand-chose. Oui mais voilà, mon côté paranoïaque que je venais de développer ce mois-ci faisait que j’étais devenue méfiante et peureuse de tout. Même une simple balade à Vaux-sur-les-pins me faisait peur. J’avais le sentiment que quelque chose de mauvais se présageait et qu’on allait encore y laisser des plumes, ou plutôt notre peau.
Mais voilà, la vie continue et je me devais de la vivre au jour le jour quoiqu’il advienne. Je devais poursuivre le cours de ma vie et essayais de ne plus penser à ça ou du moins, d’y penser le moins souvent possible. « On doit chercher le livre pour l’exposé sur le dragon. Tu t’en charges ? » Et voilà, c’est encore moi qui allait me taper les rayons de la bibliothèque à la recherche du livre perdu si, en plus de ça, il n’avait pas déjà été emprunté. « Ai-je vraiment le choix de toute manière ? Je ne pense pas. » J’étais dure avec elle mais, ça me gonflait qu’à chaque fois que je finissais par faire équipe avec elle, je doive aller chercher les livres moi-même. Ce n’était même pas mon amie alors, je me permettais un peu tout et n’importe quoi avec elle. Mon côté petite peste meneuse ressortait un peu plus dans ce genre de situation. Je ne le faisais pas forcément exprès mais, j’avais toujours ce côté froid lorsque je ne connaissais pas la personne avec qui je parlais. En même temps, je n’étais pas chez les Hadès pour rien. J’allais donc chercher le livre Dragons, alimentation et soins primitifs dans l’aile que m’avait indiqué la bibliothécaire après lui avoir soutiré les vers du nez. C’était incroyable qu’il y ait encore des gens incompétents dans ce genre d’endroit. Par merlin, c’était son boulot de nous dire où était tel ou tel livre non ? Mais non et en plus, elle était aussi aimable qu’une porte de prison. Une fois le livre trouvé, j’allais m’installer sur une table. Je n’avais pas envie de retourner avec ma camarade d’exposé. Je commençai à feuilleter l’ouvrage lorsque quelqu’un apparut dans min champ de vision. Une jeune fille de mon âge à peu près se tenait à côté de moi avec un sourire collé à ses lèvres. Je la regardai fixement sans pour autant lui décrocher un sourire. Je ne la connaissais pas et je ne savais pas pourquoi elle restait plantée là. « Excuses moi, tu en as encore pour longtemps avec ce livre, j'en aurais un peu besoin pour l'exposé... » Je la regardai incrédule. Si j’étais entrain de le lire c’est que j’en avais besoin non ? M’enfin, j’en avais plus pour très longtemps alors je décidai de rester polie et aimable. « J’en ai encore pour une petite demi-heure je pense. » Je me replongeai dans mon livre et me concentrai à nouveau sur les notes que je prenais. Mais, alors que je pensais qu’elle était partie, elle parla à nouveau ce qui eut le don de me sortir de ma lecture. « Il est pas facile se fichu exposé... t'es sûr quel dragon toi ?. » Même si le fait qu’elle essaie de me faire la conversation alors que je travaillais me tapait sur le système, je trouvais qu’elle avait quelque chose de sympathique dans sa façon de faire. Cela me décida à ne pas être la garce que j’avais l’habitude d’être en général mais ce n’est pas pour autant que j’allais faire la conversation moi-même. « Hum…on est tombé sur le Norvégien à crête. Et je ne trouve pas l’exposé compliqué mais plutôt…ennuyant en fait. » Je souris. C’était la première fois que je souriais sincèrement à quelqu’un qui me forçait à parler avec lui. « Moi c'est Evangeline... » J’avais déjà entendu parlé d’elle et je savais déjà qui elle était mais, je n’allais pas le lui dire ça. « Et moi Willow… »
Je me remis au boulot et finalement, cinq petites minutes plus tard, j’avais finit de récupérer toutes les notes dont j’avais besoin. Je posai mon crayon, fermai le livre et lui tendis. « Je pense avoir terminé avec ton précieux graal pour aujourd’hui. » Je lui souris.
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations
Posté Ven 18 Jan - 10:35.
« Damn it, I don't want to bother you »
Elle pensait vraiment que la jeune hadès allait l'envoyer paître bien loin, à vrai dire, n'importe qui aurait eut cette réaction et Eva n'aurait pas réagi méchamment. Elle avait tellement l'impression d'embêter tout le monde. Elle aurait voulu aller se confier à quelqu'un, peut-être Mermaid, et lui raconter pour Amadeus, Poudlard, Jacob et Aurore qui lui en voulaient. Mais elle n'osait même pas aller la voir. Amadeus était repartit aussi vite qu'il fut arrivé, elle se sentait seule malgré tout. Vraiment seule. C'était étrange, avant, elle et Ama se sentaient mal à être tout les deux dans la même pièce, et depuis qu'il savait pour son don, c'était comme ci toutes les mauvaises tensions inutiles étaient parties. Elle ne pouvait bien évidemment pas dire qu'ils étaient franchement ami. Elle se doutait bien qu'il avait très peur de vrais amis, et qu'elle n'en faisait pas encore partie. Elle ne pouvait malgré tout s'empêcher de penser au bal, à ses compliments, au moment de danser contre lui. Oui, elle en était chamboulée, aucune fille censée ne pouvait pas l'être. Amadeus avait ce petit quelque chose qui faisait que malgré son air froid, son coté hautain, et ses mots durs, on avait envie de s'attacher à lui, alors qu'il ne s'attachait à quasiment personne. Evangeline ne pouvait s'empêcher de se demander qui était le plus malheureux. La personne qui s'attachait désespérément à lui pour finir frustré, ou lui qui n'arrivait au fond, pas se libérer de ce qu'il était. Du moins, elle ressentait les choses ainsi. Elle avait peut-être tord. Pour le moment, elle s'était beaucoup trompée. Sur les gens, sur la société, sur sa propre famille, sur Amadeus. Elle avait peur du futur, rien ne se passait vraiment bien au fond, et la rancoeur d'Aurore et de Jacob n'était qu'un avant goût de ce à quoi elle aurait droit une fois qu'elle leur avourait la vérité. Elle leur mentait depuis si longtemps. Comment dire qu'ils avaient une relation privilégiée, qu'ils étaient des confidents, des meilleurs amis, alors qu'elle leur mentait sur ce qu'elle était profondément depuis des années. Cette pensée la hantait de plus en plus, et elle ne savait même pas vers qui se tournait. Elle était restée tellement secrète et mystérieuse avec tout le monde. en y pensant, elle s'en mordait la lèvre alors que la voix de sa camarade la sortit de ses songes, elle tourna un regard presque plein de larme vers elle. Une demie heure ? Tant pis, elle resterait plus longtemps à la bibliothèque, quitte à ne pas manger. Elle commençait à avoir l'habitude de sauter des repas, elle aurait juste voulu aller prendre du pain et une pomme pour Alastor, elle n'avait même pas de graine pour lui, et le manque cruel de colombes l'empêchait d'écrire à son père pour lui en quémander. Elle se mit assise essayant maladroitement de faire la conversation à Willow. A Poudlard, chaque jour, elle avait fait des rencontres prenantes, elle s'était mise en danger, elle avait rencontré du beau monde, elle avait enfin pu voir Ezra en vrai, Amadeus et Aubépine avaient su pour son secret et ne l'avaient absolument pas rejeté, au contre, le jeune Hadès c'était rapproché d'elle, Elle se pinça les lèvres en y pensant, et en repensant à Alastor aussi.
Qui aurait pu lui ramener un rat alors qu'elle était à l'infirmerie ? Qui savait qu'elle aimait vraiment les créatures et que petite elle en avait eu et qu'elle avait du les laisser chez elle parce que ce n'était pas autorisé à l'Académie. Elle avait pensé à Artémis au début. Il était tellement gentil et sensible que c'était fortement probable après tout, il était venu la voir à l'infirmerie durant le week-end afin d'être sûr qu'elle se remette. Mais elle s'était réveillée avec son rat dans les bras. Il n'avait pu être déposé là qu'en pleine nuit. Mais par qui ? Les seuls qui savaient vraiment été à Beauxbâtons hormi.... Son regard s'illumina quelque peu. Non ça ne pouvait pas être possible de toute façon, c'était faux. C'était impossible que se soit lui ! Et pourquoi d'ailleurs ? Elle commençait déjà trop à le voir autrement que comme une potentielle bonne connaissance, elle pensait déjà trop à lui, elle ne devait pas croire qu'en plus il avait eu se geste incroyablement tendre envers elle. Parfois, elle se disait qu'en sa compagnie, il n'agissait pas normalement, mais elle ne pouvait pas vraiment le savoir, elle ne savait pas comment il était avec les autres filles de leur âges. Elle tenta à nouveau de faire la conversation à la jeune hadès qui semblait légèrement excédée mais pas ennuyée. Evangeline hocha la tête en entendant le nom du dragon. "Je les trouve beaux les norvégiens à crête... L'exposé n'est pas vraiment difficile en soit, c'est vrai, mais il est minutieux, le prof demande vraiment beaucoup de détails." A son plus grand regret d'ailleurs. Elle entendit son prénom et ne put s'empêcher de sourire. "Je pense que tout le monde doit te le dire, enfin vous le dire, mais je n'arrive vraiment pas vous différencier avec ta jumelle." Elle avait dit ça d'un ton enfantin, et spontanément. "Ca doit être bien d'avoir une jumelle." D'avoir une soeur tout simplement sur qui compter tout le temps et qui ne vous jugera pas comme les autres. Elle eut un petit soupire, attendant sagement que la demie-heure ne passe, ce qui n'arriva pas puisque Willow termina plus rapidement que prévu. "Oh merci, tu es gentille." Cet adjectif ne convenait pas vraiment à une hadès, mais Eva le pensait vraiment. D'autres auraient fait durer le plaisir en faisant semblant de lire juste pour l'emmerder royalement. Elle chercha son dragon et ne trouva qu'une seule petite page explicative sur eux. "Ils aiment l'omelette de tortue... c'est dégueu." Elle ne pu réprimer un gémissement de dégoût qui s'échappa de ses lèvres. Les pauvres bébés tortues. Elle aimait les créatures magiques ou non, mais parfois, elle se disait que la chaîne alimentaire était vraiment quelque chose de cruel. Elle eut un soupir notant rapidement le peu d'information que le livre lui offrait avant de le refermer, laissant un nuage de poussière s'échapper. "Par contre, je n'étais pas là quand il a donné l'exposé à faire et... on ne m'a pas vraiment expliqué ce qu'il fallait faire. Un parchemin écrit à rendre ? ou on passe à l'oral devant la classe ? Quelque chose de totalement différent ? Je le fais avec ma meilleure amie, mais elle est légèrement en colère après moi et elle m'a dit de me débrouiller toute seule en me rappelant qu'on devait le rendre dans deux jours... " Elle regarda sa camarade en rougissant. "Pardon, je sais pas pourquoi je te raconte tout ça, tu dois avoir mieux à faire... tu as sûrement mieux à faire en faite." Elle attrapa le livre afin de le ranger dans la bonne section, elle ne savait pas où aller. Dans sa chambre à câliner son rat ? Elle finirait par pleurer. Dans la salle commune des Hypnos ? Elle se sentirait ignorée par Aurore. Elle se remit simplement assise à la table et regardait en coin la belle rousse sans trop savoir quoi dire, s'attendant à la voir partir d'une seconde à l'autre.
Dernière édition par Evangeline Joy Wallace le Sam 19 Jan - 14:12, édité 1 fois
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations
Posté Ven 18 Jan - 13:36.
Bibliothèque ◈ evangeline wallace & willow lanvin
Rencontre autour d'un livre - Our hopes and expectations
’était bizarre. C’était même étrange d’avoir quelqu’un qui vous fait la conversation alors que vous avez la réputation d’être garce et froide. Je connaissais toutes les rumeurs et autres histoires qui tournaient autour de ma sœur et moi. La plupart me faisait sourire, le reste me donnait envie de cogner les gens qui les avaient colporté. Ca ne m’atteignait pas réellement, en fait, je me fichais des rumeurs en général que ce soit sur moi, sur ma jumelle, sur ma famille ou sur le reste du monde. Je trouvais que les rumeurs étaient juste là pour faire parler, pour faire vivre des contes tous plus absurdes les uns que les autres, pour satisfaire la jalousie ou l’envie de certains, pour tout simplement divertir les pauvres gens qui n’avaient apparemment rien à faire de leur vie pour parler de celle des autres. Alors, qu’elle reste là à me faire la conversation alors qu’elle devait bien savoir que de un, les jumelles Lanvin sont inaccessibles selon certains élèves, et de deux, que je n’essayais pas moi-même de faire la conversation. Je répondais plus par politesse que par envie mais, il émanait d’elle une fragilité que je n’avais pas envie d’ébranler. Je ne saurais pas gérer ses pleurs si elle venait à pleurer. En fait, je ne suis pas vraiment douée pour les relations humaines avec des gens que je connais à peine. J’avais toujours été timide et c’était toujours le cas. Mais, cette timidité passée pour de la froideur et du mépris le plus souvent alors que pas du tout. Je n’allais juste pas facilement vers les gens.
L’hypnos continuait à me parler malgré que je sois concentrée dans mes notes. « Je les trouve beaux les norvégiens à crête... L'exposé n'est pas vraiment difficile en soit, c'est vrai, mais il est minutieux, le prof demande vraiment beaucoup de détails. » Je levai les yeux vers elle et l’examinai. Je ne savais pas ce qu’elle voulait à part son livre mais, quelque chose me disait qu’elle n’avait pas envie de retourner là où elle était avant de venir chercher ce livre. « C’est sûr…mais, c’est le principe d’un exposé non ? » Je ris un peu à ma propre phrase. Un exposé sans détails n’est plus un exposé après tout. C’était bien ça le but d’un exposé non ? Réunir plein de détails sur un sujet et en faire un récit concis et clair pour faire comprendre aux autres personnes. « Je pense que tout le monde doit te le dire, enfin vous le dire, mais je n'arrive vraiment pas vous différencier avec ta jumelle. » Effectivement, c’était souvent le cas. Même certains professeurs n’y arrivaient pas alors parfois, dans les couloirs, on m’appelle Maya et on me félicite sur mon travail alors qu’en fait, ce n’est pas moi. « Ca doit être bien d'avoir une jumelle. » « Ouep, c’est plutôt cool. Enfin, quand elle me casse pas les pieds ou quand on nous confond pas. Il suffit de regarder des petits détails pour nous différencier mais personne n’a trouvé la solution pour le moment. » J’étais toujours concentrée et finalement, je finis largement plus tôt que ce que j’avais prévu. Je lui tendis le livre qu’elle prit avec beaucoup d’entrain. « Oh merci, tu es gentille. » Gentille ? C’était bien la première fois que j’entendais ce mot pour me qualifier de la part d’une inconnue. D’habitude on me disait aimable ou polie mais pas gentille.
Je ne relevai pas, je ne voyais pas quoi dire à part un derien qui ne servirait pas à grand-chose vu que c’était normal que je le lui donne. Je rassemblai mes affaires et les rangeai. « Ils aiment l'omelette de tortue... c'est dégueu » Je souris à sa remarque. C’est vrai que c’est peu alléchant mais, rien ne m’étonne chez les dragons. Je continuai à ranger mes affaires lorsqu’elle ferma le livre laissant s’échapper un nuage de poussière. Je toussai un peu après en avoir respiré. Bon sang ! Ne font-ils jamais la poussière dans cet endroit ? « Par contre, je n'étais pas là quand il a donné l'exposé à faire et... on ne m'a pas vraiment expliqué ce qu'il fallait faire. Un parchemin écrit à rendre ? ou on passe à l'oral devant la classe ? Quelque chose de totalement différent ? Je le fais avec ma meilleure amie, mais elle est légèrement en colère après moi et elle m'a dit de me débrouiller toute seule en me rappelant qu'on devait le rendre dans deux jours... » Les gens sont parfois stupides et méchants. Non, en fait, ce n’est pas parfois, ils sont stupides et méchants. « Il faut lui rendre un parchemin illustré d’images ou de dessins pour appuyer nos dires et les faits. Je ne trouve pas ça très sympa de la part de ta meilleure amie surtout qu’il en va aussi de sa propre note… » Je levai les yeux au ciel en pensant que sa meilleure amie devait vraiment être stupide pour agir de la sorte. Je veux dire, c’est aussi sa note et franchement, il faut savoir mettre ses différents de côté quand il en vient au travail. Elle rougit. « Pardon, je sais pas pourquoi je te raconte tout ça, tu dois avoir mieux à faire... tu as sûrement mieux à faire en faite. » Et je ne savais pas moi-même pourquoi elle me racontait tout ça. Je n’étais pas le genre de personne à qui les inconnus font des confidences et autres. Elle alla ranger son livre et se rassit à la place où elle était après avoir hésité. Je la fixai un petit moment pesant le pour et le contre de ce que j’avais envie de faire. Et finalement, je décidai de le faire. Je m’assis en face d’elle. « J’ai peut-être mieux à faire c’est sûr mais, je vais prendre le temps de te dire une chose. Toi aussi tu as mieux à faire que de perdre ton temps face à de telles futilités. Ta meilleure amie est contrariée à propos d’une chose et prend plaisir à te le faire payer ? Montres lui que t’es pas son souffre douleur. Elle t’en veut ? Que cela ne tienne, tu t’en fiches, tu ne peux pas plaire à tout le monde ! Tu ne peux pas changer ou te plier aux exigences de tout le monde Evangeline et tu verras que dans la vie, il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds. ».
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations
Posté Mer 30 Jan - 15:30.
« Damn it, I don't want to bother you »
Elle se mordait la lèvre en soupirant, non ce n'était pas vraiment sympa de la part d'Au, de la laisser se démerder comme ça, mais Evangeline se sentait tellement coupable à cause de son attitude au bal et de tout ce qui c'était passé. Certes, c'était hors de son contrôle, et elle n'avait jamais voulu ça. Mais c'était plus fort qu'elle, elle s'en voulait, et Aurore ne lui laissait pas encore le temps de s'expliquer. Mais il fallait qu'un jour la confrontation arrive, Eva avait peur de se moment, elle le redoutait sincèrement, mais c'était nécessaire pour retrouver son amitié. Même si elle allait devoir expliquer son absence par des mensonges. Elle baissa ses yeux soupirant faiblement. "Elle s'en fiche un peu de ses notes." Aurore n'avait pas trop à se soucier de l'avenir, elle était belle, elle trouverait vite un mari riche comme elle le voulait, et puis ses parents étaient riches, elle n'avait aucuns besoins à combler, et un jour leur fortune lui appartiendrait, elle le savait et était loin de s'en faire pour ça. Elle était bien chez les hypnos pour ça, elle était tellement paresseuse et sur de ce qu'elle avait à coté. "Elle sait que quoi qu'il arrive, elle pourra retomber sur ses pieds." Evangeline aussi en un sens. Elle pourrait toujours travailler avec son père comme apothicaire. Elle connaissait les plantes et leurs effets, il lui en parlait assez, et pendant les vacances, elle travaillait avec lui là-bas depuis ses 14 ans. "Merci pour les indications, au moins je vais pouvoir m'amuser à dessiner tout, ça me prendra juste la nuit." Au point où elle en était de toute manière, du sommeil en moins ou en plus. Elle savait déjà qu'elle était incapable de demander un délai au professeur même si elle l'appréciait vraiment. Ca aurait mi Aurore dans une certaine mélasse, car il dirait sûrement qu'elle aurait dû assurer l'exposé en sachant Evangeline à Poudlard. Elle s'excusa auprès de Willow, elle avait tellement besoin de ne plus se sentir seule qu'elle en venait à embêter la jeune hadès avec qui il n'y avait jamais eu aucun échange durant toute leur scolarité. Elle se sentait pathétique et fixait l'étagère face à elle en croisant ses bras, prête pleurer bien qu'elle ne montrait rien. Elle se mordit encore la lèvre jusqu'à ce que Willow ne vienne face à elle, haussant un sourcil, elle regarda sa nouvelle connaissance surprise et l'écouta attentivement. Elle n'avait pas tord au fond, pas tord du tout. Elle hocha la tête. Elle était incapable d'aller contre les autres, elle se pliait constamment à ce qu'il faisait ou disait. Et les rares fois où elle tentait de s'affirmer, c'était assez souvent un échec cuisant. Elle avait bien tenté ce fameux samedi avec Ama jusqu'à ce que la pluie ne s'en mêle et la fasse partir en vitesse. Et depuis, elle essayait d'être franche avec lui sans jamais réussir à aller jusqu'au bout de ses pensées. Elle calculait tellement dans sa tête pour imaginer les réactions possibles du bel hadès qu'au fond, elle se laissait bien souvent faire. Tout comme avant Jacob. Si il lui prenait la main d'un coup elle était heureuse et se laissait faire, si il avait décidé de ne pas lui parler d'un coup, elle se disait que c'était de sa faute. Elle ne se rendait pas compte qu'elle avait autant de valeur que n'importe quel autre étudiant ici. Elle n'avait pas assez confiance en elle pour ça. Elle ne put s'empêcher de sourire quand même, la regardant. "Merci pour ta franchise, t'en fais pas je le prends pas mal. Je suis juste incapable de tout ça même si je me dis que... qu'il faudrait qu'on parle sérieusement avec Aurore. J'ai peur de ses réactions, elle peut être tellement enfantine parfois, et moi tellement renfermée. Ca n'aide en rien. Pardon j'ai l'impression de me plaindre pour rien, avec les temps qui courent, une dispute entre amie, c'est obsolète et stupide." Elle soupira et se massa le bras doucement. "Je suis contente de t'avoir parlé un peu, dire qu'on se connait plus ou moins depuis notre entrée à l'Académie et que c'est notre première conversation." Elle riait quelque peu en la regardant, souriant doucement. "Tu es de bons conseils en plus, me manque plus que le courage de les appliquer." Et ça, la connaissant, c'était plus facile à dire qu'à faire. Elle avait tellement peur d'avouer la vérité à Aurore et Jacob, elle savait par avance qu'ils lui en voudraient complètement...
Wade J. Winchester
this is the wizzarding world of
J'étudie à l'université, deal with it
informations
star : Adam Brody
crédit : tearsflight
date d'entrée : 04/12/2012
âge du personnage : 19 ans
épîtres postées : 998
gallions : 3373
♦ Nota Bene : : : * Balais Friselune et un Nécessaire à balais * Lot de portoloins (LD) * Une fiole de philtre de confusion * Une fiole de potion de sommeil * Un sérum de vérité * Une fiole d'antidote * Une cape d'Invisibilité * Balai encore unique en son genre produit dans un bois encore inconnu qu'on ne connait pas (forcément si il est inconnu) et fait en poils de fesse de troll !
Posté Sam 2 Fév - 0:51.
Direction la bibliothèque. Cela faisait quelques jours que Wade repoussait ce moment mais la date du rendu commençait à approcher et il était temps pour lui de se mettre au travail. Il avait toujours eu d'excellent résultats et pourtant il ne savait pas comment travailler. Quelquefois il prévoyait des plans de révisions ou de travail pour ne pas être dans le « rush » et pourtant à chaque fois il terminait ses travaux et autres lectures la veille au soir voir le matin même. Dans la précipitation il avait l'impression d'être efficace, de courir un marathon. Autrement, il passait son temps à prendre des pauses, discuter ou à faire des tonnes de choses très utiles comme ranger sa chambre, faire du bricolage... Il aimait l'idée de réparer les choses lui-même, bien qu'il utilise la magie de temps en temps mais il ressentait une certaine fierté à réparer ses objets sans utiliser sa baguette. Pour le lendemain, le garçon avait un travail de botanique à rendre et il était hors de question qu'il n'ait pas une bonne appréciation. Il se dirigea donc vers la bibliothèque pour se procurer les quelques livres dont il avait besoin pour son marathon de la nuit. Outre le fait qu'il avait l'impression de mieux travailler pendant que tout le monde dormait il avait aussi surtout l'impression de ne pas perdre son temps. Il ne prenait aucun plaisir à dormir comme les personnes qui peuvent passer leur journée dans leur lit, non, il considérait ça comme le moment où il rechargeait ses batteries et pour lui, ne pas les recharger une nuit n'était pas un drame. Travailler la journée c'était perdre des minutes à être avec des amis, se balader sur le domaine, visiter... etc. Alors que travailler la nuit c'était remplacer un moment que de toute façon il n'aurait pas « vécu » par du travail utile. Il pouvait y passer une heure, deux heures ou même toute la nuit. Travailler au dernier moment ne voulait en aucun cas dire bâclé.
Arrivé dans la bibliothèque, le garçon se dirigea vers le département « botanique ». Quand il eut enfin trouver les livres qu'il voulait, il alla demander l'autorisation de les emprunter à la bibliothécaire quand sur sa gauche il ne put s'empêcher de reconnaître la crinière rousse de Maya. Maya s'était la jeune fille à qui il donnait des cours de potions quelques fois par mois. Il passait toujours de très bons moments avec elle et il appréciait beaucoup sa compagnie. Il lui arrivait même de lui donner des coups de main dans d'autres matières lorsqu'elle en ressentait le besoin. C'est donc tout naturellement qu'il attendit que la jeune fille le remarque pour lui faire un signe accompagné d'un grand sourire. Elle était en train de travailler avec la fille qu'il avait vue presque mourante au bord de la rivière au début du mois... Elle avait l'air un peu mieux maintenant et il était content de voir que les deux filles travaillaient ensemble, surtout content de voir que Maya prenait vraiment les études à cœur.
Mais, contrairement à ce dont il s'attendait, la rouquine lui jeta un regard effrayant. Effrayant comme si elle se sentait agressée, violée dans son intimité... Instinctivement, le garçon détourna le regard et s'en alla mais il n'arriva pas à enlever l'expression de l'Hestia de sa tête. Il ne pensait pas qu'il pouvait faire honte à ce point... Il hésita à faire demi tour pour lui demander ce qui n'allait pas, peut-être avait-il fait quelque chose de travers... Mais en plein milieu de la bibliothèque ce n'était sûrement pas l'endroit pour faire une scène. Elle qui paraissait si amicale pendant leur cours, il venait de comprendre qu'apparemment, il n'aurait droit qu'à son amitié quelques fois par mois à l'abri des regards extérieurs...
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations
Posté Ven 1 Mar - 17:17.
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
rencontre autour d'un livre.
Je n’arrivais pas à cerner cette fille. Elle semblait si naïve, si faible. Elle semblait se plier tellement facilement à la volonté des autres. S’en était tellement blasant. A quoi bon prétendre être malheureux alors qu’on en fait pour rien pour arranger les choses. Elle avait l’air triste de ce qu’il se passait. Elle avait l’air extrêmement touchée par le comportement de son amie mais, elle ne faisait rien pour changer ça. J’aurais été elle, il y a belles lurettes que la fille n’aurait plus de tête ou aurait changé de comportement avec moi. La gentillesse ça existe mais il y a des limites. Il y a des limites à tout. Et ma patience était mise à rude épreuve avec Evangeline. Non pas qu’elle m’agaçait mais j’avais plutôt envie de la prendre par les épaules et de la secouer comme un prunier en lui disant de se bouger ses petites fesses et de dire à son amie qu’elle peut bien aller voir ailleurs si elle n’est pas contente. Bon sang, elle avait dix-sept ans, pas quatre. On avait plus de couches culottes et on avait l’âge de s’affirmer. On avait bien dépassé le stade du je te cause moi non plus. Il y a des limites aux futilités et là, je crois qu’elles étaient largement dépassées. Il y a des limites à tout et elles ne doivent pas être dépassées et là, elles semblaient toutes l’être. Je la fixais, stupéfaite qu’elle ne fasse qu’hocher la tête. Pourquoi se mettait-elle en infériorité. Apparemment, ça semblait dans sa nature mais on est tous égaux et personne n’est mieux qu’un autre. On finit tous au même endroit, sur le trône les fesses nues. Il y a certes une hiérarchie mais elle n’existe que dans la vie professionnelle. Alors, je n’arrivais vraiment pas à comprendre son comportement. Elle pouvait bien être différente, je n’en savais strictement rien et à vrai dire, je m’en foutais comme de ma première chaussure. Mais, à un moment donné, il faut accepter sa différence et vivre avec et en faire sa force. Et ça ne semblait pas le cas chez Evangeline.
Alors, j’attendais qu’elle réponde. Je la fixais et j’attendais. Et elle finit par parler. Enfin. « Merci pour ta franchise, t'en fais pas je le prends pas mal. Je suis juste incapable de tout ça même si je me dis que... qu'il faudrait qu'on parle sérieusement avec Aurore. J'ai peur de ses réactions, elle peut être tellement enfantine parfois, et moi tellement renfermée. Ca n'aide en rien. Pardon j'ai l'impression de me plaindre pour rien, avec les temps qui courent, une dispute entre amie, c'est obsolète et stupide. » Je soupirais. Mais pas comme elle venait de le faire. J’étais las. Las de la voir se chercher des excuses. Las de la voir essayer de se protéger. Parce que oui, c’est ce qu’elle faisait. Je voyais bien que derrière tout ça, si elle ne savait pas comment le dire à son amie c’était parce qu’elle ne voulait pas la froisser et la perdre par la même occasion. Et franchement, ça me foutait les boules. Non pas parce que son amie puisse ne plus jamais lui parler mais parce que c’était encore des futilités pures et simples. « Je suis contente de t'avoir parlé un peu, dire qu'on se connait plus ou moins depuis notre entrée à l'Académie et que c'est notre première conversation. » Je lui souris. C’est vrai qu’on ne s’était jamais réellement parlé et je trouvais ça bien dommage mais, je ne sais pas si je serais arrivée à être amie avec elle depuis le début ou du moins, à être restée amie avec elle si elle agit tout le temps de la sorte. « Je suis contente aussi de t’avoir parlé. » « Tu es de bons conseils en plus, me manque plus que le courage de les appliquer. » Je la regardai avant de soupirer. Je ne savais pas si je devais faire ce que je comptais faire. Je ne savais pas si je devais dire ce que je comptais dire mais, je devais faire quelque chose. Et je me lançai. « Ecoutes, quitte à être franche, je vais l’être jusqu’à la fin. Pour moi, ce n’est pas que tu en es incapable de les appliquer ou que tu n’as pas de courage pour le faire. Non. Parce que pour faire ça, ce n’est pas du courage qu’il faut avoir. Il faut un caractère et assumer ce que l’on pense. Et moi, tout ce que je vois dans tes dires c’est quelqu’un qui a la trouille de perdre ses amis et qui s’écrase devant eux parce qu’elle n’a pas envie de se retrouver seule. Mais grandit ! Ce stade est dépassé depuis bien longtemps ! Vaut mieux être seule que mal accompagnée et crois moi, leur dire ce qu’il en est ça te fera le plus grand bien et ça te rendra mature. Parce que oui, je te vois encore comme une enfant qui n’a pas grandie ma petite. Mais, pour avancer, il va bien falloir que tu ouvres les yeux sur le monde et que tu te rendes compte que la vie n’est pas faite de barbe à papa et de nounours en guimauve. Je suis peut-être dure à tes yeux mais, secoues toi et affirmes toi bon sang ! »
J’arrêtai de la fixer une fois que j’en eue finit avec ce que j’avais à dire. Je m’attendais déjà à une réaction peu sympathique et j’étais prête à encaisser toute insulte qui sortira de sa bouche parce que pour moi, je venais de lui rendre un énorme service en lui disant tout ça. Ce n’était pas mon amie, ni l’amie d’un de mes proches. Enfin si, l’amie d’Amadeus mais, lui, je pouvais le gérer et il pouvait bien dire ce qu’il voulait que je m’en tamponnerai l’oreille même si c’est mon ami. Et là, je vis un jeune homme me sourire et me faire un signe de la main. Je me demandais qui c’était. Je ne le connaissais pas mais lui avait l’air de me connaître. Je lui souris et fis signe à mon tour mais, je dus faire une drôle de tête juste après parce qu’il changea d’expression et partit comme si la bibliothèque était remplit de zombies ou je ne sais quelles autres créatures. J’haussai les épaules et me reconcentrai sur Evangeline. J’irais le retrouver un jour où je le croiserai pour m’excuser et savoir si on se connaissait.
made by pandora.
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations
Posté Lun 25 Mar - 5:42.
Willow • There's a grief that can't be spoken • Eva